Procès-verbal de conciliation Syntade-Gouvernement

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Yacouba Katilé, S G UNTM

Suite à la Lettre N°2017-0012/SYNTADE-SG du 10 octobre 2017 relative à un préavis de grève, déposé par le Syndicat National des Travailleurs des Administrations d’Etat (SYNTADE), le Ministre du Travail et de la Fonction publique chargé des Relations avec les Institutions a mis en place, par l’Arrêté N° 2017-3525/MTFP-SG du 19 octobre 2017, une commission de conciliation composée de :

  • Monsieur Mamadou Lamine Diarra
  • Monsieur Hamed Sidibé
  • Madame Diarra Fatoumata Dembélé
  • Monsieur Hamadi Tamba Camara
  • Monsieur Hamidou Younoussa Maïga
  • Monsieur Toubaye Koné

La Commission de conciliation était présidée par Monsieur Mamadou Lamine Diarra et avait comme rapporteur Monsieur Toubaye Koné

Le Gouvernement était représenté par Madame Diarra Raky Talla, Ministre du Travail et de la Fonction publique chargé des Relations avec les Institutions et par Monsieur Mamadou Ismaïla Konaté, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux.

Ils étaient assistés de :

  • Monsieur Yaya Gologo, Secrétaire Général du Ministère du Travail et de la Fonction publique
  • Monsieur Hamadoun I. Maïga, Conseiller technique au MTFP
  • Monsieur Salif Bagayoko, Conseiller technique MTFP
  • Monsieur Mamadou Koanté, Conseiller technique MTFP
  • Colonel Faguimba Kéïta, Haut fonctionnaire de Défense au MTFP
  • Monsieur Salifou Maïga, Conseiller technique au MSHA
  • Monsieur Djakaridja Diallo, Conseiller technique au MSPC
  • Monsieur Sékou Traoré, Conseiller technique au MEF
  • Monsieur Mathieu Traoré, Conseiller technique au MJ
  • Madame Diarra Assa Sylla, Conseiller technique au MC
  • Colonel Niama Dembélé, chargé de mission au MDUAF
  • Monsieur Chaka Bagayoko, DFM au MTFP
  • Monsieur Fassoum Coulibaly, Directeur National du Travail/MTFP
  • Monsieur Oumar Traoré, OCLEI
  • Monsieur Seydou Diallo, Assistant dialogue social MTFP
  • Monsieur Sidiki Koné, Chef du Bureau courrier du MTFP

Le Syndicat National des Travailleurs des Administrations d’Etat (SYNTADE) était représenté par :

Président de la délégation

Monsieur Ali Ousmane Daou

Membres :

  • Monsieur Cheickna Hamalla Diakité
  • Monsieur Khêfing Kanté
  • Monsieur Nouhoum Sidibé
  • Monsieur Mamadou Diakité
  • Monsieur Aguissa Zouladéini Maïga
  • Monsieur Ousmane Traoré

Le Préavis de grève avait un seul point : ‘’abroger purement et simplement la Loi N° 2014-015 du 27 mai 2014 et toutes les dispositions qui s’y attachent’’.

La Commission de conciliation s’est réunie les 20, 23 et 24 octobre et le 03 novembre 2017 dans la salle de conférence du Ministère du Travail et de la Fonction publique.

Après d’âpres discussions pendant quatre (04) jours, il a été convenu de ce qui suit :

  1. Le Gouvernement s’est engagé à mettre en place une commission de travail composée des représentants de la partie gouvernementale (sans l’Office), de la partie syndicale, de la commission de conciliation et des experts internationaux éventuellement pour identifier les difficultés et insuffisances issues ou constatées à l’occasion de la mise en œuvre de la loi n°2014-015 du 27 mai 2014 afin d’arrêter des mesures correctives.
  2. Le Gouvernement s’est engagé à suspendre les activités publiques de l’Office Central de Lutte Contre L’Enrichissement Illicite jusqu’à la promulgation de la nouvelle loi et des décrets y afférents éventuellement.
  3. Au vu des avancées notoires, le Syndicat National des Travailleurs des Administrations d’Etat a décidé de lever son mot d’ordre de grève de cinq (05) jours allant du 06 novembre au 10 novembre 2017.

Bamako, le 03 Novembre 2017

Ont signé

Pour la Commission de Conciliation

Le Rapporteur                                                                     Le Président

Toubaye Koné                                                         Mamadou Lamine Diarra

 

Pour le Gouvernement le Ministre du Travail et de la Fonction publique chargé des Relations avec les Institutions, Madame Diarra Raky Talla

Pour le Syndicat National des Travailleurs des Administrations d’Etat (SYNTADE)

Le Président de la Délégation du Syndicat National des Travailleurs des Administrations d’Etat

Ali Ousmane Daou

 

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13 COMMENTAIRES

  1. Quelle honte! Quelle bassesse! Quelle ironie. Ressortir ce pays de la corruption correspondrait à réinventer la roue ou faire plus.
    Il me semble que cet arrangement bidon et sans aucune dignité accommode tout le monde et convient à ceux et celles qui se disent pour le changement.
    Sous d’autres cieux, personne n’aurait le courage de dénoncer une telle loi. Mais nous sommes au Mali, le pays où la corruption est considérée comme une bénédiction!

  2. ” Le Gouvernement s’est engagé à suspendre les activités publiques de l’Office Central de Lutte Contre L’Enrichissement Illicite jusqu’à la promulgation de la nouvelle loi et des décrets y afférents éventuellement.”
    la capitulation; que la loi soit revue, personne, je dis bien personne, n’est contre. mais, quelle soit abrogée (suspendue), et abrogée dans tous ses effets, est inaccetable.
    la ré-lecture de loi pour prendre en compte tous ceux qui émergent sur des fonds publics (état, collectivités, marchés publics, etc.) oui, mais suspendre la loi, ses décrets et effets est vraiment possible que dans des pays où l’éducation n’existe pas.
    avec un peuple ignorant, tout est possible.
    ils sont combien pour prendre tout un pays en otage? 40 milles.
    moussa traoré a raison, les maliens n’ont pas de cœur; quand ils réagissent c’est sur la pression extérieure.
    cette loi a existé sous moussa traoré, si l’état est une continuité, on doit juste adopte la loi de moussa traoré au conteste actuel. à l’époque, je crois, le seuil de condamnation est de 10 millions de franc.

  3. Pourquoi Maliweb censure des commentaire qui ne constitue meme pas de l insulte ? vous travaillez pour qui?

  4. les maliens sont des voleurs ils veulent maintenant légaliser le vol du denier publique sinon pourquoi ne pas aider votre président pour lutter contre la corruption? vous criez toujours aux voleurs mais il n y a pas plus voleurs que vous. Dommage pour vous mais surtout ne fuyez chez quand vous auriez enterre votre pays.

  5. Vraiment je ne comprend le Malien .Maintenant le vol vient d’être l’égalise au Mali .bravo au brave agriculteurs qui se nourris de la sueur de leur front

  6. Madame Diarra Raky Talla, bien et meme tres bien joue’! LA DECISION EST TRES SAGE!
    Vous continuerez a’ proteger le president. il a des personnes dans son entourage immediat de koulouba qui veulent toujours creer des problemes au Mali. L’INSTABILITE’ DE NOPTRE FASO LEUR PROFITE.
    Je supporte la position des syndicalistes dans cette affaire. IL n’y a aucune raison de demander au maître du premier cycle de Lambatra de declarer ses biens!!!! CELLES ET CEUX QUI DOIVENT DECLARER LEURS BIENS SONT CONNUS!!!!

  7. C’est une loi pathologique qui mérite un diagnostic approfondi, c’est pour cette raison que le gouvernement a été contraint d’accepter la relecture.

  8. Bonjour mes chers compatriotes Malienne et Malien le geste IBK est a salué rien ne vos la cohésion national les attaques personnelles ne sert a rien. donnez nous La main dans la main

  9. Encore une honte pour le gouvernement IBK. Tous les partenaires savent désormais comment faire fléchir le gouvernement . La CMA a donné le ton 2013. Ces bandits ont tellement sucé le contribuable à travers nos dirigeants , que ceux qui sont fatigués pour la cause nationale , sont les mal payés . Le SYNTADE est à féliciter , désormais telle sera la voie à suivre. Une loi partiale et discriminatoire allait être imposée sur les pauvres fonctionnaires, alors que les gros voleurs sont épargnés. Merci Camarade Yacouba KATILE et ses collègues . Il s’agit de la lutte permanente pour défendre les intérêts matériels et moraux des militants, aucun sacrifice n’est de trop . Des gens ont détourné des milliards et dorment les poings fermés, on veut engager une chasse aux sorcières . De 2013 à nos jours , les scandales financiers se sont succédés sous IBK, quel est le Ministre qui a été convoqué pour s’expliquer à fortiori placé sous mandat ?

    • Toutes les lois élaborées sous IBK, ont été faites sur mesure comme une camisole prête à porter . C’est pourquoi, le gouvernement est obligé de plier devant ses adversaires. Nos lois sont généralement importées de la France, pour être renvoyées à l’Assemblee Nationale qui légifère et devant la loi constitutionnelle , je ne sais pas à ce niveau quoi faire, des juristes et autres intellectuels qui ne savent même pas la définition de la loi, encore moins du mot résiduel . Quand j’ai entendu le President de la Republique dire qu’il envera la loi contestée devant cette cour de la honte, ça m’a fait rire et pleurer en même temps . Ces gens sont encore laba ? C’est grave ! Comment Mananssa DAGNOKO conserve encore son poste? D’accord qu’elle ne soit pas démise de ses fonctions, rien que par la noblesse de cœur , elle devrait se démettre . Malheureusement au Mali, à part SE Oumar Tatam LY, la culture de demission n’existe pas. L’ancien PM MODIBO KEITA, qui dormait en marchant, il a fallu le chasser, sinon n’a jamais voulu demissionner.

  10. Le Mali vient de foutre le camp. Il nous reste qu’à préparer la fuite…
    Que DIeu nous enlève ces incapables….
    Que DIEU nous donne la force de faire face au mensonge et la modicité.

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