Nouhoum Sidibé, S. G. Du syndicat de la DGCC : “Nous sommes toujours prêts à travailler, mais nous demandons les moyens de travail”

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Venu échanger avec le personnel de la direction générale du commerce, de la consommation et de la concurrence (DGCC) sur les nouveaux engagements du gouvernement concernant la réduction du prix du riz et de la viande, le ministre du Commerce et de la Concurrence, Alhassane Ag Ahmed Moussa est retourné assuré sur la disponibilité du personnel engagé et déterminé à relever les défis.

Dans le cadre des récentes négociations entre le gouvernement et l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), le gouvernement s’est engagé, conformément à la volonté du président de la République, de réduire considérablement le prix de certaines denrées alimentaires, notamment le riz et la viande.

Pour veiller au respect du prix qui sera bientôt fixé par le gouvernement à l’échelle nationale, le ministre en charge du Commerce et de la Concurrence a décidé d’échanger avec ses services techniques. C’est dans ce cadre qu’une forte délégation conduite par le ministre Alhassane Ag Ahmed Moussa s’est rendu hier à la direction générale du commerce, de la consommation et de la concurrence (DGCC).

C’était en présence du directeur général de la DGCC, Boucadary Doumbia, et du directeur régional du commerce, de la consommation et de la concurrence du district de Bamako, Zedion Dembélé.

Le ministre échangeait avec les cadres de la DGCC pour mettre en place des mécanismes afin de veiller au respect de l’application effective de l’engagement que le gouvernement a pris  avec l’UNTM  sur la réduction du prix du riz et de la viande sur toute l’étendue du territoire.

L’occasion était bonne pour le secrétaire général de la DGCC, Nouhoum Sidibé, de réaffirmer la disponibilité et l’engagement des travailleurs à combler les attentes du gouvernement. Mais, il a soulevé quelques difficultés auxquelles les travailleurs sont confrontés sur le terrain, notamment la faiblesse des moyens logistiques pour de meilleurs contrôles.

“Nous sommes toujours prêts à travailler mais nous demandons seulement les moyens de travail. En 2015 quand il y avait la crise de viande, le personnel de la DGCC a fait tout son possible pour que les engagements du gouvernement puissent être respectés. Mais le seul problème soulevé à l’époque et qui demeure encore est le problème de moyen de déplacement des agents. Pour se déplacer, ils sont obligés de recourir à leurs propres moyens. Or se déplacer à moto souvent dans des abattoirs avec l’insécurité grandissante est dangereux”.

Le secrétaire général de rassurer le ministre sur la disponibilité des travailleurs à se surpasser pour relever les défis. Le ministre a pris bonne note et promis de chercher dans un bref délai une solution à ces problèmes pour mettre les travailleurs dans les meilleures conditions de travail.

Y. Doumbia

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