Nomination de Maouloud Ben Kattra à la tête du ministère de la Formation professionnelle : La trahison du SNEC récompensée par le régime IBK

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Tous les chemins mènent à Rome, dit-on. Cela semble être le cas de certaines nominations dans le gouvernement Abdoulaye Idrissa Maïga en particulier celle du secrétaire général du Syndicat national de l’éducation et de la culture (SNEC), Maouloud Ben Kattra. En effet, ce syndicaliste indélicat ne manquait pas d’occasion pour se faire remarquer à travers des prises de position en faveur du régime surtout lors des cérémonies en présence des hautes personnalités de notre pays.

De l’avis des observateurs avertis, la nomination du secrétaire général du SNEC, Maouloud Ben Kattra ne surprend guère. Car même l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), la centrale syndicale à laquelle son syndicat est affilié se positionne comme l’organisation syndicale de l’État à travers sa présence dans le Conseil d’administration de toutes les structures étatiques.

Cette situation a forgé une complicité de faite entre le gouvernement et l’UNTM ainsi que tous ses syndicats affiliés, dont le SNEC, au point que ses responsables ne vivent que du syndicalisme, faisant la ronde de département ministériel en département ministériel à la recherche de bons d’essence et de faveur. Pis, l’incapacité des responsables du SNEC de se positionner comme les animateurs d’une organisation de défense des intérêts matériels et moraux des travailleurs du Mali, ils se sont réduits en organisation étatique prenant cause et fait pour tous les gouvernements qui se sont succédé.

C’est d’ailleurs ce qui explique la politique salariale misérable de notre pays soumettant les travailleurs maliens aux pires conditions de travail malgré l’existence de l’UNTM et ses syndicats affiliés depuis plus d’un demi-siècle.

Par ailleurs, dès les premières heures du mouvement de grève enclenché par les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre, le secrétaire général du SNEC, Maouloud Ben Kattra avait entrepris en complicité avec le département de l’éducation, une campagne médiatique pour boycotter ce mouvement dans le seul dessein de réduire les enseignants maliens à la pauvreté. Ainsi, de sources crédibles nous indiquent que le désormais ministre de la Formation professionnelle se pavanait dans les bureaux du ministère de l’Éducation faisant croire que son syndicat, le SNEC pouvait faire échouer le mouvement de grève des syndicats signataires du 15 octobre. Raison pour laquelle dans cette campagne de boycott toutes les chaines étatiques ont été mises à contribution y compris la Télévision nationale et toutes les radios locales de l’ORTM. Donc, rien d’étonnant que le syndicaliste indélicat soit promu ministre dans le dernier gouvernement du régime IBK en guise de récompense pour ses loyaux services dans la tentative de boycott des mouvements de grève dans le secteur de l’éducation. Cette nomination n’est ni plus ni moins le prix de la trahison.

MAMA PAGA

 

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4 COMMENTAIRES

  1. Nous savions que Ben KATTRA visait le poste ministériel depuis longtemps, ces agissements contre les autres syndicats et fédérations sont la preuve. Son Traîtrise a été enfin récompensée par IBK. Pauvre KATTRA!!! Yacouba KATILE peut un peu respirer maintenant en entendant ……

  2. Nous savions que Ben KATTRA visait le poste ministériel depuis longtemps, ces agissements contre les autres syndicats et fédérations sont la preuve. Son Traîtrise a été enfin récompense par IBK. Pauvre KATTRA!!! Yacouba KATILE peut un peu respirer maintenant en entendant ……

  3. Kappa est faucon est Paipi est PApa et fait certainnment ALBA AVEC UN TC et victime d un CAPO de Mensonge des Hommes en Noir croyant que BB Cis va donner facilement 66
    pour qu on tue l agneau.

    Vive Kappa dernier Level avant le Mariage chez les Scoutt il fait Alba et suit c est Milliard et ce qu ils ont devenu Tcan est Vortac additif Vor pour Black Shwarz Gelb Yellow Rot und Red et son empire entre autre Bleu fonce Bleu clair Blan et rouge triangulaire et etoile jaune et non blanche. et collabore et est dans la science et suit definitivement 3 sat Adios compagnero et courage à.1 des tenues correcte avec armes

  4. Histoire du Mali

    Le Mali a été le berceau de trois grands empires : l’empire du Ghana, l’empire du Mali et l’empire songhaï. Il est par la suite une colonie française de 1895 à 1960. Quelques années après son indépendance, il subit la dictature de Moussa Traoré avant de connaître un régime démocratique (depuis le début des années 1990).
    Carte du Mali actuel.

    Sommaire

    1 Préhistoire
    2 Les trois grands empires
    2.1 Empire du Ghana
    2.2 Empire du Mali
    2.3 Empire songhaï
    3 Autres royaumes
    3.1 Royaumes bambaras
    3.2 Royaume peulh du Macina
    3.3 Empire Toucouleur
    4 Colonisation
    4.1 Pénétration coloniale et résistances
    4.2 Soudan français
    5 Vers l’indépendance : République soudanaise et Fédération du Mali
    5.1 Deux partis politiques dominent
    5.2 Soudan au sein de l’Union française
    5.3 Fédération du Mali
    5.4 Crise de la Fédération
    6 Première république
    6.1 Économie de type socialiste
    6.2 Relations internationales : non alignement et panafricanisme affiché[24]
    6.3 Durcissement politique
    7 Régime militaire et autoritaire de Moussa Traoré
    7.1 Régime d’exception
    7.2 Deuxième république : le parti unique
    7.3 Affichage d’une volonté d’ouverture
    7.4 Contestations du régime par les étudiants et élèves
    7.5 Combat pour le multipartisme
    7.6 Rébellion touarègue
    7.7 Économie
    8 Transition démocratique
    9 Troisième république
    9.1 Premières élections démocratiques depuis Modibo Keïta
    9.2 Changements à Bamako, attaques djihadistes et réactions
    10 Notes et références
    11 Annexes
    11.1 Bibliographie
    11.2 Articles connexes
    11.3 Liens externes

    Préhistoire

    Les premières traces de peuplement humain remontent au Ve millénaire av. J.-C., on trouve en effet des vestiges néolithiques du Sahara vert dans l’Adrar des Ifoghas. Les premières formes de vie urbaine apparaissent vers 250 avant notre ère à Djenné-Djenno.
    Les trois grands empires
    Empire du Ghana
    Article détaillé : Empire du Ghana.

    Aussi nommé Ouagadou, il est érigé par les Sarakolés au IVe siècle. Il fonde sa prospérité sur le sel et l’or. L’empire se désagrégera en 1076 à la suite des percées des berbères venus islamiser l’Afrique occidentale.
    Empire du Mali
    Article détaillé : Empire du Mali.

    Fondé au XIe siècle il sera unifié par Sundjata Keïta en 1222 qui proclame la Charte du Manden. Fondatrice de l’identitée malienne, l’épopée de Soundiata Keïta a inspiré plusieurs créations littéraires dont la plus récente est celle du romancier français Raphaël Chauvancy : “Soundiata Keïta, le lion du Manden”. En 1312 à son apogée sous le règne de Mansa Moussa, l’empire du Mali s’étendait sur une région comprise entre l’océan Atlantique et le Niger. Ce souverain sera célèbre pour les fastes de son pèlerinage à la Mecque. Son armée était composée de 100 000 soldats.

    La prospérité de l’empire reposait sur le commerce transsaharien du cuivre, du sel, de l’or et des étoffes. Les caravanes favoriseront également les échanges culturels.

    Tombouctou, Gao et Djenné furent les centres économiques et culturels de cette civilisation au centre de l’islam soudano-malien.
    Empire songhaï
    Article détaillé : Empire songhaï.

    Fondé par Sonni Ali Ber puis Askia Mohammed, il supplante l’empire du Mali à partir du XVe siècle. Il s’étend alors sur la plus grande partie du Mali actuel. En 1591 l’empire est quasiment entièrement démantelé par les troupes du pacha Djouder en provenance du Maroc. Succéderont une mosaïque de petits États : les royaumes bambaras de Ségou et du Kaarta, l’Empire peul du Macina, l’Empire toucouleur, le Royaume du Kénédougou, etc. La pratique de l’esclavage se développe pendant cette période. Au XIXe siècle les Bambaras qui comme les Dogons ont résisté à l’islamisation sont victimes de la guerre sainte menée par le chef musulman El Hadj Oumar Tall.
    Autres royaumes
    Royaumes bambaras
    Article détaillé : Royaume bambara de Ségou.

    Au milieu du xviie siècle, les Bambaras créent avec Kaladjan Coulibaly un royaume animiste autour de Ségou. Kaladjan Coulibaly règne pendant trente ans (1652-1682) mais ne réussit pas à fonder un État stable. Ses successeurs seraient les rois Danfassari (1682-1697) et Soma (1697-1712). Mamari Coulibaly est l’arrière-petit-fils de Niangolo. Son père est Soma et son grand-père, fils de Niangolo, se nomme Danfassari. Surprenant la fille de Faro, génie du fleuve, en train de voler des aubergines dans son champ, il lui laisse la vie sauve. Pour le récompenser, Faro lui met une goutte de son lait dans chaque oreille, ce qui lui permet d’entendre les complots qui se trament contre lui. C’est aux alentours de 1712 que Mamari Coulibaly prend le pouvoir à Ségou grâce à son « ton », qui est une association composée de personnes de même classe d’âge.Biton Coulibaly règne de 1712 à sa mort en 1755. Pendant son règne, les limites du royaume s’étendent sur les deux rives du Niger, entre Bamako et Tombouctou.Le fils de Biton, Dinkoro Coulibaly succède à son père en 1755. Il est assassiné en 1757 par ses tondjons pour « cause de tyrannie ». Son frère, Ali Coulibaly, musulman, tente d’interdire les cultes animistes et la consommation de dolo. Il est à son tour assassiné. L’anarchie s’installe avec une succession de rois victimes de coups d’État perpétrés par les tondjons.En 1766, Ngolo Diarra, un esclave pas tout à fait esclave (il est devenu captif à la suite des conditions de dettes d’impôts imposées par les Coulibaly), s’empare du trône et rétablit l’autorité sur les “tondjons”. Il règne jusqu’en 1790 (ou 1792). Il organise le commandement du royaume en plaçant ses fils aux commandes des différentes localités. Il meurt au retour d’une campagne contre les Mossi, à Riziam (dans l’actuel Burkina Faso).Son fils Monzon Diarra lui succède en gagnant la guerre contre son frère Nianankoro. Régnant de 1790 (ou 1792) à 1808, il étend le royaume, en envahissant le Royaume bambara du Kaarta et en conquérant notamment Tombouctou en 1800. Son fils Da Monzon Diarra (1808-1827) a vaincu quatre rois que son père n’a jamais réussi à vaincre : Samanyana Bassi, Mahéri de Djonkoloni, Korè Douga Koro et Djakourouna Toto Dembele. Il résiste à l’Empire peul du Macina de Sékou Amadou qui a lancé une guerre sainte contre les animistes. Les frères de Da se succèdent ensuite : Tiéfolo Diarra (1827-1840), Kirango Ba (1840-1848), Nalenkoma, Massa Demba (1851-1854), binamari dit Torokoro Mari (1854-1855) et Wetala Ali (1855-1861). Mais le Royaume bambara de Ségou s’affaiblit.En 1861, El Hadj Oumar Tall s’empare de Ségou et met fin au royaume Bambara.

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