Après l’ouverture du deuxième round des négociations, le 8 septembre dernier, l’Union nationale des travailleurs du Mali (l’UNTM) et le Gouvernement se sont retrouvés, le vendredi 12 septembre, au ministère du Travail, de la Fonction publique et des Relations avec les Institutions. C’était sous l’égide du doyen Mamadou Lamine Diarra. Malheureusement, il n’y a pas eu débat.
Tout simplement parce que l’UNTM, qui avait déjà donné le ton lors de l’ouverture du second round des négociations, et forte du succès de sa grève du 21 et 22 août, n’est pas prête à faire davantage de concessions. Aussi n’y a-t-il pas eu de débat, puisque l’UNTM a préféré se retirer de la salle.
Le ministre du Travail, Bocar Moussa Diarra, dans le point de presse qu’il a animé après cet échec, dira: «nous nous sommes retrouvés ce matin pour négocier. Malheureusement, il n’y a pas eu de débat. Les techniciens chargés d’étudier les doléances de l’UNTM ont évalué leurs revendications à 220 milliards de FCFA. On leur a demandé de nous donner davantage de temps pour réfléchir. Ce qui n’a pas été entendu».
Autre précision, le ministre Diarra a soutenu qu’il faudrait tabler sur 220 milliards de dépenses récurrentes, alors que le budget 2014 n’a pris en compte les engagements des exercices passés que jusqu’à hauteur de 17 milliards de FCFA.
Le gouvernement, a-t-il indiqué, ne s’engagera que sur ce qu’il peut faire. Les négociations, a-t-il ajouté, sont un processus, Chacun donne ce qu’il peut. Les négociations vont continuer, a-t-il conclu.