Cette rencontre entre le gouvernement et la Confédération Syndicale des Travailleurs du Mali (CSTM) débute dans un climat serein et d’optimisme. Les représentants des différentes parties l’ont affirmé lors de la cérémonie d’ouverture des travaux. Il s’agit pour eux de tenir compte des défis de l’heure. En effet, selon le ministre Diarra, ces revendications sont posées sur la table du gouvernement depuis le mois de mai 2014. « Nous entamons aujourd’hui les négociations avec la CSTM. C’est des revendications qui sont sur la table du gouvernement depuis le moi de mai. Nous avons effectué beaucoup de va-et-vient afin de préciser les termes et nous entendre sur les sens réels des revendications », a-t-il rappelé. Elles concernent 38 points parmi lesquels le respect des conventions 87 et 98 de l’OIT, la relecture des textes relatifs à la restriction des postes du Mali, l’annulation des mutations des membres élus dans les comités SPN et leur redéploiement, l’intégration de tous les enseignants des collectivités dans la seule fonction publique de l’Etat, l’augmentation du SMIG, l’augmentation de 20% de la valeur indiciaire et l’augmentation générale des salaires à hauteur de 20% entre autres.
Face à ces doléances le ministre Diarra n’est pas y allé avec le dos de la cuillère pour préciser que le gouvernement négociera au dépend de ses moyens. Ensuite, il a tenu tout de même à rassurer l’engagement du gouvernement à trouver dans un meilleur délai une attente par rapport aux revendications. « Nous souhaitons que les négociations que nous allons engager ce matin vont aboutir très rapidement à la satisfaction des travailleurs du Mali. Nous allons nous engager dans une proportion soutenable par notre Etat. Car notre devoir est d’assurer la dignité des travailleurs. Ils sont les forces productives du pays.», a-t-il déclaré.
Pour le patron de la CSTM, ces revendications touchent non seulement les plans de carrière, mais aussi les revenus de l’ensemble des travailleurs. Avant tout, M. Guindo est convaincu de la bonne foi du gouvernement. Toujours selon lui, le gouvernement a la responsabilité du dialogue social, ainsi que la justice sociale gage d’un développement durable. « Je pense que nous venons d’effectuer les négociations avec un esprit très ouvert, mais sincèrement serein. Nous pensons sincèrement trouver la même disponibilité au niveau de nos partenaires. », a-laissé entendre M. le patron de la CSTM.
M.D
Salut
Quelqu`un peut m`édifier un peu sur ces quelques interrogations? Franchement je ne comprend rien du tout de ses deux centrales.
1) Quelle est la différence entre les revendications d`ordre salariale de l`UNTM et de la CSTM? 2) Quelle est la différence par exemple si l`UNTM demande une augmentation de la valeur indiciaire ou si la CSTM demande aussi?
Et pourquoi ces deux centrales ne fusionnent pas si c`est pour l`intérêt général des travailleurs du public et du prive maliens?
3) Je crois qu`il doit y avoir d`autres centrales différentes de ses deux pour les travailleurs du Mali, quelle est leur importance? Pourquoi pas une seule centrale ?
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