A l’occasion de la fête du travail, nous l’avons rencontré pour son message à l’endroit des militants. Elle a bien voulu livrer son point de vue sur le processus de négociations d’Alger.
Le Pouce : Comment se porte la CDTM ?
Madame Sidibé Dedéou Ousmane : « La CDTM se porte très bien comme vous avez pu le remarquer au défilé avec toutes ses composantes, à savoir l’Administration, le secteur privé , le secteur informel ,structuré et non structuré. »
Le Pouce : Dans quel contexte et sous quel signe vous célébrez le 01 mai 2015 ?
Mme Sidibé Dedéou Ousmane : « Nous célébrons la fête du travail sous le signe de la paix. Vous avez pu constater sur les différentes banderoles que nous aspirons à ce que le Mali revienne à ses anciennes époques. C’est à dire un Mali de paix, de sécurité. Sans ces deux éléments aucun développement n’est possible. »
Le Pouce : Quelle lecture fait la CDTM du paraphe et de la signature de l’Accord d’Alger ?
Mme Sidibé Dedéou Ousmane : « C’est vrai que nous avons fait un discours unitaire. Le secrétaire général de la CSTM a donné le point de vue de sa structure qui rejette l’Accord dans sa globalité. Cette position n’est pas notre point de vue. La CDTM encourage pour sa part la signature de l’Accord de paix qui doit intervenir dans quelques jours en république du Mali. Nous pensons que c’est un bon départ. Sans accord de paix, les armes ne vont pas se taire. Si les armes ne se taisent pas dans ce pays, il ne faut pas que les populations s’attendent à une tranquillité qui puisse les permettre de vaquer à leurs occupations. Dans cette situation, les travailleurs ne pourront jamais travailler. Le Mali reculera. »
Le Pouce : Quel appel avez-vous à l’endroit des travailleurs ?
Mme Sidibé Dedéou Ousmane : « C’est d’abord leur souhaiter une bonne fête du travail à l’instar de la communauté internationale. Je les appelle à se mobiliser et à rester dans la droite ligne pour la consolidation de l’unité. L’exemple du défilé unitaire organisé par la CSTM, la CMT et la CDTM constitue un début pour fonder les bases d’une collaboration qui sera profitable pour le bien être des travailleurs. Nos travailleurs doivent poser des actes unis pour qu’ils soient défendus et pour que leurs droits soient pérennisés et leurs devoirs. »
Entretien réalisé par Tiémoko Traoré.
Tant que les syndicats resteront diviser, ils ne gagneront aucun combat; c’est regrettable de voir ces hommes et ces femmes de ces syndicats qui ne peuvent pas comprendre cela. Maudit soit l’homme ou la femme qui a occasionné cette division.
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