Le Syndicat libre des travailleurs des Affaires étrangères (SYLTAE) et le Syndicat des travailleurs du ministère des Maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine (STMMEIA) sont en grève de 144 heures allant du 9 au 16 novembre. Les revendications contenues dans le procès-verbal de non conciliation entre le SYLTAE-STMMEIA et l’administration portent sur six points : l’examen du projet de statut du corps diplomatique de la République du Mali, la relecture de certains textes, notamment le décret n° 96-044/P-RM du 8 février 1996 fixant les avantages accordés au personnel diplomatique, administratif et technique dans les missions diplomatiques et consulaires du Mali.
Il y a aussi l’octroi de frais forfaitaires de mission au personnel du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale et celui du département en charge des Maliens de l’extérieur lors des formations à l’extérieur à compter de la date de signature du présent protocole.
Selon le secrétaire général du SYLTAE, Djibril Dansoko que nous avons pu joindre par téléphone hier, le mot d’ordre est suivi à 100%. « Depuis lundi, le débrayage est total que ce soit ici au Mali comme dans les représentations diplomatiques d’où nous recevons quotidiennement le point sur la situation, à travers nos représentants », a confié le leader syndical. Partout, ajoutera Djibril Dansoko, le mot d’ordre est suivi, précisant que les grévistes prennent toujours le soin d’assurer le service minimum, conformément à la loi.
À notre passage hier au département des Affaires étrangères aux environs de 12h30 mn, les effets du débrayage étaient visibles. La cour de ce ministère de souveraineté était quasiment vide. Après un tour dans certains bureaux, nous rencontrions D.T au niveau du secrétariat du chef de cabinet. La dame a déploré, sous anonymat, une augmentation de ses tâches ordinaires du fait de l’absence de ses collègues. «Cette grève nous cause énormément de problèmes. Tout est pratiquement à l’arrêt surtout à cause des informaticiens qui observent scrupuleusement le mot d’ordre », a témoigné D.T.
Après quelques enjambées dans les escaliers, dans le couloir menant au secrétariat général du département au premier étage, nous avons croisé A.S, les bras lourdement chargés de courriers, il est planton. «Ce débrayage nous fatigue beaucoup. Le service minimum est assuré essentiellement par les chargés de mission nouvellement arrivés qui ne maîtrisent pas encore correctement tous les circuits », a fulminé notre interlocuteur. Toutes choses, selon lui, qui provoquent un entassement des courriers au niveau du secrétariat général.
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Il faut renvoyer tous ces nullards, ils ne servent a rien du tout et peuvent rejoindre Tieblen Konare-Drame le petit Monsieur de Boua le ventru IBK
« Chaque centime de ce peuple doit être judicieusement utilisé et je veillerai à ce qu’il le soit. Utiliser rigoureusement les deniers publics, c’est aussi réajuster le train de vie de l’Etat » a dit le Président de Transition, Chef de l’Etat, M MBA Dao, dans son discours de cadrage du premier conseil des ministres qu’il a présidé le vendredi 09 octobre 2020, alors que plus jamais les ambassades et consulats ne soient le centre de placement de militants et amis politiques qui non seulement émargent sur le budget de l’Etat sans rien faire mais de surcroit détournent impunément les budgets desdites ambassades à des fins autres
Quant à la nomination des Ambassadeurs, il doit aussi se faire dans le respect des textes en vigueur en privilégiant d’abord les carriéristes comme c’est le cas dans plusieurs pays où la mise en œuvre de la politique extérieure relève du Ministre des Affaires étrangères même si le Président de la République peut décider de nommer un quota bien défini ne dépassant généralement pas les 5% et dont le mandat une fois terminé, ne peuvent plus se faire prévaloir du titre
Il est plus que jamais urgent de mettre définitivement fin à de telles pratiques si l’on veut redonner à la diplomatie malienne ses lettres de noblesse en la dotant de ressources humaines qualifiées dont la carrière sera assurée comme tous les autres corps par un statut et un plan de carrière leur permettant d’évoluer en toute sérénité et en toute sécurité.
Il convient de préciser que tous ceux qui veulent faire carrière dans la diplomatie doivent accepter de s’intégrer audit corps par les voies règlementaires et d’y évoluer comme tout le monde selon le plan de carrière qui fixe les conditions d’accès aux emplois aussi bien dans les services centraux que les missions diplomatiques. C’est pour toutes ces irrégularités et autres abus du politique que les travailleurs des Affaires étrangères sont en greve de 144 heures depuis le 9 novembre
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