Alors qu’ils s’apprêtent à s’absenter de leurs bureaux trois jours à partir du 22 février, les employés du ministère des Affaires étrangères y compris les missions diplomatiques et consulaires n’écartent pas la possibilité d’aller en grève illimitée.
“Il est plus que temps de sortir de nos coquilles.” Cette déclaration d’Aboubacar Maïga, employé du ministère des Affaires étrangères, traduit la volonté du personnel à aller au bout de la lutte déjà entamée avec le gouvernement. Jeudi 16 février, ils étaient plusieurs à répondre à l’appel de leur syndicat dans la salle de conférence du département à Koulouba.
L’un d’entre eux dénonce l’attitude du gouvernement : “quand nous avons déposé notre cahier de doléances le 8 octobre, on nous a dit qu’ils l’ont perdu. Puis, nous l’avons déposé une deuxième et une troisième fois accompagné du préavis de grève. Mais toujours pas de réponse”. C’est pourquoi le syndicat libre des travailleurs des Affaires étrangères affirme n’avoir autre choix que de lettre exécution sa menace de grève de 72h le 22 février.
“On nous programme à être des mendiants”
Pour justifier le mot d’ordre de grève, le personnel des Affaires étrangères dénonce des conditions de vie et de travail précaires. “Nous ne pouvons pas imaginer qu’au 21ème siècle, nous n’avons que 40 000 FCFA de primes spécifiques sur nos salaires”, affirme Mamadou Kane, secrétaire général du syndicat. Avant d’ajouter : ” on nous programme à être des mendiants. ”
Autre point qui fâche, selon les syndicalistes, sur les 40 missions diplomatiques, seul neuf sont issus du rang des conseillers des Affaires étrangères. Parmi les consuls, un seul sur neuf.
Que veulent les grévistes ?
Au plan financier, ils exigent la relecture du décret portant majoration de l’indemnité d’équipement. Cela revient à accorder mensuellement entre 100 000 FCFA à 350 000 FCFA aux travailleurs en fonction de leur catégorie. S’y ajoute l’élargissement de l’indemnité annuelle d’équippement qu’obtiennent les fonctionnaires et agents du protocole de la République aux fonctionnaires des Affaires étrangères. Un impact financier qui se chiffre à 250 000 FCFA pour le personnel d’appui et à 900 000 FCFA pour un secrétaire général.
Les points de revendication, non exhaustifs, regorgent aussi l’adoption d’un texte accordant une indemnité de sujétion diplomatique annuelle de 400 000 FCFA aux fonctionnaires de catégorie “A” et une autre de 600 000 FCFA aux directeurs avec rang d’ambassadeur. Le maintien, pendant six mois du salaire des travailleurs rappelés en guise de mesure d’accompagnement, la restauration de la prime forfaitaire (15 000 FCFA) pour les agents bénéficiaires d’une formation à l’étranger et l’augmentation du budget même du ministère des Affaires étrangères.
Aboubacar DICKO / maliweb.net
😆 😆 😆 ,
Et de 3 alors a qui le tour si nos dirigeants requins crocodiles et vampires et leurs chefs super hyper vampires s’en mettent plein les poches ou envoient a l’exterieur…..
Alors reclamer vos parts…. Ou sont alors laeem et le cnj 😆 😆 😆 ……courage bandes de…
les travailleurs semblent ne pas savoir d’où provient leur misère: la valeur du point d’indice et le supposé plafonnement des indices selon les catégories que l’on nous a longtemps fait croire d’origine extérieure(banque mondiale et autres).
Qu’est ce que le Burguina que le mali n’a pas?
C’est l’intégrité. Merci
Du courage !
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