C‘est normal de lutter pour l’amélioration des conditions de vie et de travail, mais travailleurs du Mali, il faut faire son devoir :
– aller au travail à l’heure au lieu de 9h, 10h, …
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– arrêter les surfacturations lorsqu’on est en mission
– arrêter de faire traîner les dossiers pour un simple (acte) cachet
– les directeurs, soyez dans les bureaux,,, pendant l’heure du travail, il ne faut pas jongler d’autres affaires louches et privées
faire attention à nos sœurs et nos maman secrétaires
– les secrétaires, on joue trop à la dame de piques dans les ordinateurs quand l’état gagne un bénéfice , c’est pour l’état, n’allons pas construire nos villas avec les enseignants, les heures supplémentaires fictives, il faut arrêter c’est le résultat des travailleurs qui les paie, donc il faut bien travailler, si cela est fait on aura peu de problème, dit-on, seul le travaille libère.
Yacouba Dao
Que voulait dire IBK aux travailleurs de l’UNTM quand il disait, je cite: “Le pays a été mal géré”?
C’est dommage que le président de la république n’a pas précisé depuis quand le pays a été mal géré.
Mais si c’est pendant les régimes précédents d’Alpha Oumar Konaré et d’ATT on lui rappelle ce qui suit.
En ces temps de l”Ice Bucket Challenge” cette petite piqûre de rappel lui rafraîchira certainement la mémoire quelque peu malmenée sûrement:
I. La constitution du Mali, en vigueur aujourd’hui, dispose:
1. Dans son article 53:
“Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la nation et dispose de l’administration et de la force armée.”
2. Elle continue dans son article 54.
“Le Gouvernement est responsable devant l’Assemblée nationale dans les conditions et suivant les procédures prévues aux articles 78 et 79.”
3. Et poursuit dans son article 55
“Le premier ministre est le chef du Gouvernement : à ce titre, il dirige et coordonne l’action gouvernementale.
Il assure l’exécution des lois. Sous réserve des dispositions de l’article 46, il exerce le pouvoir réglementaire. Il est responsable de l’exécution de la politique de défense nationale.
Il peut déléguer certains de ses pouvoirs aux ministres.
Il supplée, le cas échéant, le président de la République à la présidence du Conseil et du Comité prévus à l’article 44.
Il le supplée pour la présidence du Conseil des ministres, en vertu d’une délégation expresse et pour un ordre du jour déterminé.”
Ces articles ci-dessus de notre loi fondamentale, nous apprennent que c’est le gouvernement qui mène la politique de la nation et est responsable devant l’assemblée nationale du Mali.
Mieux, que c’est le premier ministre qui est chef du gouvernement et c’est lui qui dirige et coordonne ses actions.
Il se trouve justement que sous Alpha Oumar Konaré, un certain IBK qui ressemble comme deux goutes d’eau avec l’actuel IBK à Koulouba, était premier ministre du Mali entre 1994 et 2000.
Donc pendant 6 ans il a dirigé et coordonné les actions du gouvernement du Mali et a engagé sa responsabilité devant l’assemblée nationale du Mali.
4. Continuons de voir ce dit notre constitution sur le gouvernement:
Article 56
“Les actes du premier ministre sont contresignés, le cas échéant, par les ministres chargés de leur exécution.”
Article 57
“Avant d’entrer en fonction le premier ministre et les ministres doivent remettre au président de la Cour suprême la déclaration écrite de leurs biens.
Cette déclaration fait l’objet d’une mise à jour annuelle.
Les dispositions de l’article 35 ci-dessus sont applicables aux membres du Gouvernement.”
Tiens, tiens, déclaration de biens, il serait intéressant que la cour suprême du Mali, nous publie la déclaration de biens qu’IBK lui a faite en 1994, quand il rentrait en fonction premier ministre pour qu’on puisse le comparer à ses biens d’aujourd’hui et analyser l’évolution et sa vraisemblance eu égard aux revenus légaux de sa famille.
Cela nous édifierait tous sur l’honnêteté et la probité de celui qui pointe du doigt aujourd’hui la mauvaise gestion de l’état au Mali.
5. De 2002 à 2007, le même IBK était président de l’assemblée nationale du Mali et de 2007 à 2012, député dans cette même assemblée.
Donc à cette période, les gouvernements du Mali étaient responsables devant lui et il pouvait à tout moment leurs interpeller sur la gestion du pays.
Mais IBK a-t-il été à l’initiative de combien de Motion de censure contre les gouvernements du Mali de 2002 à 2012?
La réponse est claire et nette: zéro, nada, que dalle!
Alors, j’ai une autre série de questions:
IBK ne savait-il pas que l’Etat était mal géré quand il fut premier ministre, président de l’assemblée nationale ou simple député élu à l’assemblée nationale du Mali?
S’il ne le savait pas étant aux affaires dans les hautes sphères de l’État, alors par quelle étrange magie il l’a su maintenant?
S’il le savait, pourquoi n’a t-il jamais rien fait de connu pour palier à cette mauvaise gestion du pays de part les pouvoirs constitutionnels qui lui étaient conférés?
II. Au cas où la mauvaise gestion évoquée par le chef de l’État date d’aujourd’hui, on lui rappelle, quand même, qu’il est président de la république du Mali investi dans ces fonctions depuis le 4 septembre 2013.
Mais de cette date à maintenant on lui a vu nommer (de son propre chef) puis donner sa “totale confiance” à deux premiers ministres qui ont eu en charge de diriger sa politique de la nation conformément à la constitution du Mali.
Donc je suis perplexe mes amis, comment peut-on donner une entière confiance à des premiers ministres dont la gestion publique serait mauvaise?
À moins que la mauvaise gestion dont parle IBK ne concerne pas son propre régime et date des régimes passés, ce qui nous renvoie aux questions déjà posées plus haut.
Qu’IBK nous donne donc plus de précisions sur comment le pays a été mal géré et comment son gouvernement actuel est incapable de satisfaire aux doléances des travailleurs de l’UNTM.
Nous attendons avec impatience les communiqués d’éclaircissement de Koulouba à l’endroit des maliens car nous n’avons pas compris.
Wa salam
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