BAMAKO (AFP) – mercredi 27 juin 2007 – 12h20 – La grève générale de 48 heures lancée mardi par le principal syndicat malien pour obtenir "une nette amélioration des conditions de vie des travailleurs", se poursuivait mercredi et était largement suivie à Bamako, a constaté un journaliste de l”AFP.
La plupart des administrations publiques et para-publiques de la capitale malienne étaient toujours paralysées mercredi et le mouvement s”est étendu à de nombreuses sociétés privées qui avaient pourtant ouvert mardi.
"Le premier jour de grève a été largement suivi à Bamako et à l”intérieur du Mali. Aujourd”hui (mercredi) le mouvement se poursuit partout, malgré les multiples tentatives de l”Etat de casser le mouvement", a indiqué à l”AFP Siaka Diakité, secrétaire général de l”Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), la centrale à l”origine du mouvement.
"Nous ne savions pas qu”il y avait grève hier. Nous rejoignons aujourd”hui (mercredi) le mouvement parce que nous voulons aussi une augmentation de salaire", a indiqué à l”AFP Oumou Touré, une assistante de direction dans une société privée de Bamako.
Un service minimum a été mis en place dans plusieurs établissements publics tels que l”Office de radio télévision du Mali (ORTM).
L”aéroport international de Bamako était en revanche toujours paralysé mercredi.
M. Diakité a indiqué que l”UNTM "étudie" l”éventualité de déposer "très rapidement un deuxième préavis de grève afin d”obtenir la satisfaction des revendications".
Les principales revendications de l”UNTM concernent l”augmentation du salaire des fonctionnaires et la baisse du prix de l”eau, de l”électricité, de l”essence et des produits de première nécessité.
La grève générale doit s”achever mercredi à minuit.
AFP
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