Loi portant statut du personnel enseignant : Les syndicats exigent un chronogramme d’exécution

0

Après l’adoption par le conseil des ministres du jeudi dernier du projet de loi portant statut du personnel enseignant de l’Enseignement secondaire, de l’Enseignement fondamental et de l’Education préscolaire et spéciale, le collectif des syndicats est monté au créneau  hier mardi 14 novembre 2017 pour exiger du  gouvernement  un chronogramme d’exécution de ce nouveau projet de  loi.

Ils étaient des centaines d’enseignant à prendre d’assaut le pavillon du Stade Omnisport Modibo Kéita pour écouter les leaders syndicaux. Au cours de ce meeting d’information, une première depuis la rentrée scolaire, le collectif a rappelé les accords intervenus à l’issue des travaux de la commission de conciliation. Il exige du gouvernement  l’établissement d’un calendrier d’exécution du nouveau projet de loi qui confère un nouveau  statut au personnel enseignant  de l’Enseignement secondaire, de l’Enseignement fondamental et de l’Education préscolaire et spéciale Ce statut, il faut le rappeler  a été obtenu le mardi 2 mai 2017 à la suite des négociations entre le gouvernement et les représentants des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre. Il a fallu des mois de grève au collectif des cinq syndicats pour obtenir gain de cause.  L’incidence de ce nouveau statut est estimée à environ 5,6 milliards de F CFA. Le dossier sera sur la table de l’Assemblée nationale pour validation dès l’ouverture des débats de la session d’octobre.

Les syndicalistes avaient un moment invité le gouvernement a adopté cette loi par ordonnance, chose qui n’a pas été du goût de ce dernier qui a préféré attendre l’ouverture des écoles pour faire passer cette loi. Le collectif menace l’Etat de rentrer en mouvement  une fois la lenteur constatée dans la démarche définitive de ce dossier qui a coulé plus d’encre.    Le collectif invite les militants à rester mobiliser jusqu’à l’aboutissement de ce combat.

Ousmane Daou                                              

Commentaires via Facebook :