L’interpellé : Le secrétaire général de l’UNTM

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Face à la mauvaise foi du Gouvernement : L’UNTM lance un ultimatum
Yacouba Katile, SG de l’Untm

Depuis quelques mois, l’Union nationale des travailleurs du Mali (Untm) a tout l’ère d’une coquille vide dans la mesure où la centrale syndicale peine non seulement à contrôler ses syndicats membres, mais aussi et surtout parce que ceux-ci (les syndicats nationaux) ont choisi de revendiquer en solo leurs droits.

L’Untm était pourtant bien en réussissant à mettre au pilori le gouvernement à l’occasion de la grève de 72 heures qu’elle avait déclenché en août 2014. Après un préavis de 72 heures a été encore déposé pour les 29, 30 et 31 octobre de la même année. Cette grève n’a pas eu lieu parce qu’un accord a été trouvé entre les deux partie (Untm-gouvernement). Il ressort de cet accord que pour ce qui concerne le taux de la valeur du point d’indice, le gouvernement consent à l’augmentation de 20% dont l’exécution sera échelonnée sur trois ans : augmentation de 10% pour compter du 1er juillet 2015, soit 365 FCFA avec effet rétroactif sur la période de janvier à juin 2015 ; 3% pour compter du 1er janvier 2016, soit 375 FCFA et une augmentation de 7% pour compter du 1er janvier 2017, soit 400 FCFA.

Depuis la signature de cet accord, c’est silence radio du côté de la bourse du travail… Et certains syndicats qui croient avoir été abandonnées à leur propre sort, se manifestent et décident de prendre leur destin en main.  Ainsi, l’on a assisté en 2015 à des mouvements de grève sectorielle du syndicat des impôts, de la santé et d’autres organisations syndicales. D’où l’interpellation du secrétaire général de l’Untm, accusé d’opérer un revirement spectaculaire, depuis le succès de la grève d’août 2014.

 

1 Qu’est-ce qui expliquent les mouvements de grève de certains de vos syndicats membres ?

2 L’Untm soutient-elle ces grèves ?

3 Que fait taire la centrale syndicale sur le non-respect des engagements par l’Etat ?

4 Les associations membres ayant courbé l’échine avec l’Etat encourent-elles des sanctions ?

5 Pourquoi le silence de l’Untm sur la cherté du coût de la vie et d’autres préoccupations des travailleurs maliens ?

6 Certains de vos militants vous accusent d’avoir retourné carrément votre « veste ». Qu’en est-il ?

7 L’Etat est-il en train d’honorer les engagements pris dans l’accord signé en octobre 2014 ?

8 Depuis la signature du protocole d’accord entre l’Untm et le gouvernement, quels sont les acquis et/ou les points satisfaits ?

 

Le gouvernement et l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM)  ont parvenu à un accord sur 17 points de revendications des travailleurs, après de longues et difficiles négociations. Mais depuis la signature de cet accord, c’est silence radio à la bourse du travail. Et les syndicats affiliés, par leur attitude, s’interrogent sur le sens de ce mutisme. Le secrétaire général de l’Untm est interpellé pour éclairer l’opinion sur les soupçons qui pèsent sur lui et naturellement sur l’ensemble de son bureau.

IM

 

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3 COMMENTAIRES

  1. Engagement est une dette et ca restera une dette. Ont souffre sous notre peau et notre âme. Ont veut une repose visible dans immédiat: Mr le secrétaire général !!! Il y plus de mange dans les familles, les enfant ne vont plus a l’école, ont n’a plus d’essence pour venir travaille, les p’tits déjeune ont n’a trouve pas. Donc il faut une réaction solide, vite et bien. 🙄 😳 😆

  2. Tous des profiteurs! A part le syndicat des impôts, tous ces mange mils ne sont là que pour se servir des militants comme marche pied! Nous savons que le secrétaire général des impôts Aly Daou a toujour refusé les nominations à des postes juteux afin de ne pas trahir la cause de ses militants de base! Ce qui est très rare à voir dans ce pays désormais habitué à la traîtrise! Djandjo à Aly et à tout le syndicat des impôts sans oublier les agents; cheville ouvrière qui refusent à présent de toucher à la prime 2014 et 2 trimestres de fonds communs jusqu’à ce que les conditions du partage soient clarifiées entre eux et les patrons qui se donnent habituellement la part du lion!

  3. Depuis le départ de chiaka Diakite on sent plus cette centrale avc l ‘opa du réseau mafieux de la Douane dans les hautes sphères de l Etat
    la centrale syndicale était un garant de la démocratie et de la bonne gouvernance.
    c etait une erreur monumentale des travailleurs qui ont chosi un douanier pour prendre la tête du syndicat.la centrale est a l image de la classe politique dont la douane est le reflet parfait.
    cette centrale ne sera plus celle qu on a connu soucieuse de defendre .des valeurs republicaines.Chaka et son equipe était les derniers remparts de la République et proche des préoccupations du peuple.le douanier est venu avc ses methodes et moyens douteux et le resultat est là. on entend ce syndicat sur rien..
    la centrale va a sa perte.Aux syndicats categoriels ou sectoriels de prendre leur destin en main

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