LICENCIEMENTS A TRANSRAIL: LES REGLES DE LA DISCIPLINE APPLIQUEE !

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Le licenciement de la dizaine de travailleurs à Transrail est manifestement un sujet clos pour la direction de la société. Une décision d’autant plus irrévocable, que les intéressés ont été confondus de fautes lourdes par la justice. Et qui, pire, se sont livrés à des actes de sabotage après leur suspension. Toute chose qui a accéléré leur remerciement.
 Ce n’est pas le rôle d’un syndicat d’imposer des licenciés pris en faute à une société. » a déclaré un cadre de Transrail. « L’Untm n’est jamais venue à la rencontre de la société. C’est plutôt Transrail qui va vers l’Untm » a martelé un autre cadre, qui se dit surpris par certaines prétentions qu’il a vite assimilées à du zèle. Et de poursuivre, ‘’la société n’a pas d’instructions à recevoir d’un syndicat. A la direction de Transrail, on est plus que surpris par les déclarations mensongères selon lesquelles, le secrétaire général de l’Untm a rencontré la direction de la société et a ordonné leur réinsertion’’.
Approché par nos soins, la direction persiste et signe : ‘’ nous n’avons pas reçu l’Untm encore moins discuté avec eux. Les agissements qui se trament par ceux qui sont considérés comme des saboteurs n’intimideront pas la société. Nous travaillons pour le profit, si des individus mal intentionnés se permettent de saboter nos actions, on ne peut qu’appliquer les sanctions disciplinaires qui s’imposent.’’
Dans les couloirs de la société, le mécontentement de certains travailleurs est perceptible. Car, nombre d’entre eux pensent que la quiétude de la société est troublée par une poignée de personnes, d’ailleurs prises en faute grave. On reconnaît au sein des travailleurs que des actes indignes du cheminot modèle ont été déplorés durant les périodes de grève. Lesquels actes de sabotage ont légitimement provoqué l’ire de la direction.
Selon nos sources, après avoir tapé à toutes les portes sans satisfaction, les saboteurs, qui ne savent plus où donner de la tête, se sont confiés au secrétaire général de l’Untm.
A la direction, après avoir signé les lettres de suspension et de licenciement, on écarte toute négociation tendant à faire machine arrière. Car, ils ont déjà été remplacés par des anciens déflatés de la défunte Régie des chemins de fer du Mali.
Et dire qu’à l’origine, ce sont les syndicats qui étaient les premiers à soutenir la consession du chemin de fer en particulier. Comment comprendre que les mêmes syndicats puissent oeuvrer à semer la discorde dans une société qu’ils sont censés défendre.
 Malheureusement, ils se sont illustrés à défendre un groupuscule d’individus considérés comme des saboteurs au détriment de plus de mille cinq cent travailleurs. Non, la raison doit prévaloir.
Affaire à suivre.

A H MAIGA

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