Le Ministre de la Fonction Publique en mauvaise posture : Le Comité Syndical des Services du Travail (C.S.S.T) en grève de (96 heures) à partir du 21 au 25 Mars.

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Le Comité  Syndical  des  Services  du  Travail  (C.S.S.T) a déposé un  préavis  de  grève de 96 Heures sur la table du Ministre de la Fonction publique suite à la non satisfaction de leurs doléances qui trainent à son niveau.

Le Comité  Syndical  des Services  du  Travail  (C.S.S.T)  décide d’aller en grève  de 96h, après l’échec  des  72 heures  déclenchées  au  mois de  février  dernier. Selon le secrétaire  général du comité syndical des services du Travail  M. Sékou Bagayoko l’objectif du comité n’était pas d’aller en grève,  mais de chercher toujours une autre  solution avant de déclencher  la grève  et  d’en programmer  d’autre qui commence du 21 au 25 Mars.

Aujourd’hui la direction nationale et régionale  des services du travail  dans les  conditions les plus pénibles. En ce 21ème siècle, il est inadmissible que travailler sur l’ordinateur et avec une bonne connexion sur internet soit un luxe. Fort des mauvaises conditions de travail que le comité syndical du CSST a décidé de rencontrer le Ministre de la fonction publique, l’UNTM pour présenter  leurs doléances afin de trouver une solution à ce problème.

Le comité syndical   des  Services  du  Travail  (C.S.S.T) revendique : l’application immédiate de tous les points d’accord du Protocole de 2011 signés entre le Gouvernement de la République du Mali et le Comité Syndical des Services du Travail y compris le rappel des primes octroyées en vertu de ce protocole (20 000 FCFA pour la catégorie A, 10 000 FCFA pour la catégorie B, 5 000 FCFA pour la catégorie C et 2 500 FCFA pour les catégories E et D), la dotation des Services du Travail (DNT, CNLTE et DRT) en moyens matériels, financiers importants et en personnel qualifié et l’augmentation substantielle des crédits de fonctionnement des Services du Travail qui ne font que diminuer d’année en année; la nomination d’au moins deux Conseillers Techniques en charge du Travail et du Dialogue Social parmi les Administrateurs du Travail et de la Sécurité Sociale ; la dotation des Inspecteurs et Contrôleurs du Travail et de la Sécurité Sociale en tenues de travail conformément à l’article 10 du décret n°2012-011/P-RM du 18 janvier 2012 portant statut particulier des administrateurs et Contrôleurs du Travail et de la Sécurité Sociale et la dotation de tous les agents des Services du Travail (DNT, DRT et CNLTE) en cartes professionnelles ; le respect et l’amélioration du cadre de formation existant et la mise en place d’un plan de formation diplômant pour les cadres des Services du Travail ;  la dotation des Services du Travail (DNT, DRT et CNLTE) en véhicules de mission et engins à 2 roues et la prévision d’une ligne budgétaire pour leur entretien régulier ; chaque structure doit disposer de : DNT : 6 véhicules et 10 motos ;  DRT-Bamako : 4 véhicules et 10 motos ;  les  autres DRT : 3 véhicules et 6 motos pour chacune ;  CNLTE : 3 véhicules et 6 motos ; la sécurisation et l’entretien des locaux des Services du Travail ; la prise en charge des travaux des commissions de conciliation des conflits collectifs et de négociation des conventions collectives ; le paiement régulier des frais de mission des agents des Services du Travail et le rappel des frais des missions déjà effectuées ;la dotation des agents de la DNT, des DRT et de la CNLTE en carburants et en produits de consommation ainsi que la dotation en équipements de bureau, en équipements informatiques et la connexion à internet de tous les Services du Travail ; la délocalisation de la Direction régionale du Travail du District de Bamako.

Par ailleurs le secrétaire  général  M. Bagayoko  soulignera  que, si ces points ne sont pas satisfaits, le Comité Syndical des Services du Travail (C.S.S.T) déclenchera une grève de quatre-vingt-seize  heures (96 heures), soit quatre (04) jours, allant du lundi 21 à 00 heures au jeudi 24 mars 2016 à 00 heures sur l’ensemble du territoire national. Le travail reprendra le Vendredi 25 mars 2016 à 00 heures. Il a  rassuré leur disponibilité aux négociations.

Boubacar Diam Wagué

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Le Secrétaire général du Ministre de l’enseignement supérieur Pr  Bréhima Kaména  a  présidé  le  5ème conseil d’administration de l’Ecole Normal e  d’Ingénieur  hier 8 Mars  2016. C’était dans la salle MultiMedia, en présence du Directeur Général  de l’Ecole M. Mamadou   S  Diarra.

L’objectif de cette session était de discuter sur  le rapport d’activités de l’année académique 2014-2015 ; le procès-verbal  de la 4ème session du conseil d’administration tenue le 12 février 2015 ; l’état d’exécution des recommandations de la 4ème session du conseil d’administration ; le contrat de performance de l’ENI-ABT au titre de l’année académique  2015-2016 ; le compte de gestion 2015 ; le projet de programme d’activités et le projet de budget 2016 ; les délibérations.

M.Bréhima Kaména représentant  du Ministre de l’Enseignement Supérieur, dira que cette session se  tient à un moment où les partenaires techniques et financiers renouvèlent  leur  confiance  à notre pays, grâce au climat de  l’apaisement et  de  la stabilité  qui est  en cours. Ce partenariat se justifie à travers l’apport financier  que  la banque mondiale vient d’apporter à l’enseignement supérieur (PADES). Pour lui ce fonds permettra de garantir la qualité de la formation, la pertinence des enseignements et la réputation de l’école ; mettre en place une gouvernance partagée entre tous ces acteurs  (direction, enseignants….) ; développer la recherche et les activités génératrices de revenus.

L’Ecole Normale d’Ingénieur dispose d’un personnel d’enseignant de qualité dont 61 soi 52,70%, avec 3 femmes et 9 doctorants en formation en dehors  du Pays. Elle fournit également de gros efforts pour la dotation de son laboratoire en matériels moderne répondant aux critères internationaux.

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