APA – Bamako (Mali) L’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM), la principale centrale syndicale du pays, a appelé mercredi, à Bamako, à une grève générale de 48 heures à partir de mardi prochain estimant avoir échoué à obtenir une augmentation générale des salaires.
Les négociations entamées, depuis plus d’un an, avec le gouvernement et le Conseil national du Patronat, n’ont pas débouché sur des « avancées notables », a notamment déclaré le secrétaire général de l’UNTM, M. Siaka Diakité.
S’exprimant au cours d’un point de presse, M. Diakité a fustigé la flambée actuelle des prix des produits de première nécessité sur le marché malien, avant d’en appeler à l’observation de la grève "par l’ensemble des travailleurs".
L’UNTM (est l’une des deux centrales syndicales du Mali), exige principalement une augmentation générale de salaires "pour tous les travailleurs maliens", que l’employeur soit l’Etat ou le privé.
La baisse des factures d’eau, d’électricité, de téléphone, des produits pharmaceutiques, des hydrocarbures ainsi que la publication du bilan des privatisations, figurent en bonne place, sur sa plate-forme revendicative de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali .
Se montrant très préoccupé par la montée fulgurante des prix de plusieurs produits de première nécessité, le gouvernement malien avait, il y a une dizaine de jours, rassuré la population en souteant qu’il n’y avait nullement « péril en la demeure ».
AT/ib/APA
20-06-20
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