La commission centrale de suivi des recommandations de l’UNTM est décidée à aller au congrès le 15 mars prochain quelles qu’en soient les conditions. Et cela pour éviter un vide syndical au sein du comité exécutif. Les membres l’ont fait savoir lors d’une conférence de presse, vendredi 7 mars dernier dans la cour de la bourse de travail, sous la conduite de Tidiane Diallo, président de la commission.
« Nous irons à ce congrès parce que les hommes et les femmes de l’UNTM en ont décidé ainsi surtout avec la volonté des 13 syndicats qui nous composent », ont déclaré les membres de la commission centrale de suivi des recommandations de l’UNTM. Ils accusent un groupe du bureau exécutif actuel d’avoir pris ce congrès en otage.
Après plusieurs reports de la tenue du 12è congrès, la tension a monté d’un cran au niveau de la branche syndicale de l’UNTM.
Elle vient d’exiger l’organisation du 12e congrès le 15 mars prochain. Selon le président Diallo, depuis l’expiration du mandat du bureau actuel, la centrale syndicale est plongée dans l’illégalité totale. « Suite aux évènements de mars 2012, l’ensemble des membres de l’UNTM dans un sursaut de patriotisme avaient accepté le sacrifice d’attendre un climat apaisé avant d’exiger la fin de l’illégalité du bureau actuel à travers l’organisation d’un congrès. Et depuis, un groupe du bureau actuel ne cesse d’user de ruses et de manœuvres dilatoires pour renvoyer l’organisation de ce congrès.
Les 17, 18, 19 et 20 décembre 2013 étaient les dates retenues pour le troisième renvoi consécutif. C’est pourquoi, le conseil central, instance statutaire supérieur au bureau exécutif et dirigeant les activités entre deux congrès, a pris comme résolution ferme, l’organisation irrémédiable du 12e congrès à la date du 15 mars prochain », a expliqué M. Diallo. Parlant de l’affaire du Syntade, ils diront que cette affaire est close.
Par Drissa Togola
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