Installée le 5 juin dernier sur fond de crise : La section UNTM de l’INPS déjà contestée

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Le bureau de la section UNTM, mis en place le jeudi 5 juin dernier, a aussitôt fait l’objet de contestation car jugé illégal par des membres du bureau de la section syndicale qu’il est censé remplacer et dont le mandat court jusqu’en …2017.

 

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Mme Sidibé Dédéou Ousmane

Pour les membres du bureau de la section UNTM de l’INPS, installé le 12 février 2012 en présence des responsables de l’organe dirigeant de la Centrale syndicale, il n’y a aucune ambiguïté : seul ce bureau, dont sont membres des personnalités telles Doulaye Dembélé et Pankassi Théra, est le seul légal car il a été élu de manière démocratique par l’ensemble du personnel syndiqué appartenant à l’UNTM. Une élection qui a eu lieu, d’après des membres dudit bureau, en présence notamment de Siaka Diakité, représentant alors le Syntad, Maouloud Ben Kattra, alors secrétaire général de la Douane et Tidiane Coulibaly du Syndicat national de la police à l’époque. Aussi, grande fut la surprise des membres de ce bureau de voir installé, le 5 juin dernier, un autre bureau – qualifié par eux de parallèle -, alors que le mandat du bureau – que le bureau dit parallèle est censé remplacer – court jusqu’en…2017.

 

En plus le bureau en question n’a pas non plus démissionné. Raison pour laquelle ils contestent la légalité du bureau du 5 juin et qualifie sa mise en place d’acte illégal voire de provocation.

 

En effet, les membres du bureau du 12 février 2012 disent ne rien comprendre qu’un tel bureau ait pu être installé alors qu’un autre existe déjà. A ce niveau, ils interpellent les dirigeants de l’UNTM sur cette situation.

 

La direction de l’INPS étant elle-même interpellée sur la question car il s’agit d’œuvrer afin que la paix sociale ne soit perturbée au sein de cet établissement jusque-là à l’abri des soubresauts à caractère syndical ou autre. S’agissant du bureau du 5 juin dernier, il semblerait qu’aucun délégué des régions n’a participé à l’assemblée générale qui l’a mis en place. La violation des textes, évoquée par les membres du bureau du 12 février 2012, pourrait, selon des sources concordantes, conduire ceux-ci à porter l’affaire devant la justice. Cela si, toutefois, la direction de l’INPS et la centrale syndicale n’arriveraient pas à régler la question. D’ores et déjà, c’est du rififi au sein de la section UNTM de l’INPS où les militants se demandent à quel saint se vouer désormais. Depuis la mise en place du bureau dit parallèle, on assiste, en effet, à une forte mobilisation des agents dans différentes structures de l’établissement dans le but de consolider la position de telle ou telle partie. Il s’agit maintenant de savoir à qui reviendra le dernier mot ? Et si le clash auquel tous les observateurs s’attendent désormais pourra être évité. Nous y reviendrons.

Mamadou FOFANA

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