La Confédération Syndicale des Travailleurs du Mali (CSTM) a organisé une conférence de presse dans ses locaux, le samedi 13 Décembre 2014. Au cours de cette conference,le secrétaire général de cette centrale syndicale, Hammadoun Amion Guindo, a, sans langue de bois, fait l’autopsie de la « gestion catastrophique » du pouvoir du président Ibrahim Boubacar Keita et son gouvernement. Selon lui, dans l’histoire du Mali indépendant, jamais on a assisté à un telle dérive gouvernementale. Il a, en outre, dénoncé les libérations incessantes des terroristes et les négociations d’Alger.
« Nous n’avons jamais assisté à une telle dérive gouvernemental depuis l’indépendance du Mali. Depuis sa prise de fonction, le président Ibrahim Boubacar Keita n’arrive pas à poser les jalons d’un Etat dont les 77% des maliens qui lui ont fait confiance aspirent. Au lieu de s’adonner aux chantiers vitaux, il opte pour son confort personnel (achat d’avion au prix fluctuant, surfacturation) à la cooptation des irrédentistes au sein de son regroupement politique, à la libération incessantes des otages », a déclaré, lors de la conférence de presse, le secrétaire général de la CSTM Hammadoun Amion Guindo, visiblement courroucé par les premiers pas vacillants du président Ibrahim Boubacar Keita. Quant aux négociations en cours à Alger, il a fait savoir que ces négociations ne sont qu’un prolongement de la visée des Français de vouloir occuper le territoire national et cela date de 1957, rappelle-t-il. « Elles (les négociations) sont pour une réinstallation de l’ancienne puissance colonisatrice au septentrion malien pour des raisons économiques et géostratégiques et les maliens n’accepteront jamais une telle humiliation », ajoute-t-il. selon lui, l’envahissement du septentrion malien par des bandits de tout acabit est le fait des français et il faut que les maliens comprennent que la France n’était pas venue pour libérer le Mali mais plutôt pour libérer le MNLA qui se trouvait coincé entre le MUJAO et ANSAR-DINE. A la CSTM, nous dressons un bilan catastrophique de la gestion d’IBK, sur le plan économique c’est un désastre. Si nous avons été humilié à Kidal, à Bamako nous avons été trahie », a-t-il lancé. Pour sa part, Assibit Ag Akado du collectif des acteurs de la société civile, a indiqué que les autorités actuelles du pays sont téléguidés depuis l’extérieur et qu’il est grand temps qu’ils se réveillent de leur sommeil chronique pour poser les jalons d’un Etat malien fier et resplendissant. Il a laissé entendre que le vaillant peuple malien a pu vaincre le régime autocratique et sanguinaire du général Moussa Traoré, et qu’il est prompt à rééditer le même exploit si les autorités actuelles cèdent face aux irrédentistes du Mnla qui ne représente qu’une infime partie des touaregs du nord Mali.
Moussa Samba Diallo
Sikasso n’a rien compris et il a la memoire courte.Qui etait a l’avant garde de la lutte pour la democratie au Mali en 91? N’etait-ce l’UNTM.Quand un syndicat parle de mal gouvernance, il est bel et bien dans son role.C’est ainsi partout le monde.
Mr guindons doit rester a sa place les syndicaliste non pas a faire de la politique le devoir des syndicats est de défendre le droit des travailleurs mais au mali ils se croit tout permit la gestion du n est pas de leurs ressort surtout amion guindons est impliquer dans le problème des personnes incrimine pour avoir agresser dioncounda traore
Sikasso je suis d’accord avec toi quand tu dis que le sieur Guindo est presume implique dans les evenements qui ont conduit a l’agression du president Djonkis. Mais je ne suis pas d’accord quand tu essayes de faire une differenciation entre le syndicaliste qu’il est et le politique. Les 2 cherchent en principe a preserver les interets de la population meme si pour le second est plus pousse. Alors je ne vois pas qu’est-ce qui te derange dans sa demarche.
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