La célébration de la fête du travail, vendredi 1er mai 2015 à la place des Angevins 20 (sise à Bagadadji), a été mise à profit par le secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (Cstm), Hamadou Amion Guindo, pour tirer à boulets rouges sur le régime IBK. « Le Président de la République, Chef de l’Etat et Président du conseil Supérieur de la Magistrature prend des actes qui violent les lois, malgré la séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire consacrée par la constitution », a déclaré d’entrée de jeu M. Guindo. Avant d’ajouter : « il n’accorde aucune importance aux décisions de justice, des criminels de guerre sont libérés sans être jugés. La corruption est à ciel ouvert et dans l’impunité totale aujourd’hui plus qu’hier. Aussi s’interroge-t-il en ces termes : « Quel message envoie-t-on ainsi à la famille judicaire ? Que veut-on dire au peuple malien ? ». Le président de la Cstm estime que : « nous devons ensemble reconnaître que ce comportement a fini par saper l’enthousiasme du peuple, effriter la confiance aux dirigeants et entamer leur crédibilité ». Selon lui, l’actuel régime excelle dans la carence et le mépris des décisions de justice par le Chef suprême de la magistrature, Ibrahim Boubacar Kéïta. Incapable d’apporter à la population les services auxquels elle aspire, le gouvernement crée des frustrations. «Ces frustrations de la population dues aux carences de l’Etat sont ressenties dans tout le pays», indique M. Guindo.
En ce qui concerne la signature prochaine de l’Accord, le Sg de la Cstm a été sans équivoque : «le gouvernement s’apprête à signer un énième accord d’Alger la Cstm tout en ayant conscience que personne ne détient le monopole de la vérité estime que cet accord est très dangereux pour notre pays ».
Quelle région sera la prochaine cible ?
Le Sg de la Cstm, Hamadoun Amion Guindo, n’a pas manqué de montrer son inquiétude par rapport au contenu du document d’Alger. « Cet accord n’est pas bon. Nous le dénonçons et le rejetons. Nous souhaitons ne pas encore avoir raison, mais nous constatons avec inquiétude la répétition des faits », a-t-il soutenu. Avant de rappeler : « en 2006 c’était l’accord d’Alger pour la restauration pour la paix, la sécurité et du développement de la région de Kidal’’. Nous l’avions dénoncé parce que nous estimions que dans cet accord il y avait tous les éléments constitutifs d’un Etat de fait qui ne disait pas son nom ». Aujourd’hui, poursuit le Sg de la Cstm, certains l’appellent ‘’Azawad’’. « Dans ce nouvel accord, Azawad a intégré la région de Gao et celle de Tombouctou. Quelle région sera la prochaine cible ? », a conclu M. Guindo.
Aliou Touré
Vous pouvez ne pas etre d’ accord avec lui , laisser le dire ce qu’il pense etre la solution .C’est dans la contradiction d’idee que s’erige la meilleure voie a suivre .
Tu fermes ta sale gueule, si tu n’as rien à dire, égoïste, apatride. Nous voulons la paix. Sinon on va déménager ta famille au nord comme ça tu vas comprendre les douleurs. Imbécile, on est fatigué de tes agissements apatride, avide de pouvoir.
Mr Guindo le syndicalisme n, est pas de tout saboter, i faut avoir le courage d, apprécier les autres, les accords précédents que dis-tu de leurs contenances où tu n, étais pas au Mali si réellement tu n, à rien ferme là les maliennes et les maliens ont trop soufferts de vos éternels prises de position
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