Le 1er Mai de chaque année notre pays à l’instar des autres pays du monde célèbre la fête internationale du travail. Cette année compte tenu du contexte particulier la CSTM a jugé nécessaire de commémorer cette fête à travers une conférence de presse. La conférence était animée par le secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM), Hamadoun Amion Guindo. Il était entouré pour la circonstance par plusieurs membres du Comité exécutif national de la CSTM.
La CSTM est née dans la douleur et de la volonté des femmes et des hommes le 20 décembre 1997 au centre islamique d’Hamdallaye a rappelé Hamadoun A. Guindo. Selon lui sa structure n’était pas la bienvenue dans l’arène sociale car, dit-il ses fondateurs étaient traités de fous compte tenu des pressions politiques et du manque de cas précédent et surtout de liberté. «Les épris de justice sociale que nous sommes, expulsés des locaux de la bourse du travail, pensaient trouver refuge au centre islamique d’Hamdallaye. Mais après trois rencontres, nous y avons été également expulsés» a déploré le patron de la CSTM.
Pour M.Guindo il a fallu attendre l’année 2004 pour que le premier ministre Ahmed Mohamed Ag Hamani prenne la décision de prendre en charge la location d’un bâtiment conformément à la législation en vigueur. Cette avancée n’a pourtant pas mis fin aux actes antisyndicaux et discriminatoires a l’endroit de la CSTM, s’est plaint le premier responsable de la structure.
Malgré toutes les brimades injustifiées et des actes discriminatoires des autorités, la CSTM est aujourd’hui à plus de 15 fédérations et syndicats affiliés, après l’adhésion du syndicat national des travailleurs de la douane (SNTD), du syndicat national des fonctionnaires de la protection civile, des syndicats des Centres hospitaliers universitaires de Gabriel Touré, du point G et des travailleurs des différentes mines, s’est félicité M.Guindo.
A en croire le secrétaire général, la centrale de sa création à ce jour mène son combat sur trois fronts entre autres : le front gouvernemental, le front syndical national et celui de la défense des droits et libertés.
Le patron de la centrale syndicale a déclaré que ses prises de positions n’ont pas pour vocation de remettre en cause le processus de développement de notre pays ; mais plutôt d’alerter les pouvoirs publics en vue d’améliorer la gouvernance et d’assurer une meilleure gestion des ressources nationales. La CSTM s’est engagée non seulement à donner une réponse aux préoccupations des populations en général et de ses membres en particulier, mais aussi à développer un partenariat fécond au plan national et surtout international a conclu M.Guindo.
Boubacar PAITAO
la place de Mr guindo est la prison
car son sursis aux niveaux du tribunal de première instance de commune III du district de Bamako dans l’affaire d’agression de Dioncouda TRAORE à été un cadeau pour lui cette fois si la justice doit l’applique la lois
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