Grève répétitive des syndicats : Quand le gouvernement Modibo Keïta montre ses limites

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Le pays va mal et très mal. Depuis un certain temps, en plus de l’insécurité grandissante, du Nord au centre, les syndicats de la santé et des ordres d’enseignement sont en grève illimitée. La situation perdure sans que le gouvernement Modibo Keïta ait la moindre solution.

 Le Mali ressemble aujourd’hui à un pays fantôme. Rien ne va. La souffrance et le désarroi sont visibles sur le visage des Maliens. Ces derniers ont leur «un mois sans soin et sans éducation». Un mois de  déni de leurs droits à la santé et à l’éducation pourtant garantis par la constitution du 25 février 1992.

Après la grève illimitée du syndicat autonome de la magistrature, les autres syndicats, plus précisément ceux de la santé et de l’éducation, rivalisent pour revendiquer leurs droits. Comment peut-on laisser aller en grève pendant un mois ces secteurs aussi importants pour le développement d’un pays, s’interrogent beaucoup de personnes.

En effet, aucune initiative sérieuse n’est prise par le gouvernement de Modibo Keïta pour arrêter l’hémorragie. À chaque rencontre avec les syndicalistes, le gouvernement est incapable de faire de proposition allant dans le sens de l’apaisement. C’est pourquoi, en plus des grèves des syndicats signataires du 15 octobre 2016(Syldef, Syneb, Synesec, Synefct, Fenarec et Sypesco), qui ont d’ailleurs marché le mercredi 5 avril pour demander au gouvernement de respecter ses engagements, de la grève illimitée du syndicat de la santé, le syndicat national de l’enseignement supérieur vient à son tour de durcir le ton en décrétant une grève illimitée.

Face à l’insouciance et à l’incompétence du gouvernement à apporter une solution à toute ces grognes sociales, les populations continuent à prendre leur mal en patience. Les hôpitaux sont bourrés de malades sans assistance. Plusieurs morts ont été enregistrés à cause de la grève du syndicat de la santé. Aucun cadre de dialogue réel n’a été entrepris par le gouvernement.

Le hic dans tout ça ce que la principale organisation de la société civile et les leaders religieux observent un silence radio. Dans ces derniers jours, trois mouvements, à savoir  Biprem,’ Trop c’est trop’  et  ‘Y’en a marre’  ont organisé des sit-in pour inviter l’Etat à prendre le problème à bras le corps. Malick Konaté, porte-parole du mouvement ‘Trop c’est trop’ explique que ces grèves occasionnent d’énormes souffrances aux Maliens. «Nous demandons au gouvernement de mettre fin à ces souffrances», a-t-il déclaré.

En tout cas, encore le mardi 4 avril, un nouveau mouvement dénommé «Tarata Wulen (mardi rouge) a été lancé à Bamako. Il s’agissait d’exiger avec dignité le respect strict et sans délai de notre droit à la santé et à l’éducation qui sont conférés par la constitution du 25 février 1992.

En tous les cas, ces multiples grèves illimitées ont considérablement paralysé plusieurs secteurs d’activités et continuent de causer des dommages aux populations. Le gouvernement est interpellé à trouver rapidement une solution, car la situation est inacceptable et intolérable.

 Diango COULIBALY

 

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2 COMMENTAIRES

  1. SE Modibo KEITA, ancien premier ministre sous IBK appartient désormais à l’histoire qui retiendra de lui, un homme incapable, qui ne peut brandir aucun acte concret réalisé par lui au bénéfice du peuple. Il s’en est allé comme il est arrivé. Deux ans à la Prinature, la mission principale de cet homme respecté par les maliens n’a pas comblé les attentes. Il a été tout de même un bon garde meubles, au service exclusif d’IBK seul. Aucun démocrate convaincu ne regrettera Modibo KEITA. J’allais oublier, la CMA se souviendra toujours de ses biens faits, au détriment de la grande majorité des maliens.

  2. Oh! Que c’est dommage que dans un pays des syndicats soudoyés par l’ennemi qui veut diviser notre pays pour avoir une main mise sur nos ressources pour refuser le dialogue et la résolution de la crise de la grève des médecins. Si le gouverment est prêt à accepter une augmentation de salaire de 30% pour le moment avec revu à la hausse plus tard, n’est ce pas là une proposition concrète de sortie de crise? Quel syndicat qui veut le bien de ses malades refuserait cette offre. Il faut que les maliens se lèvent, surtout les médecins qui naïvement sont entrain de se faire embarquer dans ces histoires de grèves illimités pour faire mal au gouvernement qui refuse de ceder un iota du territoire national. N’importe quel malien qui a un peu de patriotisme , surtout n’importe quel médecin qui veut garder ce pays UN ET INDIVISIBLE doit accepter cette offre piur mettre fin à cette soi-disant crise qui ne fait que détourner les maliens de l’essentiel, c’est à dire, installer les autorités maliennes dans le Nord et garder les frontières de 1960. Car, c’est de cela qu’il s’agit! Aussi, quel médecin voudrait suivre un chef de syndicat qui réclame des millions pour lui même afin de lever le mot d’ordre de grève? Où est la défense des droits des médecins dans ça? Médecins naïfs et pourrais-je dire niais et sots qui suivent un mouvement en faisant fi de leur devoir premier de sauver des vie! La querelle n’a jamais rien résolue et est contre nos valeurs societales profondes qui sont bafouées par ces mêmes syndicalistes. Le peuple malien a toujours été un peuple de dialogue et l’affrontement absurde ne résoudra aucun problème, mais au contraire? Que ces médecins feflechissent un peu, si ce n’est au Mali, aucun médecin de service publique n,a de cabinet privé vers lequel il dirige les malades pour leur donner un meileur soin en prenant le salaire de l’état sans vraiment travailler. Il faut que les jeunes comprennent les vrais enjeux au lieu de se laisser distraire par des messages et des journaleux qui n’ont aucun sens de l’analyse des situations, aucune déontologie, aucun sens de la mesure…. pour nous titrer que le gouvernement a échoué! Savent-ils que si le gouvernement a échoué c’est tout le peuple malien qui a échoué a gardé notre pays UN ET INDIVISIBLE! Savent-ils seulement que le gouvernement ne peut pas être séparé des enfants du Mali et que les actions du gouvernement de donner des institutions fortes à ce pays assassiné par ses propres cadres insouciants, doivent être soutenues et encouragées pour que plus jamais la corruption soit banit de nos institutions, pour que le peuple puisse sentir les effets du développement de Kidal à Kayes et non que des nantis à Bamako continue de se partager le gâteau Mali entre eux à Bamako, tandis que le peuple croupis dans la misère à Taoudenit et ne peut même pas avoir de l’eau propre à boire pour ses enfants alors que le cadre son enfant étudie au Canada ou au USA! C’est cela le vrai combat que ce gouvernement essaie de mener avec les moyens du bord en plus d’empêcher la division programmer de notre cher pays. C’est cela le vrai combat et les chefs syndicalistes qui font des réunions clandestines avec les consulats et ambassades des pays ennemis, il faut leur dire que le combat du peuple du Mali n’est pas de s’associer aux ennemis du peuple et pretendre que l’on veut les biens des médecins ou des enseignants. Non, non, et NON, naïf maliens de Bamako et journaleux, ouvrez donc vos yeux et regarder le plan de mise à mort programmé de tout gouvernement qui s’oppose à la partition du Mali et comprenez que les chefssyndicalistes sont là pour aider les ennemis du peuple malienet non vous qui les suivez aveuglément! Demandez à ce Kanté combien de millions il a demandé pour lui-même et parce que le gouvernement refuse de lui payer cette rançon, il prend tout une bande de médecins insconscients en otage pour maintenir une grève pour satisfaire son petit ego personnel et n’en a cure du bien de ces médecins au nom desquels il dit agir! Ah que le Mali ne s’arrête pas à Bamako et les combines malsaines faites pour qu’il n’y ait plus de gouvernement afin que nos ennemis finissent de prendre notre pays et la partager en deux! Reveillez-vous enfants veritables du mandé et dites à ces syndicats de nous foutre la paix et qu’unpays se bâtit dans le dialogue et non l’incitation à la violence, l’assassinat de ses futurs enfants, avenir du pays. Que ceux qui ont des oreilles pour entendre puissent entendre! Que ceux qui ont des yeux pour voir, puissent voir! Que ceux qui ont des bouches pour parler, parle! L’histoire jugera de que cette génération a contribué dans la construction de notre faso et aussi dans sa destruction. Les premiers seront dans les délices et les derniers dans les tourments puisque toute personne qui fait mal aux enfants de Dieu sur la Terre paiera, tôt ou tard, si ce n’est lui, ce sera sa descendance.

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