Le syndicat national de l’administration d’Etat (Syntade) vient d’observer une grève de 72 heures qui a pris fin le vendredi dernier.
Le mouvement des administrateurs aura été un franc succès, selon un constat général. Par ce mouvement, le Syntade dénonce surtout l’adoption de la loi « portant prévention et répression de l’enrichissement illicite en République du Mali ». Aussi, le syndicat de l’administration projette de reconduire la grève à partir du 6 novembre prochain. Mais au-delà, cette grève est un cinglant désaveu pour Yacouba Katilé qui porte la double casquette de secrétaire général de l’Untm et du Syntade. Il semble que Katilé a été contraint et forcé par sa base pour aller à cette ultime épreuve de force avec le pouvoir en place. Au Syntade, on soupçonne Katilé d’être « l’homme de Koulouba » et surtout d’avoir abandonné les travailleurs. En effet, des doigts accusateurs sont portés en direction des responsables de la centrale, notamment ceux qui, à partir de la Bourse du travail, ont été propulsés à de hautes fonctions…
La Rédaction
C’est une grève de la honte et du summum du ridicule. Sous prétexte que les “proches” du pouvoir n’ont pas encore fait de déclaration de bien, des illuminés prennent la république pour l’amener en rue-publique. Faire de grève par ce qu’on veut prévenir l’enrichissement illicite? Il fallait oser
KATILE EST UN FARFELU
Certainement qu’un strapontin lui a été promis dans un prochain gouvernement, puisque ça change tous les cinq mois. IBK n’est-il pas à son vingtième gouvernement? Et, de toute façon, l’insurrection contre le projet de loi sur l’enrichissement illicite cache des intérêts inavoués. Ceux qui ne se sentent pas coupables de détournement ou d’enrichissement illicite devraient se battre pour l’instauration de cette loi, mais, IBK doit laisser commencer par son clan déjà pressenti pour avoir détourné des centaine de milliards. On sait aussi qu’ils étaient plus pauvres que job avant leur accession au pouvoir. Leur train de vie dispendieux est suffisamment éloquent pour les coincer. Aucun ne pourra justifier de l’origine licite de sa fortune subite.
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