Grève de la CSTM :rnLa montagne a accouché d’une souris !

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Les 72 heures de grèves décrétées par la confédération syndicale des Travailleurs du Mali a eu lieu, mais la grève s’est passées comme si de rien n’était. Il y a eu plus de peur que de mal !

A l’instar de la grève de l’UNTM, nombreux étaient ceux-là qui s’apprêtaient à voir Bamako ou même l’ensemble du pays paralysé. Hélas tel n’a pas été le cas. La grève de 72 heures (les 27, 28 ,29) n’a que piètrement été suivi. C’est du moins, ce que l’on puisse dire à la fin de la grève (hier jeudi 29 novembre 2007). Pourquoi la grève de la CSTM n’a pas été largement suivie ? Pas besoin de chercher loin, les raisons de ce fiasco sont très simples. Comme non l’avion annoncés dans notre dernière parution, il y a un manque crucial de communication qui existe entre les membres du bureau et les militants de la CSTM.

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Parmi les raisons de ce fiasco, il y a son nul doute les 58 points de revendications dont 5 points d’accord sur les 18 étudiés juste quelques jours bien avant le jour de la grève. Le compte à retour de l’échec de la grève a commencé lors de la dernière assemblée générale de la CSTM tenu le…
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A cet échec cuisant, il faut ajouter le plagia syndicaliste qui a amené la CSTM à aller en grève parce que tout simplement leur rivale (UNTM) l’a fait.

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En effet, ce que les Bamakois craignaient la lus dans cette grève était la suivie du mot d’ordre de la CSTM par les transporteurs.

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Aux dires de Hamadoun Amion Guindo, la confédération et le gouvernement sont tombés d’accord sur un seul point qui, est la prolongation de 2 à 3 ans de la validité du permis de conduire pour les véhicules de transport en commun. Malgré le peut d’effet de la grève sur l’activité quotidienne des travailleurs, le secrétaire général de la CSTM se dit satisfait. Avec e coup bas que la CSTM vient de prendre, il reste à savoir si les militants de la confédération réitérer ont leur confiance en leur secrétaire général qui n’attend que la fin de l’année pour déposer 58 points de revendications sur la table du gouvernement ; comme si le gouvernement n’attendait que le dépôt du cahier de doléance pour satisfaire à ses caprices.

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Quels enseignement la CSTM va-t-elle tirer de ce fiasco total ?
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En tout cas, la CSTM se doit être réalité et mieux affûter son arsenal syndical pour avoir gain de cause dans les jours les jours à venir. Sans quoi, ça sera le même scénario.
rnAdama DIARRA

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