Grève de la CSTM : satisfaction à 98%

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CSTM : la grevé inévitable ?

Après l’échec des négociations avec le gouvernement et le patronat, la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM), vient d’observer 48 heures de grève les 21 et 22 mars. Pour la centrale synidicale, la grève a été observée à plus de 98%.

Il faut rappeler qu’à la veille de la grève, la direction de la centrale avait oraganisé une conférence d’information et de sensibilisation à l’endroit de ses militants. Au cours de cette conférence, le secretaire général de la CSTM, Hamadoun Amion Guindo, avait estimé que sa centrale a déposé le 27 juillet sur la table du gouvernement et du patronat un cahier de doléances comportant 6 points. Pour lui, le cahier de doléance insistait sur la non-application des accords signés en mars 2015.

A ses dires, le constat, c’est que le gouverenement manque de volonté politique à aller dans l’application des accords qu’il a lui-même signés. Ce qui leur a amené à renouveler leur cahier de doléances, en y ajoutant d’autres points, tout en demandant au gouvernement de rouvrir des négociations sur ce nouveau cahier. Une semaine après le dépôt du cahier de doléance, la CSTM a déposé un préavis de grève le 3 mars pour obliger le gouverenement à venir à la table de négociation et lui demander pourquoi les accords signés n’ont pas été aplliqués. Le 4 mars, le gouvernement l’a écrit pour lui demander de proposer des conciliateurs. Ce qui fut fait par son syndicat le 7 mars. Le mardi 8 mars, pendant qu’ils étaient en réunion de conciliation, dans l’après midi, le gouverenement l’a invité à une rencontre à 15 heures. Guindo dira qu’ils se sont alors déportés au ministère de la Fonction publique en sachant que la commission de conciliation n’était pas encore éffective.

Pour lui, du 10 au 17 mars 2016, le gouverenement n’a pas cru bon de mettre en place la commission de conciliation. Toutes choses qui dénotent de son mépris à l’égard de sa centrale.

Ansi, la réalité c’est le gouverenement viole ses propres lois relatives à la gestion des conflits collectifs en République du Mali. « Après avoir pris acte de cet état de fait, et après avoir pris compte du fait que notre préavis doit entrer en vigueur, les lundi 21 et mardi 22 mars 2017, nous nous sommes dits dans l’obligation de vous rendre compte de l’indifférence portée par le gouverenment malien, à ne pas vouloir ouvrir les négociations avec la CSTM. Nous prenons acte de ce comportement du gouvernement, et maintenons notre mot d’ordre de grève » a-t-il indiqué. Pour Hamadoun Amion Guindo, au-délà de la grève, d’autres actions seront menées pour contraindre le gouvernement à la négociation, telles la désobéïssance civile. Parmi, les doléances figurent : la finalisation immédiate de la relecture du statut des fonctionnaires de Ia police nationale et l’instauration d’un plan de carrière ; l’application des différents décrets portant statut des fonctionnaires de la Protection civile ;  l’instauration d’un plan de carrière et cadre organique ; la réintégration par le gouvernement des vingt-sept (27) syndicalistes et trente (30) militants de L.T.A licenciés pour fait de grève en juin 2012 ainsi que la prise en charge de leurs salaires.  Le paiement par L.T.A de la prime de rendement et la majoration de 7% de 2OO9 décrétée par le gouvernement sur trente-six 36 mois, au lieu de quatre {O4} mois ; la prise en charge par l’l.N.P.S de tous les travailleurs contaminés par le plomb (A.L.S). Figurent aussi parmi les doléances, l’intégration de tous les enseignants dans la fonction publique de l’Etat conformément aux recommandations du forum national tenu du 30 octobre au 2 novembre 2OO9 et le paiement de la prime d’ancienneté aux enseignants de l’enseignement privé catholique.

B Bouaré

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