Grève de CSTM : Des travailleurs et usagers se prononcent

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La grève de 72 h de la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM), prévue pour débuter ce matin, si elle a lieu, causera bien des désagréments aux usagers. En attendant, des Bamkois ont bien voulu s’exprimer sur son bien-fondé ou non. Réactions.

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Sékou Sangaré (coordinateur du Conseil national de la société civile) :

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« Nous ne sommes pas contre l’eventuel grève de la CSTM. Ce que je veux dire aux autorités concerne toutes les revendications. A partir du moment où il y a un cadre de concertation, il faut dire la vérité. Le problème est que chaque fois qu’il y a revendication, l’Etat s’engage sans en avoir les moyens. On doit également tenir compte de l’équité dans l’action gouvernementale. Pendant que les revendications de l’un sont satisfaites, on refuse la satisfaction de celles de l’autre. Cela provoque le durcissement ».

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Adama Traoré (professeur d’enseignement secondaire) :

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« Je ne fais pas partie du CSTM. Ce que le CSTM fait n’est pas sérieux. En une année, un syndicat ne peut pas se présenter devant le gouvernement avec 58 points. Cela montre qu’ils n’ont pas travaillé durant toute l’année. Ce n’est pas responsable ». 

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Kadiatou Coulibaly (secrétaire bureautique) :

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« Le CSTM a ses raisons d’aller en grêve car celui qui ne revendique pas n’a rien dans notre pays. Je soutiens cette grève ».

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Amadou Kéita (administrateur civil) :

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« Je suis fonctionnaire, la grêve ne me gêne pas, mais 58 points de revendication, c’est trop demandé de la part de CSTM. Tant qu’il y a travail, il y a toujours des problèmes. Les problèmes ne finissent pas. 58 points pour une année est exceptionnel. S’il y a satisfaction sur 15 ou 20, on doit laisser le reste des points pour l’année suivante ».

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Mme Doumbia Sadio Traoré (agent commercial) :

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« Je n’étais pas au courant de la grêve du 27 au 29 de CSTM. Ce matin, quand je suis venue pour faire une opération, j’ai vu l’affiche à la porte. Comme, je ne viens pas chaque jour à la banque, je ne suis pas trop concerné à cette grève. En tout cas, ça fera mal à des gens qui ont, tous les jours, besoin d’argent. Il y a des hommes d’affaires pour lesquels 24 h de grève cause beaucoup de désagréments ».

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Maïmouna Sanogo (banquière) :

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« Je ne sais pas précisément sur quoi portent les différents points de revendication, mais c’est le souhait de nous tous que ces points soient satisfaits ».

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Propos recueillis par

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Sidiki Doumbia (stagiaire)

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