Les enseignants sont en grève depuis le lundi 5 décembre dernier. Cet arrêt de travail fait suite à l’échec des négociations entre le collectif des syndicats de l’enseignement fondamental et secondaire, et le gouvernement concernant la gestion du préavis de grève de 120 heures déposé le 17 novembre. Sur six revendications, deux ont fait l’objet d’accord ; un point de revendication a fait objet d’un accord partiel et trois points de désaccord. Face à cet échec, les enseignants ont décidé d’aller en grève de 120 heures allant du 5 au 9 décembre. Après deux jours de grève, le mot d’ordre est largement suivi à travers le pays.
Suite au préavis de grève de 120 heures déposé par le collectif des différents syndicats de l’éducation, déposé le 17 novembre 2016, une commission de réconciliation a été mise en place au niveau du ministère du Travail, de la Fonction publique et des Relations avec les Institutions. Au cours des négociations, il n’y a pas eu d’accord autour des six points inscrits dans le cahier de doléances des enseignants. Sur six points de revendications, deux (2) ont fait l’objet d’accord, un (1) accord partiel et trois (3) points de désaccord.
Les deux (2) points d’accords sont la généralisation du curriculum, la prise des mesures d’accompagnement pour la mise en œuvre de l’APC et la réintroduction de l’examen d’entrée en 7ème A; le respect strict des textes régissant la mutation. L’adoption d’une carte scolaire à l’enseignement fondamental, secondaire et la construction d’écoles publiques a fait l’objet d’accord partiel entre les parties. Pour les points de désaccord, il s’agit de : l’adoption d’un statut autonome de l’enseignant ; l’harmonisation des salaires des enseignants maliens avec ceux de la sous-région ; l’augmentation de l’indemnité de responsabilité pour les enseignants des catégories A, B et C.
Peu satisfait de ce résultat, le collectif des syndicats de l’éducation, composé de SYLDEF, SYNEB, SYNTEC, SYNEFCT, FENAREC, SNEC/section nationale secondaire, a décidé d’aller en grève de 120 heures.
Débutée le lundi 5 décembre, cette grève est largement observée sur toute l’étendue du territoire par les enseignants. Du côté du département de l’Education, les consignes du ministre sont claires. Devant les directeurs d’académies et de CAP, le ministre a instruit de signaler les noms de tous les grévistes afin de prélever une retenue sur leur salaire.
Wassolo
Ils ne font que vider les caisses de l’État et il suffit seulement que les enseignants levent le petit doigt pour pour une petite revendication et c’est la catastrophe. En tout cas cette fois ci ‘ ne baissez pas le bras. Le probleme de ce pays ce que les soient disant conseillers du presidents ne sont que imposteurs qui ne pensent qu’a leur propre interet.
bien dit
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