Grève annoncée des syndicats des administrateurs : Une réelle menace pour la tenue de la présidentielle

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Selon notre confrère de la VOA et de la radio Klédu, Kassim Trairé, une réelle menace plane sur la tenue des élections présidentielles à la date indiquée.

En effet, les négociations en cours depuis trois semaines entre les syndicats des administrateurs civils et le gouvernement connaissent un blocage sans précédent. Pour rappel, les administrateurs civils courent dernière la mise en application d’un procès-verbal de conciliation  signé depuis le 04 novembre 2001. A cette revendication s’est joint un cahier de doléances qui a été soumis au gouvernement.  Pour les syndicalistes, « malheureusement, la réponse du gouvernement à ses revendications reste évasive et dilatoire. Des points essentiels font systématiquement objet de renvoi par le gouvernement. Cette attitude dénote d’un mépris à l’égard des administrateurs civils et d’une discrimination dans le dialogue social. Un point de presse se tiendra dans les prochaines heures pour vous donner plus de détails. Mais retenez que si les administrateurs civils partent en grève aujourd’hui après 17 ans car la dernière remonte à 2001,  cela s’explique par la mauvaise volonté du gouvernement. Nous avons voulu éviter cette situation, c’est pourquoi dans une démarche responsable nous avons rencontré respectivement les 22,27 et 28 février 2018 les ministres de la fonction publique et son homologue de l’administration territoriale avant de rencontrer le PM. Donc comprenez que c’est une grève imposée par le Gouvernement ». Dans un préavis de datant du 2 mai,  les syndicats des administrateurs civils annoncent un mouvement de grève de 3 jours à partir du 21mai et automatiquement reconductible en cas de non de satisfaction. Un tel mouvement de grève risque de perturber sérieusement le processus électoral.

Rassembles par Nabila

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2 COMMENTAIRES

  1. Avec ces greves, insécurité, vacances, farnient, fériés, ajouté à celà maintenant la mauvaise volonté, après tout ça comment avoir un pays dynamique?

  2. Les syndicats sont devenus des boîtes politiques. Les politiciens les manipulent et ils tombent dans leurs revendications maximalistes. Sérieusement il faut que le gouvernement malien dit la vérité à ces grévistes. Si le gouvernement malien n’est pas en mesure d’honorer les engagements qu’on le leur dise clairement. Que ceux d’entre eux qui ne sont pas satisfaits peuvent démissionner tranquillement. C’est aussi simple que ça. La démission est aussi une porte de sortie à la situation qu’ils disent être mauvaise.

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