Après 48 heures de grève suite à l’échec des négociations entre l’Union des travailleurs du Mali (UNTM) et le gouvernement, le président de la République a décidé de prendre les choses en main. Hier, lors d’une rencontre avec les leaders de la principale centrale syndicale du pays, Ibrahim Boubcar Keita qui a vivement critiqué l’attitude du gouvernement, a invité à une reprise rapide des négociations pour le bonheur des travailleurs et du Mali.
Après les 48 heures de grèves observées la semaine dernière à l’appel de l’Union des travailleurs du Mali (UNTM) suite à l’échec des négociations avec le gouvernement, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, a rencontré hier les leaders de la première centrale syndicale du Mali. A la sortie de cette rencontre, il a invité l’UNTM à reprendre les négociations tout en présentant les excuses par rapport à la mauvaise conduite du gouvernement. Il a même dénoncé que c’est le gouvernement qui a poussé l’UNTM à la grève. Le chef de l’Etat a assuré avoir instruit au gouvernement la reprise rapide des négociations et de lui rendre compte des discussions qui doivent commencer dans les prochains jours.
Joint au téléphone, le secrétaire général de l’UNTM, Yacouba Katilé, qui s’est réservé de tout commentaire sur l’audience avec IBK, a seulement déclaré que la rencontre s’est bien passée.
Après cinq jours de négociations, le gouvernement et les syndicalistes ne sont pas arrivés à un accord permettant d’éviter un arrêt de travail de 48 heures suite au préavis de grève en date du 31 juillet déposé par le bureau exécutif de l’UNTM, le ministre du Travail, de la Fonction publique et des Relations avec les institutions par arrêté n° 2014-2183/MTFPRI-SG du 13 août, avait mis en place une commission de conciliation qui a siégé les 15, 16, 17, 18 et 19 août dans la salle de conférence du département.
Rappelons que le préavis de grève comporte 17 points de revendication portant entre autres sur le relèvement significatif du taux de la valeur du point d’indice ; la diminution du taux de l’impôt sur les traitements et salaires ; le relèvement du salaire minimum inter-entreprise garanti ; l’augmentation du taux des allocations familiales et la baisse des tarifs d’eau et d’électricité conformément à l’accord signé en 2007. C’est justement sur ces points que les deux parties n’ont pas trouvé un terrain d’entente, d’où la grève de 48 heures largement suivie. On espère que le choses puissent se débloquer avec l’implication personnelle du président de la République.
Ousmane Daou
Les CONDUITES A TENIR:
– limoger le ministre du travail…;
– mettre le ministre des finances à l’épreuve pour trouver les 17 millards qui correspondent à la satisfaction des revendications de l’UNTM;
– ensuite tournez la page et la vie continue.
SI NOUS ETIONS DANS UN PAYS SERIEUX,UN ETAT SERIEUX JE CROIS QUE CE SINISTRE(MINISTRE) DU TRAVAIL ET DE LA FONCTION PRIVEE N’ALLAIT PAS FAIRE 48 H A SON POSTE.MEME UN DIARRA AVEC UNE LONGUE QUEUE N’AGIRAIT PAS DE LA SORTE.JE N ‘AIME PAS LA TETE D’ATT MAIS JE CROIS QU’IL ME SEMBLE VALOIR MIEUX QUE CELUI LA.QUE DIEU BENISSE LE MALI ET SON GRAND PEUPLE.
On a rien vu encore chaque fois un chef qui fuit sa responsabilté
Cette grève est la parfaite illustration qu’ IBK doit être davantage clairvoyant, car il a dans son écurie quelques très mauvais ministres.
à IBK de comprendre maintenant que les 77% dont il se flatte ne sont que la manifestation d’ une situation passée.
Alors, il a tout à fait intérêt à ne pas avoir l’ UNTM sur le dos.
C’est plus dangereux que la rébellion et les terroristes du nord mali.
Il est plus facile de combattre l’ ennemi qui est à distance, que celui avec lequel on partage la chambre à coucher.
ce president fait pitie,menteur ,il se defosse toujours sur les autres ,jamais s est lui,qui n a pas entendu les propos meprisant du ministre avant la greve ,qui n as pas suivi le deroulement des negociations avant la greve,sauf lui ibk peut etre alors qu il devait etre le premier concerne,en faites il sait tout de tout mais quand ca pete s est pas lui,kidal pas moi, karim ministre pas moi etc
48 heures de grève, 48 heures de perte pour tout le Mali. C’est dommage.
Tous les responsables de cette perte inutile doivent doivent, en âme et conscience, tirer toutes les conséquences qui s’imposent.
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