Mardi 19 août 2014, le ministre du Travail, de la Fonction publique et des Relations avec les Institutions a tenu une conférence de presse, dans sa salle de conférence. Objectif : faire la lumière sur les points de revendications qui constituent la pomme de discorde entre le gouvernement et l’Union nationale des travailleurs du Mali (Untm), suite au préavis de grève de 48 heures. Une grève prévue pour ces 21 et 22 août 2014. Au cours de cette conférence de presse, le ministre Bocar Moussa Diarra a confirmé la responsabilité du gouvernement et sa bonne foi pour l’amélioration des conditions de vie des Maliens.
Suite au préavis de grève en date du 31 juillet 2014 déposé par le Bureau Exécutif de l’Union nationale des travailleurs du Mali (Untm), le ministre du Travail, de la Fonction Publique et des Relations avec les Institutions, par Arrêté n°2014-2183/MTFPRI-SG du 13 août 2014, a mis en place une Commission de conciliation qui a siégé les 15, 17, 18 et 19 août 2014 dans la salle de conférence du département.
Ce préavis de grève comportant 17 points de revendications, intervient à un moment où le pays sort d’une crise profonde et multiforme qui a menacé les fondements mêmes de son existence. Le Gouvernement étant occupé à mettre en œuvre les 16 points d’accord du procès-verbal de conciliation du 2 octobre 2011, se trouve en face d’un nouveau préavis de grève. La mise en œuvre du procès-verbal de 2011 s’est traduite par une incidence financière de près de 17 milliards FCfa, prise en charge par le budget national, exercice 2014. Parallèlement, les revendications non encore totalement éteintes dont la satisfaction s’inscrit dans un processus, ont été prises en charge dans le Programme de travail gouvernemental qui prend fin le 31 décembre 2014.
Le gouvernement s’est évertué pour empêcher cette grève de deux jours. C’est ainsi qu’après quatre jours de négociations autour des 17 points de revendications, les parties sont parvenues à 12 points d’accord. Autant dire que pour les 5 points, le gouvernement n’a pas opposé un refus, mais il a négocié, voire proposé, sur ces 5 points de désaccord, trois propositions intéressantes: le relèvement du SMIG d’environ 10% ; le relèvement de l’allocation familiale au bénéfice des conventionnaires d’environ 10% ; une proposition d’étude du système fiscal en vue d’une réduction de l’ITS. En dépit de cet effort, l’Untm a maintenu son mot d’ordre de grève.
«Le gouvernement reste ouvert au dialogue et rassure les citoyens qu’aucun effort ne sera ménagé pour la satisfaction de la demande sociale. Mais, il rappelle l’obligation d’observer le service minimum conformément aux dispositions du Décret n° 90-562/P-RM du 22 décembre 1990», a déclaré le ministre Bocar Moussa Diarra. Avant d’ajouter que le gouvernement ne triche pas et ne trichera, et que la loi sera respectée, comme il le faut.
Seydou Karamoko KONÉ/Samba KEÏTA
Au Mali on pense que les vrais problèmes sont des moyens de divertissement pour les honnêtes citoyens…Honte à vous gouvernement de la honte!
Le ministre soutient que les syndicats ne sont pas en droit de réclamer des conditions décentes pour les travailleurs(ceux qui vivent de la sueur de leurs fronts et dont le gouvernement frime avec l’argent de leurs contributions);eh bien le peuple n’est pas bête mais il est bête de penser qu’il est bête de prétendre à de meilleurs conditions de vie alors que le gouvernement se croit en vaccance dans un pays qui n’a pas encore amorcé le début du développement…
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