Entamées hier au département de l’Education nationale, les négociations autour de la plateforme revendicative du collectif des sept syndicats de l’éducation signataire du 15 octobre (Syldef, Syneb, Syntec, Synesec, Synefct, Fenarec et la Section enseignement secondaire du Syndicat national de l’éducation et de la culture) se sont soldées par un échec. Sur les 5 points du cahier de doléances par lesdits syndicats, deux ont fait l’objet d’accord alors que trois continuent d’opposer les deux parties.
Les négociations autour de la plateforme revendicative du collectif des sept syndicats de l’éducation signataire du 15 octobre (Syldef, Syneb, Syntec, Synesec, Synefct, Fenarec et la Section enseignement secondaire du Syndicat national de l’éducation et de la culture) ont démarré hier mercredi au département de l’Education nationale. Sur les 5 points du cahier de doléances, deux ont fait l’objet d’accord. Il s’agit de la régularisation administrative et financière des camarades sortants de l’ENSUP et la conformité de l’arrêté 32/82 suite à la protestation des syndicats. Quant au statut autonome des enseignants, l’harmonisation des salaires à ceux des collègues de la sous-région et l’augmentation des primes de responsabilités, les divergences demeurent.
Selon le collectif des syndicats des enseignants, les échanges ont été utiles, mais ils n’ont pas abouti des avancées notoires. « Nous nous réjouissons de l’instauration du cadre de dialogue autour de la plateforme de revendications, mais les attentes n’ont pas été comblées. Le collectif des sept syndicats de l’éducation signataire du 15 octobre (Syldef, Syneb, Syntec, Synesec, Synefct, Fenarec et la Section enseignement secondaire du Syndicat national de l’éducation et de la culture) maintient son mot d’ordre de 216 heures, au sortir des négociations… », a indiqué Amadou Coulibaly, secrétaire général du Syndicat national de l’éducation de base.
Cette grève est prévue du 9 au 13 janvier et 16 au 19 janvier 2017.
Bréhima Sogoba