Moins d’une semaine après sa composition, l’équipe Abdoulaye Idrissa Maiga, AIM a trouvé une solution aux revendications des syndicats de la santé qui observaient plus d’un mois de grève illimitée. Sur la gestion du front social, les consultations entamées par le PM, Abdoulaye Idrissa Maiga, bien avant la composition de son gouvernement, ont porté fruit. La grève illimitée des syndicats de la santé n’aura pas connu plus d’une semaine de perturbations du nouveau gouvernement, conduit par AIM.
Après de longues négociations, conduites de jour comme de nuit, par les ministres Abdel-Kader Konate, dit AMPE, du Commerce et porte-parole du gouvernement, Hamadoun Konate du Développement social et de l’Action humanitaire Samba Sow de la Santé et l’Hygiène publique et Diarra Raky Talla de la Fonction publique, le mot d’ordre de grève a été levé le dimanche aux environs de 3 heures du matin. Une côte pour le nouveau gouvernement qui, lors de son premier Conseil des ministres extraordinaire, quelques heures seulement après l’accord, a reçu les compliments du chef de l’Etat.
Le nouveau gouvernement a su mettre le paquet pour décanter la situation, en résolvant le front social devenu la priorité des priorités. Le réveil, même tardif des premiers responsables de l’UNTM et de la CSTM, couronné par un ultimatum au gouvernement, était symptomatique d’un grand malaise social qu’il fallait circonscrire à tout prix.
Cette prompte gestion de la crise sociale était également un appel pressant du chef de l’Etat à l’endroit du nouveau gouvernement, d’être en position « d’initiative et d’action » à hâter le mieux-être des maliens.
La promptitude avec laquelle le gouvernement AIM a œuvré pour la gestion de la grève des syndicats des secteurs de la Santé, du Développement social et de la Promotion de la Femme dans le cadre de la grève illimitée est vivement souhaitée pour le secteur de l’Education nationale et de l’enseignement supérieur.
Ce rythme de la gestion du front social est à maintenir jusqu’à la solution définitive aux problèmes que posent les syndicats d’enseignants. En effet, depuis quelques semaines ces derniers observent des grèves paralysant le secteur (en proie à une grève illimitée du supérieur depuis le 4 avril et paralysie du secondaire et du fondamental en cours depuis le 10 avril dernier).
L’une des priorités des Maliens aujourd’hui, c’est le déblocage de la situation du front social dans ce secteur où les enseignants menacent de remettre l’année scolaire en cause et où le climat est au bord de la violence, notamment en raison des esprits qui se commencent à se chauffer du coté des apprenants. Le temps n’est plus à l’hésitation. Il faut prendre le taureau par les cornes. Les négociations intensives du gouvernement AIM avec les syndicats de la santé sont de nature à trouver des solutions aux revendications et à apaiser le climat social.
Daniel KOURIBA
Precisons que c’est à cause des injonctions de l’UNtM et de la CSTM que le gouvernement a cedé et non une quelconque demarche d’un gouvernement.
Ausssi,il serait trop tôt de chanter car le gouverment malien est un champion en titre de volte-face,un champion de non respect des accords pris.
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