Front syndical : La CSTM en grève

0

Conformément à son préavis de grève déposé le 1er novembre 2007, la Confédération syndicale des travailleurs du Mali observe à partir de ce matin un grève de 72 heures. Suite à l’échec des négociations, Amadoun Amion Guindo et ses camarades n’ont eu d’autre choix que de maintenir leur mot d’ordre de grève.

rn

A partir de ce matin, une bonne partie des travailleurs du Mali affiliés à la CSTM ne répondront pas présents à leur poste. En solidarité avec le mot d’ordre de grève de leur syndicat, ils resteront à la maison pendant trois jours à compter d’aujourd’hui. Cela a été confirmé hier par un communiqué de presse émanant de la direction de la CSTM et déposé à notre rédaction. Le communiqué de presse est on ne peut plus clair : « Suite à l’échec des négociations avec le gouvernement et le patronat autour de son cahier de doléances, la confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM) a décidé de maintenir son mot d’ordre de grève des 27, 28 et 29 novembre 2007. En conséquence, le comité exécutif national de la CSTM demande à l’ensemble des militants de ses fédérations/Syndicats affiliés et de ses coordinations régionales et locales de par le Mali d’observer strictement le mot d’ordre de grève ».

rn

Ayant constaté l’échec des négociations le lundi 26 novembre 2007, à 14h30 mn, les responsable de la CSTM ont été contraints de rédiger un communiqué de presse pour lever tout équivoque. Hier à 14h30 mn, au moment où les négociateurs devaient se séparer, le bilan des négociations était très mince. Sur le 58 points de revendications de la CSTM, il y avait 16 points de non accord, 13 points d’accord et 1 point d’un accord partiel. Cet échec des négociations ne pouvait que conduire la CSTM à observer son mot d’ordre de grève.

rn

Que veut la CSTM?

rn

Dans une interview accordée au journal le Républicain, Amadou Amion Guindo a indiqué qu’en fait, la CSTM a 58 points de revendications qui tournent autour de l’amélioration des conditions de travail, l’amélioration des conditions de vie, le respect des droits et des libertés et le bannissement de l’exclusion. Il avait estimé que tous ces points de revendications convergent à aider le travailleur malien à faire face à la cherté de la vie. En somme Amadoun Amion Guindo avait soutenu qu’il y a des revendications qui tendent à améliorer les conditions de travail et les salaires et d’autres qui tendent à améliorer les cadres de concertation, c’est-à-dire le dialogue social. Et avec l’échec des négociations, on constate que le dialogue social n’est pas le fort des partenaires sociaux au Mali.

rn

Assane Koné

rn

 

Commentaires via Facebook :