A l’orée de la célébration de sa traditionnelle fête du travail, la nouvelle équipe de l’UNTM (Union Nationale des Travailleurs du Mali) a dressé, le Mercredi 29 Avril 2015, le bilan de sa première année d’activités à la faveur d’un point de presse à la Bourse du travail. Malgré des accords trouvés sur 17 revendications restées en friche par l’ancien Bureau de l’UNTM, il va falloir déposer de nouvelles revendications car ces acquis sont toujours insuffisants à réduire la précarité des travailleurs par rapport au coût de la vie, selon son Secrétaire général, Yacouba Katilé.
Malgré son arrivée dans un contexte particulier dans notre pays en 2014, le nouveau Bureau s’est battu avec ferveur enthousiasme, courage et détermination pour parvenir à des accords sur 17 fortes revendications restées en friche par l’ancien Bureau concernant tous les secteurs d’activités : publics, parapublics et privés. Selon le Secrétaire général de l’UNTM, Yacouba Katilé, son bureau est parvenu à des accords sur environ 17 revendications restées en friche par l’ancien bureau de l’UNTM au cours de leurs dernières négociations. Il s’agit notamment de la situation des travailleurs compressés ; la sauvegarde des terres d’expérimentation de l’IER ; le maintien de l’UMPP dans le portefeuille de l’Etat ; la fixation des primes et indemnités alloués aux fonctionnaires ; la relance du secteur pastoral. « Nos revendications phares avaient porté sur : l’augmentation de la valeur du point d’indice ; le relèvement du SMIG et des allocations familiales ; la réduction de l’ITS et le maintien des tarifs d’électricité ».
Des changements notoires
A ce jour, dira Yacouba Katilé, le traitement des doléances et leur mise en œuvre se déroulent conformément au chronogramme arrêté. « Je peux dire qu’en fin juillet, l’application de la nouvelle valeur indiciaire sera constatée sur les bulletins de paie » a-t-il déclaré. Et d’ajouter que depuis le 24 Mars, les textes sur le SMIG et les allocutions sont déposés au secrétariat général du Gouvernement. Mais, dira-t-il, les observations et analyses du bureau de l’UNTM ont révélé que par rapport au coût de la vie, ces acquis sont insuffisants à réduire la précarité des travailleurs et même des populations. « D’où forcement, nous déposerons de nouvelles revendications » a-t-il martelé. Ensuite, le secrétaire général de l’UNTM, Yacouba Katilé a noté qu’il y a disparité dans les traitements des fonctionnaires d’Etat et des fonctionnaires des collectivités à travail de valeur égale. Selon lui, le bien être des travailleuses et travailleurs passent aussi par une bonne gouvernance, une bonne politique de sécurité, appliquées avec efficacité, une bonne démocratie, un pays qui avance.
Prendre le taureau par les cornes
Pour Yacouba Katilé, on accuse l’UNTM d’avoir tourné le dos à la démocratie après le 26 Mars pour la laisser entre d’autres mains. « Nous allons prendre des initiatives », a-t-il dit en substance. Pour lui, le traitement de la question du Nord, de l’école, de la santé, de la gestion des subventions de l’Etat en faveur des agriculteurs, des éleveurs, des pêcheurs sont autant d’éléments dont la bonne gestion conforte l’économie nationale, et en ajoute à la sérénité des travailleurs. « Il y a lieu de jeter le bilan de privatisation et de voir ce qui peut être fait comme correctifs » a indiqué le secrétaire le général, Yacouba Katilé.
Vers une dynamique nationale
Parlant de la crise du Nord, Yacouba Katilé, a expliqué que la conviction de l’UNTM est qu’il faut maintenant aller vers une dynamique nationale, regroupant tous les fils du pays, sans préalable et sans exclusion. « Nous allons faire parvenir au chef de la mouvance présidentielle et au chef de l’opposition nos suggestions. Il nous faut la paix, car sans elle, il n’y a ni République, ni président, ni chef de l’opposition, ni partis politique et ni syndicats » a-t-il conclu.
Moussa Dagnoko
des acquis que les TRAVAILLEURS devraient voir depuis longtemps .
courage et félicitation au bureau UNTM et réfléchissez sur le cas des congés de formation.
des Petits cadres compétents qui se sont formés vu le traitement de leurs chefs peu convainquant qui les minimisent.
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