La grogne sociale au Mali n’est pas prête de finir. L’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) menace d’aller en” grève dure” si ses doléances ne sont pas prises en compte rapidement. Elle l’a fait savoir par un communiqué de presse rendu public le mardi dernier.
L’UNTM affirme avoir donné une chance aux négociations entamées voulues par la partie gouvernementale. Mais aujourd’hui, la Centrale dénonce le laxisme du Gouvernement dans le traitement de ses doléances.
A cet effet des rencontres se sont déroulées les 21 décembre 2020 au 21 Janvier dernier entre les ministres du Travail et de la Fonction publique, et celui de l’Economie et des Finances et la partie syndicale.
Ces négociations ont abouti à l’élaboration d’un accord de texte validé sous réserve que les observations de la plénière de validation soient intégrées au texte final.
Selon le communiqué la partie gouvernementale au lieu de rencontrer l’UNTM pour assortir un véritable accord s’est précipité afin de procéder à la signature du PV de conciliation. Les délégués de l’UNTM et du Patronat n’ont pas pris part à ce changement de dernière minute .
La partie syndicale dénonce cette attitude du Gouvernement qui, selon elle est synonyme une de méprise. Malgré tout cela, le secrétaire général de l’UNTM s’est déplacé pour dénouer sans suite. Elle a refusé de signer le PV de conciliation doutant de la moralité du document qui reste toujours flou.
Selon le secrétaire général de l’UNTM, le document présenté par le document ne va pas dans l’intérêt des travailleurs du Mali ainsi que le secteur privé représenté par le Patronat.
Selon toujours l’UNTM, le document du gouvernement ne rationalise pas les unités industrielles du pays. C’est la raison pour laquelle la plus grande centrale syndicale n’exclut pas d’aller en une “grève dure” dans les jours à avenir.
Seydou Diamoutené