Front social: L’UNTM en passe de déposer un nouveau préavis de grève de 5 jours

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A sa demande, le Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga, a rencontré,  hier, une délégation de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM). L’objectif de cette rencontre était d’échanger sur les points de revendication de l’UNTM afin de trouver des solutions. Après cette rencontre, la centrale syndicale est en passe de déposer, un nouveau préavis de grève de 5 jours. 

 

C’est accompagné de plusieurs membres du gouvernement que le Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga, a rencontré, à sa demande, une délégation de l’Union nationale des travailleurs du Mali(UNTM) conduite par son secrétaire général, Yacouba Katilé.

Au cours des échanges, le premier ministre a affirmé sa volonté de trouver des solutions aux doléances de l’UNTM. Soumeylou Boubèye Maïga a émis  la volonté du gouvernement d’avoir une relation de confiance avec l’UNTM pour parvenir à des solutions. Il a reconnu un déficit de communication et d’échange entre les deux parties. Le chef du gouvernement a donné des orientations en vue de la satisfaction de certains points de revendication de l’UNTM. Il s’agit du traitement des compressés, de l’arrêté d’intégration, des primes et indemnités, de l’âge de départ à la retraite, du recrutement dans les secteurs prioritaires et de la grille salariale. Soumeylou Boubèye Maïga a  également souhaité la mise en place d’une commission paritaire de suivi des futurs accords qui seront signés entre le gouvernement et l’UNTM.

Selon Yssouphi Maïga, secrétaire à l’organisation de l’UNTM, même si les orientations du Premier ministre vont dans le bon sens, l’Union nationale des travailleurs du Mali, reste dans le cadre logique des négociations entre les syndicats et le gouvernement. En d’autres termes, la centrale syndicale menace de déposer, dès ce jeudi 17 janvier 2019, un nouveau préavis de grève de 5 jours allant du 11 au 15 février 2019. Qu’est ce qui n’a pas marché ?

Est-ce une menace sur la tête du gouvernement à concrétiser les propos du Premier ministre?

Affaire à suivre

Abdrahamane Diamouténé 

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4 COMMENTAIRES

  1. Les gouvernants maliens sont sans pitié face aux travailleurs, aux vrais travailleurs de ce pays, pour améliorer ses propres conditions de vies, il faut sans équivoque voler, mentir et tricher en prenant la part des autres sans honte et sans vergogne. Quelle aberration? Pourtant acceptée de tous sans équivoque. Nous acceptions que des voleurs, les menteurs et les tricheurs détournent les deniers public et ils sont appelés des fils bénis, quelle honte pour un peuple tombé si bas? Pour changer cet état des choses, il faut beaucoup de violences encore, cela est indéniable. Un peuple dont la bravoure et la gloire sont restées sans équivoque depuis plusieurs siècle et qui se retrouve aujourd’hui phagocyté par des fléaux honteux dans son quotidien, c’est inacceptable, mais pour revenir à la case de départ, il faudrait beaucoup, beaucoup, beaucoup de sacrifices. Nous sommes une honte pour nos valeurs ancestrales, il faut que nous prenions conscience de ça et très rapidement. Que deviendraient nos enfants et petits-enfants? Peut-être des diables.

  2. Les gouvernants maliens sont sans pitié face aux travailleurs, aux vrais travailleurs de ce pays, pour améliorer ses propres conditions de vies, il faut sans équivoque voler, mentir et tricher en prenant la part des autres sans honte et sans vergogne. Quelle aberration? Pourtant acceptée de tous sans équivoque. Nous acceptions que des voleurs, les menteurs et les tricheurs détournent les deniers public et ils sont appelés des fils bénis, quelle honte pour un peuple tombé si bas? Pour changer cet état des choses, il faut beaucoup de violences encore, cela est indéniable. Un peuple dont la bravoure et la gloire sont restées dans équivoque depuis plusieurs siècle et qui se retrouve aujourd’hui phagocyté par des fléaux honteux dans son quotidien, c’est inacceptable, mais pour revenir à la case de départ, il faudrait beaucoup, beaucoup, beaucoup de sacrifices. Nous sommes une honte pour nos valeurs ancestrales, il faut que nous prenions conscience de ça et très rapidement. Que deviendraient nos enfants et petits-enfants? Peut-être des diables.

  3. Quand il s’agit de l’argent à engager pour des bêtises, le gouvernement donne tout de suite sa caution, mais quand il s’agit d’améliorer les conditions des travailleurs, des blocages se voient immédiatement, quelle aberration? Quelle honte face aux humains? De toutes les façons tant que cet attelage gouvernemental ne comprendrait pas qu’il faut d’abord maîtriser les prix au marché, aucun travailleur ne serait heureux. Les Ministres, les députés, les directeurs de services, les cadres supérieurs militaires et leurs femmes et hommes sont tous engagés dans le commerce de ce pays, alors qui sauverait le citoyen lambda de ce pays sans aucun moyen? Plus les prix sont hauts plus ces hommes femmes dits autorités du pays restent soulager avec des ressources toujours plus hautes pour eux-mêmes et leurs familles, c’est seuls les citoyens lambda qui souffres, souffres, souffres et souffres depuis toujours. Il est temps que ces autorités considérées comme inconscients de la souffrance du peuple malien fassent des efforts rapidement avant que le carnage irréversible ne se manifeste. Nous sommes dans l’oeil d’un cyclone sans précédent.

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