De sombres nuages planeraient-ils sur les relations UNTM-Gouvernement ? Sans que le dialogue social ne soit rompu, tout porte à croire que les jours à venir seront très déterminants dans les relations UNTM-Gouvernement. Au cours de sa conférence de presse organisée, le 4 septembre 2012, pour faire le point sur la mise en œuvre du protocole d’accord qu’elle a signé avec d’une part le Gouvernement du Mali et d’autre part le Conseil national du patronat, l’UNTM, par la voix de Siaka Diakité, son secrétaire général, n’est pas prête à assister, sans rien faire, à la non application du protocole d’accord.
« Le Soleil est au Zénith maintenant. Chaque ombre retrouve refuge au pied de l’objet qu’elle représente ». C’est en ces termes que Siaka Diakité, secrétaire général de l’UNTM, a introduit ses propos lors de la conférence. Selon lui, l’UNTM attendait bien ce moment de clarté où tout le monde peut constater que les Institutions de la République sont bien en place. « Le Gouvernement nouvellement constitué à la demande du groupe de contact des Chefs d’Etat de la CEDEAO, à Ouaga II, est ici au pied de ses responsabilités », a-t-il indiqué.
Avant d’ajouter : « Depuis quelques semaines, nous discutons des revendications qui ont abouti à l’accord du 2 Octobre 2011, qui nous lie au Gouvernement et au Conseil national du patronat du Mali ». Le 2 octobre 2011, suite à plusieurs rounds de négociations, l’UNTM et le gouvernement malien et le patronat malien ont signé un protocole d’accord en 10 points. Le premier point était relatif à l’adoption d’une nouvelle grille salariale, dont l’application devait démarrer en janvier 2013, pour produire des effets en juillet 2013. Siaka Diakité a estimé l’incidence financière de cette grille salariale à 6 080 138 110 FCFA. Le second point était relatif aux droits des travailleurs compressés Huicoma, ITEMA, COMATEX et SMECMA.
En troisième point, les signataires du protocole avaient convenu de la relecture des conventions collectives. Si la relance du secteur postal et la part du personnel dans le capital de la Sotelma, ont été mis en œuvre par les décisions 82 et 83 du ministère des postes et des nouvelles technologies, Siaka Diakité a indiqué que les primes et indemnités des mesures transitoires, estimés à 20 000 francs CFA pour les cadres A, 10 000 FCFA pour les cadres B, 5000 FCFA pour les cadres C et 2500 FCFA pour les contractuels, qui devaient être appliqués a partir mars 2012, ne l’ont jamais été. Pour dépolitiser l’administration malienne, au sixième point, les signataires avaient convenu de l’élaboration d’un plan de carrière.
D’autres points d’accord étaient relatifs à la restauration du fonds minier, à l’intégration des contractuels, à la cherté de la vie et aux accords conclus entre les démembrements de l’UNTM et le Gouvernement. Donc, après la mise en place du gouvernement, partant du principe que l’Etat est une continuité, l’UNTM a juge nécessaire d’approcher le gouvernement pour savoir la suite qu’il réservait à l’application du protocole d’accord qui, selon Siaka Diakité, a valeur de loi.
Un moratoire sans chronogramme
Mais, à la grande surprise des responsables de l’UNTM, le Gouvernement leur a proposé un moratoire. « Le Gouvernement nous propose un moratoire sur la mise en œuvre de notre protocole d’accord. Il l’exprime sur le style ou sur le mode d’un gel, prétextant la crise économique engendrée par les événements du 22 mars 2012 », a indiqué Siaka Diakité. Apres avoir demandé au Gouvernement de mieux argumenter et d’éclairer sa proposition judicieusement et de manière pertinente, l’UNTM a soutenu qu’elle est consciente des difficultés du pays. Mais qu’à cela ne tienne, Siaka Diakité a déclaré : « Nous avons besoin de la délimitation du champ de notre accord assortie d’un chronogramme capable de soutenir cette démarche ». Il a ajouté qu’un moratoire commence et finit à date convenue, et sa mise en œuvre est bien articulée. En un mot, l’UNTM n’a pas du tout apprécié la façon avec laquelle le gouvernement lui a proposé un moratoire.
Et, cela se saura avec l’impression que la centrale syndicale a eu de la démarche du Conseil national du patronat du Mali. « Le Conseil national du patronat du Mali, sur un tout autre ton, nous a présenté un rapport général sur les impacts de la crise vécue par le secteur privé et ses entreprises », a-t-il noté. Le conseil du patronat, de l’avis de Siaka Diakité, a suggéré l’idée d’une rencontre bipartite pour un diagnostic plus avisé, qui pourrait déboucher sur des propositions plus concrètes. « En tout état de cause, nous voulons bien qu’ensemble nous décrivions l’ampleur de la crise, afin de mieux comprendre ses manifestations, pour parvenir à une stratégie efficiente de sortie de crise », a-t-il déclaré. Siaka Diakité a été formel : « le protocole d’accord n’est pas éteint et nous ne renoncerons jamais à sa mise en œuvre ». Dans un commentaire, Siaka Diakité rappellera que le Gouvernement propose à l’UNTM un moratoire sans chronogramme, au nom de crise. Et, pourtant, il fera remarquer que malgré la crise, des Maliens ont failli en venir aux mains pour être ministre dans le gouvernement.
Et, c’est fort de tout cela qu’il dira : « tant qu’ils continueront à percevoir leurs primes et avantages, malgré la crise, nous n’abandonnerons pas un seul rotin ». Par ailleurs, a propos de la transition que vit notre pays, Siaka Diakité a indiqué qu’elle est amorcée et que l’UNTM n’accompagnera à aucun moment les jeux politiciens de certains acteurs qui tenteraient de tirer la République et ses institutions vers l’abîme. A propos du nord, il a soutenu que l’UNTM attend du Gouvernement qu’il s’engage immédiatement pour la libération du nord de notre pays et tire au maximum profit du soutien proposé par la CEDEAO, l’Union africaine et la Communauté internationale. « Evitons la création anarchique de groupes d’auto défense incontrôlés et incontrôlables dont les actions peuvent conduire à de nouvelles dérives, parce que le gouvernement prend trop de temps », a-t-il dénoncé. Il s’est élevé contre les récentes augmentations du prix du pétrole et du gaz butane qui sont intervenus à mi-parcours des consultations du Conseil national des prix dont les conclusions n’étaient pas encore tombées. « Nous invitons le gouvernement à ramener le débat au sein du Conseil national des prix, pour corriger le dérapage qu’il a commis. Agissons pour le Mali et mettons de côté nos petits calculs d’intérêts égoïstes », a-t-il conclu.
Assane Koné
Pourquoi vous en voulez a siaka, laissez ce monsieur c est un homme de valeur, c est son plein droit de faire de revendications pour les travailleurs, de Grace nous sommes tous pour l unité de ce pays mais cela ne doit pas empêcher aussi le sud de travailler avant de parler a siaka comme ça posez vous des questions sur le fameux premier ministre
pourkoi c est maintenant que ce fameux Siaka nous sort ses revendication?
simplement parceq tt le monde a compris son jeu, il est honni d partout non seulemen ce chien na pas honte en plus il est malhonnete. combien il a pris pour signer l introduction d l AMO? on le sait, mais c pas le moment. dc profite avant q ton tour n arrive apatride
chacka Diakité tu n’as pas honte, depuis 2010 tu es à la retraite et tu refuses de laisser le SG de l’UNTM (Union Nationale des Travailleurs du Mali) comme les autres membres du syndicats te craignent, ils te laissent tranquillent et ATT te donnait 4.000.000 FCFA par mois pour que tu te tais maintenant qu’il n’est plus au pouvoir tu sors tes griffes si tu es honnête passe le temoin à une autre personne car tu es à la retraite.
Il faut être un apatride et un inconcient notoire pour faire des réclamations corporatistes au moment où une partie du pays et par consequent une partie des travailleurs sont contraints à l’abandon de leurs domiciles par des terroristes.
M Diakité soyez tranquille après la récupération du nord nous réglerons votre sort car nous voulons d’un syndicaliste et non d’un politicien qui sert de nous pour faire avancer son agenda politique. N’oubliez pas votre rôle dans la question d’AMO rejeté par tous les travailleurs car c’est la plus grande escroquerie d’État à l’égard des travailleurs.
Ah bon! Donc quand on réclame ses droit on n’est contre le gouvernement, c’est la folie extrême. Mais vous, vous roulez pour qui?
Reclamer ses droits c’est normal en temps normal. Mais quand le pays perd ses 2/3 de son assise physique et que plus de 300 000 ressortissant sont refugié à l’etranger la logique veut que chaque cytoyen face ” LA RETENUE” d’abord.
Ce Siaka roule pour le FDR. Donc il va mener le bras de fer avec le gouvernement.
C EST malheureux après FDR C EST L UNTM SIAKA n est pas honnête L AMO pour certains maliens quel pays? Ce monsieur ne dit pas vrai il est menteur politicien et non syndicaliste .Qu il ne paye toutes les pages de tous les articles de ts les journaux du monde Ne te fatigue pas tu les as honni Tu n auras aucune responsabilité Les fonctionnaires t ont maudit.
siaka Diakité vous etes un homme de grande valeur et d honneur dont le caractere ne vacille pas meme quand c est difficile,vous n etes pas une girouette je vous salue et vous felicite.
A défaut d’un fauteuil ministériel, l’UNTM est son héritage à lui! Sacré Siaka!
Le pouvoir malien a adressé une requête au président ivoirien par ailleurs président de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), a indiqué cet après-midi au Palais présidentiel, Jean Félix-Paganon, envoyé spécial du ministre français des Affaires étrangères au sortir d’un entretien avec Alassane Ouattara sur la crise malienne comme constaté par KOACI.COM.
L’émissaire de Laurent Fabius a également expliqué que cette requête malienne s’articule autour de trois points essentiels. Il s’agit selon lui, de la sécurisation des autorités de la transition, de la restructuration des forces armées maliennes et de la restauration de l’intégrité territoriale du Mali. « Pour chacune de ces phases, des éléments spécifiques en terme matériel, de contribution humaine de déploiement de forces où de contribution d’autres natures, échanges de renseignements ou soutien logistiques sont évoqués, » a insisté Jean Félix-Paganon affirmant au passage que la Côte d’Ivoire et la CEDEAO viennent de recevoir cette requête au moment même où il s’entretenait avec le président de la république.
La France envisage-t-elle d’intervenir dans la crise malienne ? En réponse à cette question, l’émissaire du ministre français des Affaires Etrangères a déclaré ceci : « Les institutions africaines compétentes décideront. Je croix comprendre d’une certaine façon, à un moment ou l’autre tout ceci aboutira sur la table du conseil de sécurité de l’ONU. Mais il convient d’abord que les organisations africaines compétentes examinent la capacité à répondre à ces demandes. Les concours extérieurs pourront être sollicités.»
En évitant de donner clairement la position de la France, Jean Félix-Paganon rassure tout de même. «La séquence qui devra suivre en terme de saisine des différents organes compétents de la CEDEAO, Union africaine et éventuellement conseil de sécurité. Pour notre part aussi sur cette base nous entamerons des consultations avec nos pays européens puisque l’union européenne pour sa part a d’ores et déjà manifesté une disponibilité de principe à apporter sa contribution soit dans la coopération civile soit dans le domaine militaire pour assurer la restructuration et la recomposition des forces armées maliennes, » a-t-il précisé.
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