Après leur grève de 48h en octobre, la Coordination des comités syndicaux de la DAF, des DRH, CPS et DFM de la Primature et des départements ministériels observera la semaine prochaine une grève de 72h pour la prise en charge de leurs doléances par le gouvernement.
A partir du lundi prochain, la coordination des comités syndicaux de la direction de l’administration et des finances (DAF), des directions de ressources humaines (DRH), des cellules de planification et de la statistique (CPS) et les directions des finances et du matériel (DFM) de la Primature et des départements ministériels observera une grève de 72h. Comme en octobre, les doléances restent les mêmes. La coordination des quatre comités syndicaux exige l’élargissement à leur service respectif les contenus des décrets N°2018-541/P-RM du 05 juillet 2018 et N°2018-0653/P-RM du 08 aout 2018, accordant des privilèges pécuniaires à leurs collaborateurs directs de la direction générale du budget, direction nationale de la planification du développement, la direction nationale du contrôle financier et le personnel des services du ministère de la Fonction publique. Ces décrets accordent des primes et indemnités allant de 5 000 F CFA à 200 000, selon les catégories et fonctions des services précités.
Après l’échec des pourparlers, la coordination des quatre comités syndicaux, à en croire son coordinateur, Issa Synayoko, se dit déterminé à aller au bout de son combat, même s’il faut « prendre en otage les salaires ». Cette grève de 72h peut, à elle seule, retarder le payement de salaire des fonctionnaires, compte tenu du rôle de ces différents acteurs dans son traitement.
Le ministre de la Fonction publique refuse d’engager les négociations sous prétexte que cette coordination de comités syndicaux n’est pas formelle. Or, précise M. Synayoko, rien n’interdit à ces différents comités syndicaux de s’unir pour défendre leurs intérêts communs.
Youssouf Coulibaly
Bonjour
C’est toutes l’année et pas que quand il faut chaud ou froid ou pendant les fêtes qu’il faut être solidaire avec les plus démunis et les plus vulnérables!
Mon cher Sinayoko, vous avez tout intérêt à trouver d’autres façons de revendiquer vos droits. S’il vous arrive un seul instant de punir les fonctionnaires en bloquant les salaires, on hésiterait pas à descendre pour vous botter les fesses sans ménagement. Le Gouvernement n’interviendrait même pas. Mon cher réfléchissez et trouver un moyen, les collaborateurs connaissent le logement de chacun de vous les gens iront vous chercher à domicile pour contraindre à travailler au traitement des salaires.
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