La fin d’année risque d’être mouvementée dans notre pays. Plusieurs organisations syndicales s’apprêtent à aller en grève dans les prochaines semaines.
Les professionnels de la santé du Mali viennent de terminer cinq jours de grève, au cours de laquelle les malades ont dû se contenter d’un service minimum dans les centres de santé du pays.
Le Syndicat national de la santé, de l’action sociale et de la promotion de la famille (SNS-AS-PF), menace d’entamer cette fois une grève illimitée à partir du 9 novembre prochain sur l’ensemble du territoire, si ses revendications ne sont pas satisfaites.
Youssouf Maïga, son secrétaire général adjoint, présente la liste de leurs doléances : “Il y a l’ouverture du concours professionnel pour les travailleurs sociaux. Il y a le maintien des ristournes et leurs extensions. [Il y a l’intégration des salaires des bi-apprenant ? Il y a le problème d’autorisation et de congé de formation. Il y a le problème d’atteinte à la liberté syndicale. Il y a aussi la revalorisation de la pension socio sanitaire telle que la prime de fonction sociale, les primes de garde. Voilà un peu les points de désaccord”.
Les professionnels de l’éducation ne sont pas en reste. Ils réclament, entre autres, l’intégration de tous les enseignants dans la fonction publique, et pour faire pression, le syndicat des professeurs de l’enseignement secondaire des collectivités entame ce jour une grève de 72 h. Un groupe de sept autres syndicats de l’éducation promet des actions la semaine prochaine. Autres secteurs concernés par les turbulences, la magistrature ou encore les mines.
D.W.