Le front social bouillonne : La mauvaise gouvernance en cause

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Le gouvernement fait de plus en plus face à une ébullition du front social. La société civile et l’opposition, déçues par la gouvernance actuelle, commencent à s’exprimer à travers communiqués et déclarations pour dénoncer certaines injustices. Au-delà, la tension est montée d’un cran avec des marches de plus en plus fréquentes à Bamako et à l’intérieur du pays, une manière de dire que les Maliens ne sont plus contents de la gestion actuelle du pays.

Depuis un certain temps, on constate de multiples déclarations de Maliens mécontents de la gouvernance actuelle. Malgré ces nombreux appels, le gouvernement reste imperturbable et insensible aux complaintes des Maliens. Conséquence : les Maliens commencent à envahir les rues pour exprimer leur ras-le-bol. Après une première marche, la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM) a une fois de plus organisé une grande marche nationale, le jeudi 12 mai 2016, pour dénoncer la mauvaise gouvernance et la cherté de la vie.

Après ces deux marches de la CSTM, la population de Gao a aussi marché à plusieurs reprises pour dénoncer les coupures intempestives d’eau dans la ville de Gao. De plus, les habitants de Yélimané ont également manifesté leur mécontentement à travers des sit-in devant les consulats du Mali en France et aux Etats-Unis d’Amérique…

Pour souligner la gravité de tous ces maux, l’opposition compte, à son tour, organiser une grande marche le 21 mai prochain pour dénoncer la mauvaise gouvernance au Mali. Après le report de sa marche en raison de la maladie du président de la République, l’opposition entend cette fois-ci faire une grande marche pacifique pour rappeler au gouvernement et au président IBK ses multiples promesses faites aux Maliens lors de la campagne électorale.

Actuellement, les Maliens commencent sérieusement à se plaindre de la tournure actuelle des choses. La cherté de la vie, les coupures intempestives d’électricité et d’eau en cette période de canicule, les mensonges et la  corruption, l’impunité grandissante sont autant de maux dont souffre aujourd’hui notre pays. Au lieu de chercher une solution à ces problèmes qui ne sont plus un secret pour personne, certains cadres de la majorité continuent d’encourager le président IBK dans cette situation qui n’arrange personne.

Il n’est jamais trop tard pour bien faire, IBK et son équipe doivent changer de fusil d’épaule et faire face à la réalité du pays, car les beaux discours ne seront plus les bienvenus.

Rédaction

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