1886 – 2014, les travailleurs du monde entier ont célébré le 128ème anniversaire de la Fête internationale du Travail, le 1er mai dernier. La Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM) n’est pas restée en marge de ce grand événement et a organisé une conférence-débat autour de l’évènement dans ses locaux.
Celle-ci a enregistré la participation des ministres de la Solidarité, de l’Action Humanitaire et de la Reconstruction du Nord, Hamadou Konaté, de la Santé et de l’Hygiène Publique, Ousmane Koné, et de l’Energie, Frankaly Kéita.
Selon le Secrétaire général de la CSTM, Hammadoun Amion Guindo, «des hommes et des femmes se sont sacrifiés pour l’amélioration des conditions de vie de la classe ouvrière, en vue d’obtenir des réformes telles que 8 heures de travail par jour, la création d’une pension de retraite pour les travailleurs, l’assurance obligatoire pour les maladies et les accidents du travail, etc. Pour rendre hommage à ces braves personnes, le 1er mai est entré dans l’histoire et est célébré chaque année dans le monde comme Journée internationale de travail».
Le Secrétaire général de la CSTM a aussi précisé qu’après deux années de crise (2012 – 2013), la CSTM avait décidé de s’attaquer désormais aux racines du mal, qui sont la crise de l’emploi des jeunes et des femmes, la lutte contre la pauvreté, le déni de justice sociale et le non respect des libertés, surtout syndicales. «C’est pour cela que nous avons placé cette journée sous le signe de la problématique de la promotion de l’emploi et du travail décent», a-t-il ajouté.
Le ministre de la Solidarité, de l’Action Humanitaire et de la Reconstruction du Nord a affirmé que cette journée était une journée noble, car il s’agit de rendre hommage à ceux qui se sont sacrifiés pour la liberté syndicale dans le monde, en vue d’améliorer les conditions de vie des travailleurs. «Cette journée se tient à un moment où le Premier ministre vient de présenter la Déclaration générale de Politique du gouvernement aux Députés» a expliqué Hamadou Konaté.
Il a ensuite avoué que le gouvernement reconnaissait les efforts déployés par les travailleurs, qui ont toujours été sur le front de la lutte pour la liberté syndicale. C’est pourquoi le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, a mis en place un gouvernement prêt à répondre aux aspirations du peuple malien.
«En ce qui concerne la réconciliation et de la reconstruction au Nord du Mali, le gouvernement prendra le taureau par les cornes», a conclu le ministre Hamadou Konaté.
Adama Bamba
c'est ma coépouse
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