La CSTM La Confédération Syndicale des travailleurs du Mali, CSTM, n’a pas souhaité défilé ce 1er mai. La formule d’un meeting à son siège a été adoptée. Il a été placé sous le signe du « respect des droits et libertés dans un Mali uni et indivisible ». A ce meeting aucun membre du gouvernement n’était présent. Le secrétaire général de la CSTM a rappelé certains acquis de 2015, mais dénonce « la mauvaise gouvernance et les violations des droits du travail et des libertés syndicales dans certaines entreprises, notamment minières ». La CSTM projette une grève de 48 heures la semaine prochaine et une marche le 12 mai, si les négociations avec le gouvernement n’aboutiraient pas ». Au micro de Studio Tamani , le secrétaire général de la CSTM, Hamadoun Amion Guindo, a rappelé : « En 2016, nous avons observé une grève de 48 heures les 21 et 22 Mars et organisé une marche pacifique de protestation le 21 Avril dernier. Au titre des acquis, nous pouvons citer entre autres l’augmentation du SMIC de 50%, l’augmentation de la valeur indiciaire de 20% et de la pension des retraités de la caisse malienne de sécurité sociale, l’augmentation de 5% de la pension des retraités de l’INPS, l’intégration de tous les enseignants dans la seule fonction publique de l’état. Le constat des choses est amère et nous n’avons pas peur de la vérité et encore moins des mots. Le gouvernement, le conseil national du patronat du Mali et la CSTM sont en négociation sur les points de revendication de notre préavis de grève du mardi 03 au mercredi 04 déposé le 31 Mars 2016. En attendant, le préavis de grève reste maintenu tout comme la marche nationale du 12 Mai 2016 ».
MD