Avec l’échec dans la reprise des négociations, l’on devait s’attendre à un durcissement du ton du côté de l’UNTM. Et, l’ultimatum de la centrale syndicale n’est guère surprenant. « Le Gouvernement malien a jusqu’au vendredi 19 septembre 2014, pour faire des contres propositions concrètes aux propositions de la centrale syndicale.
Faute de quoi, un préavis de grève de 72 heures, en bonne et due forme sera déposé sur sa table dès les premières heures de la matinée du lundi 22 septembre 2014 ».
C’est en substance ce que nous retenons de la réunion extraordinaire du bureau exécutif de l’UNTM, convoquée suite à l’échec de la reprise des négociations avec le gouvernement.
Le vendredi 12 septembre 2014, le 2ème round des négociations entre l’UNTM et le gouvernement qui avait démarré le 8 septembre 2014, a enregistré un coup d’arrêt. L’UNTM convaincue de la mauvaise foi du gouvernement, après avoir constaté que les émissaires n’avaient pas de contre propositions à faire, a décidé de se retirer de la salle.
Dès, cet instant, l’on pouvait imaginer ce qui allait suivre. Aujourd’hui c’est chose faite. Si le gouvernement ne fait pas rapidement des propositions concrètes aux revendications de l’UNTM, le Mali risque d’enregistrer un second débrayage des travailleurs du Mali.
A un moment, où on n’a pas encore fini de solder les comptes du premier débrayage, c’est le lieu de dire que l’Etat devait tout mettre en œuvre pour éviter au Mali, pays à économie déjà très éprouvée, un choc inutile.
Malheureusement, tout porte à croire que cela ne fait pas parti des préoccupations de ceux qui nous dirigent aujourd’hui. Sinon comment comprendre, qu’après avoir annoncé en grande pompe, que les négociations reprenaient le lundi 8 septembre 2014 que les émissaires du gouvernement arrivent dans la salle sans des contre-propositions, les préoccupations de l’UNTM étant connues depuis la grève des 21 et 22 août 2014, qui selon la centrale syndicale historique du pays avait enregistré un succès estimé de 95 à 98% sur toute l’étendue du territoire.
« Si le gouvernement ne veut pas prendre ses responsabilités, nous allons prendre les nôtres », nous indiquait le week-end dernier Yacouba katilé, secrétaire général de l’UNTM.
En tout, par cet ultimatum, l’UNTM vient de décider de s’assumer. Et du coup la balle est encore une fois dans le camp du gouvernement qui doit se prononcer d’ici le 19 septembre 2014, pour éviter un nouveau préavis de grève de l’UNTM.
Assane Koné
Si à cause de 50 000 fonctionnaires on crée l’inflation avec l’augmentation des salaires pour mettre 15 millions de maliens dans les difficultés et pour toute la vie y compris vous, vos enfants, vos petits enfants et toute la population. hypothéquer la compétitivité économique et commerciale du pays . Pour plus de culture faites une visite dans les pays voisins où le million de salaire n’a jamais suffit et a crée des gréves avec la complicité du silence des “économistes”. L’embellie économique actuelle est le fruit du sacrifice de travailleurs plus consciencieux et plus patriotes qui vous ont précédé. N’oubliez pas que ce sont les syndicats et les travailleurs qui sont à la base de la crise économique mondiale avec la complicité du populisme des politiciens. quelle insouciance innocente !!!! Si on est pas content de son salaire, rester dans la fonction publique n’est pas une obligation…
Avec ça vous voulez donner une leçon de patriotisme aux travailleurs?! C’est dommage, car quand IBK dilapidait les sous du Mali ds des achats inconsidérés, je suis sûr que vous vous êtes tus comme une carpe! Si votre IBK a réalisé 78% aux dernières présidentielles, on vous promet que l’UNTM fera du 100%! Oui 100% car tous les travailleurs en ont mare!
VIVE L’UNTM ET BONNE CONTINUATION
Comments are closed.