Face à l’UNTM… Le gouvernement se dégonfle

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Bocar Moussa Diarra,
Bocar Moussa Diarra, le ministre du Travail, de la Fonction Publique et des Relations avec les Institutions

Officiellement ouvert le lundi 08 septembre dernier, le 2ème round des négociations entre le gouvernement du Mali et la centrale syndicale UNTM avait été suspendu pour reprendre le vendredi 12 septembre 2014. Cette suspension avait pour objectif de permettre au gouvernement Mara de bien étudier les différents points de revendications.

 

Pour rappel, cinq points avait fait l’objet de désaccord lors du 1er round. Il s’agit du relèvement significatif du taux de la valeur du point d’indice, la diminution du taux de l’impôt sur les traitements et salariales (ITS), le relèvement du salaire minimum inter-entreprise garanti (Smig), l’augmentation du taux des allocutions familiales et la baisse des tarifs d’eau et d’électricité, conformément à l’accord signé en juillet 2007.

Lors de la cérémonie officielle d’ouverture de ce 2ème round, le ministre Bocar Moussa Diarra en charge du Travail, de la Fonction publique et des relations avec les institutions, a regretté la grève de deux jours que l’UNTM a observée les 21 et 22 aout dernier : « Nous devons tout faire pour que les conditions qui l’ont favorisée ne se recréent plus », a-t-il prêché à l’endroit des syndicalistes. C’est dire que le gouvernement fera sûrement des avancées sur les points de désaccords des négociations précédentes. Ce après examen du dossier.

Aussi, l’on sait que c’est l’attitude va-en-guerre et dédaigneuse des autorités de la République à travers le ministre de la fonction publique, du premier Ministre, voire du président de la République, qui a été la goutte d’eau de trop.

 

En affirmant sa détermination à tout faire pour que les conditions qui ont favorisé la grève ne se recréent plus, le ministre Diarra fait un aveu de culpabilité et promet de changer de fusil d’épaule.

Djibi

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1 commentaire

  1. Excellente nouvelle.

    Le Gouvernement doit comprendre que les syndicalistes travaillent quotidiennement pour eux-mêmes, car les revendications que je trouve normales, profitent non seulement pour les syndicalistes, mais également à l’ensemble des travailleurs y compris ceux qui se proclament aujourd’hui adversaires. Le fruit de ce combat que mènent les syndicalistes appartient et est savouré par le tout monde, puisque c’est le panier de la ménagère qui en déguste de plus. Normal non !

    Syndicalistes restés soudés, les mains dans les mains, les pieds serrés comme les militaires en garde-debout et les militants vigilants dévoués et déterminés derrière comme une bonne armée dans son rôle régalien en cas de menaces externes de la PATRIE (nos intérêts légitimes et légaux). En avant en pas cadencés.

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