Face aux syndicats des travailleurs reçus à Koulouba : Le président IBK désavoue le Gouvernement Moussa Mara

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Koulouba : Le président de la république reçoit l’UNTM et la CTM
Koulouba, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA reçoit l’UNTM et la CTM

Après 48 heures de grève, suite à l’échec des négociations entre l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (Untm) et le Gouvernement, le Président de la République a décidé de s’impliquer personnellement en prenant les choses en main. C’est dans ce cadre qu’il a reçu au palais présidentiel à Koulouba le lundi 25 août 2014, des leaders de la principale centrale syndicale du pays, l‘Untm. Dans la même journée, le Chef de l’État a également reçu les leaders de la Confédération des Travailleurs du Mali (Ctm).

Hier mardi, il a reçu la Confédération Syndicale des Travailleurs du Mali (Cstm) et la Centrale Démocratique des Travailleurs du Mali (Cdtm).
Au cours de la rencontre avec l’Untm, en présence du Ministre du Travail, de la Fonction Publique et des Relations avec les Institutions, Bocar Moussa Diarra, le président IBK a vivement et ouvertement critiqué l’attitude du Gouvernement et a sommé celui-ci à reprendre rapidement les négociations avec les syndicalistes, pour le bonheur des travailleurs du Mali. Le président IBK est allé jusqu’à présenter des excuses aux leaders syndicaux avant de déduire que l’Untm a été poussée à la grève contre sa volonté par la mauvaise attitude adoptée par le gouvernement. Pour un désaveu de l’action gouvernementale, c’en est un.

Le chef de l’État a instruit au Gouvernement la reprise rapide des négociations et de lui rendre compte. A la sortie de cette rencontre, le secrétaire général de l’Untm, Yacouba Katilé s’est dit très satisfait de l’audience avec le président de la République, mais s’est reservé à faire tout commentaire.

Rappelons que suite au préavis de grève en date du 31 juillet 2014 déposé par le bureau exécutif de l’Untm et après cinq (5) jours de négociations, les 15-16-17-18 et 19 août 2014, entre les syndicalistes et la commission de conciliation mise en place, pour la circonstance, par arrêté N°2014-2183/MTFPRI-SG du 13 août 2014 du Ministre du Travail, de la Fonction Publique et des Relations avec les Institutions, le Gouvernement et les représentants des Travailleurs ne sont pas parvenus à un accord permettant d’éviter un arrêt de travail de 48 heures.

Les négociations portaient sur17 points parmi lesquels 5 points ont constitué les points de désaccord entre les deux parties. Il s’agit de : 1) le relèvement significatif du taux de la valeur du point d’indice ; 2) la diminution du taux de l’Impôt sur les Traitements et Salaires (Its) ; 3) le relèveement du Salaire Minimal Interprofessionnel Garanti (Smig) ; 4) l’augmentation du taux des allocations familiales ; 5) la baisse des tarifs d’eau et d’électricité conformément à l’accord signé en juillet 2007.

Avant le déclenchement de la grève de 48 heures (21 et22 août 2014), le Gouvernement a rendu public un communiqué de presse en date du 19 août 2014, dans lequel il est mentionné : “le préavis de grève comportant 17 points de révendications intervient à un moment où le pays sort d’une crise profonde et multiforme qui a menacé les fondements mêmes de son existence. Le Gouvernement étant préoccupé à mettre en oeuvre les 16 points d’accord du procès verbal de conciliation du 2 octobre 2011, se trouve en face d’un nouveau préavis de grève. La mise en oeuvre du procès verbal de 2011 s’est traduite par une incidence financière de près de 17 milliards de Fcfa prise en charge par le budget national, exercice 2014. Parallèlement, les revendications non encore totalement éteintes dont la satisfaction s’inscrit dans un processus, ont été prises en charge par le programme de travail gouvernemental qui prend din le 31 decembre 2014”.

A travers ce communiqué de presse, on se rend compte que le Gouvernement tente de se dédouaner en arguant de la crise profonde et mutiforme que connaît présentement le pays. C’est là une argumentation qui est loin de convaincre les leaders syndicaux et aussi la grande majorité des Maliens, si l’on se réfère au train de vie que s’ofrent les membres du Gouvernement et autres hautes personnalités de l’État.

Souhaitons vivement que l’implication personnelle du chef de l’État puisse apporter une solution idoine aux revendications de l’Untm et freiner toutes les grèves en perspectives.

Mamadou GABA

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  1. Les autres syndicats sont des marionnettes à la solde du RPM et d’IBK. Je pense que l’UNTM est consciente de son rôle historique et ne peut se permettre de se foutre des travailleurs à travers cette rencontre-cinéma d’IBK, uniquement pour briser la grève. Si IBK est au sérieux, qu’il fasse un geste symbolique pour montrer sa bonne foi:
    – déclarer d’abord ses biens et ceux de sa famille
    -déclarer ses ressources mensuelles et ceux de sa famille
    – renoncer à la moitié de son salaire
    – montrer une transparence ds la gestion des fonds spéciaux
    -s’engager à ne plus dilapider les maigres ressources du Mali
    -reconnaitre que c’était une erreur de payer le boeing, les tenues militaires et autres
    -s’engager à reverser ds les caisses de l’Etat tt ce qui a été surfacturé.

  2. Je nomine Ben Boeing Barka da Allah Yé, ministre de l’incurie et de la promotion de l’amusement au Mali.

    J’entends très souvent et de plus en plus incessamment la misère populaire qui étouffe le peuple malien.

    L’angoisse des chefs de familles de pouvoir nourrir et soigner leur familles à cause de la vie chère, du manque de revenu garanti dans la famille et du manque de perspective pour les enfants qui sont réduits à prendre le thé et à aller à la mosquée en attendant peut être la grâce de Dieu.

    C’est malheureusement le quotidien de presque 80% des familles maliennes aujourd’hui parce que le pays est arrêté comme un rocher, statique et improductif.

    Mais laissez-moi d’être clair avec vous tous, personne n’est maudit sur cette terre et aucun pauvre n’est commandé par notre créateur de vivre et de mourir dans la misère.

    La fatalité et la résignation n’existant pas dans le langage de Dieu ni de ses Anges.

    La fatalité et la résignation sont des attributs des êtres humains atteints de défaitisme et qui ont abusé de la célèbre pilule des “loosers”.

    Le gouvernement IBK est justement un marchand de cette satanée pilule des “loosers” qu’il ne cesse d’administrer au peuple malien depuis un an.

    Pour sortir de la pauvreté, il faut créer par tous les moyens la richesse et le distribuer au maximum d’individus possibles dans une nation.

    C’est une connerie sans nom de donner seulement de l’emploi aux fils et aux neveux du président de la république et de croire que les autres jeunes doivent attendre Dieu dans les mosquées.

    Et la seule manière infaillible de créer de la richesse est d’investir dans les équipements productifs et de TRAVAILLER D’ARRACHE PIED pour rentabiliser ces investissements.

    Le gouvernement IBK (qui rappelons-le n’a aucun programme sérieux d’investissements productifs pour le Mali) a mis un bambin agité et inexpérimenté en la personne Ben Boeing, pour faire figuration et donner une image moderne à son attelage gouvernemental chancelant.

    Mais c’est que du vent depuis un an déjà que brasse El Bambino:

    “Huicoma DOIT ouvrir…”

    “Le Mali DOIT machin…”

    À croire qu’il est devenu expert en conjugaison répétitive du verbe DEVOIR au présent de l’indicatif, vous allez voir que si.

    Or sans investissements conséquents au Mali, on peut être sur d’être aussi pauvre à l’an 3020 qu’aujourd’hui.

    “And I don’t tell no lies”!

    Donc, je nomine le bambin agité Ben Boeing à réaliser ce qui suit:

    I. Élaborer un document énumérant tous les investissements publics à réaliser avant 2018 et permettant d’accroître l’investissement public au Mali de 500% à cette date.

    1. 5000 km Nouvelles Routes goudronnées (dont une autoroute Bamako-Sikasso-Zegoua-Frontières ivoiriennes et une autre Ségou-Mopti).

    Et réhabilitation et entretien de 5000 km de routes existantes (dont celle de Bamako-Gao).

    3000 km de pistes rurales.

    2. Nouveaux chemins de fer Bamako-Office du Niger 400 km

    3. Nouveaux Barrages hydroélectriques: 3 au minimum

    4. Nouvelles installations de télécommunication (avec nouveaux opérateurs pour étendre les réseaux existants)

    5. Nouvelles centrales électriques et installations d’électricité pour produire 2 fois plus d’électricité au moindre coût.

    6. Nouvelles adductions d’eau potable au minimum 2 par village et localités maliennes.

    7. Nouveaux aménagements agricoles, piscicoles, pastorales (au minimum 10 par régions et 50000 ha).

    8. Construction de nouvelles écoles (500), universités (5), hôpitaux(5), laboratoires(5), centres de recherches (2).

    9. Centres commerciaux (5), zones industrielles(5), entrepôts(3) ateliers(10), complexes sportifs et culturels(4).

    10. Carrières et mines, forêts, espaces verts

    11. Logements (immeubles urbains en centres villes avec appartements conviviaux et de toutes commodités et maisons de périphéries urbaines), bureaux, quartiers d’affaires, etc.

    12. Aéroports, gares, stations de bus et de taxis, ports de marchandises et de voyageurs.

    II. Élaborer un document énumérant tous les investissements privés à encourager dans le pays pouvant permettre d’accroître le niveau des investissements privés (nationaux et investissements étrangers directs) dans le pays de 500% et d’accroître l’emploi salarié privé de 600%.

    1. Secteurs prioritaires à encourager:

    industrie, mines, agriculture, pêche, élevage, développement rural, artisanat et touristes, services, télécommunications, santé, éducation, énergie et environnement.

    2.Nature des investissements à encourager pour les capitaux privés (nationaux ou étrangers)

    -nouvelles usines (alimentaires, pharmaceutiques, chimiques, électronique,etc);

    -nouvelles sociétés minières (exploitant les richesses minières du pays pas seulement l’or);

    -nouveaux services (banques, assurances, entretiens, hôtellerie, restauration, divertissement, promotion culturelle, transit, commerce, communication et événementiel, informatique, design, expertise, audit et conseil, etc).

    III. Grace aux documents élaborés aux points I et II, cherche des partenaires financiers et des investisseurs dans le monde.

    Il faut organiser des journées de l’investissement au Mali sur les 5 continents (New York, Los Angeles, Rio de Janeiro, Caraccas, Montréal, Paris, Milan, Franckort, Bruxelles, Londres, Barcelone, Moscou, Pékin, Dubaï, Singapore, Hong Kong, Bamako, Abidjan, Dakar, Tunis, Johannesburg, Rabat, Tel Aviv, Sydney) en y invitant tous les investisseurs potentiels et en leur présentant les deux documents ci-dessus biens détaillés et avec des propositions claires de contrats d’investissements et de financement et leur chronogramme détaillé.

    Cela vous permettra sûrement d’avoir des partenaires financiers et des investisseurs pour attirer minimum, 4000 milliards FCFA d’investissements et atteindre les objectifs d’accroissements du volume des investissements de 500% avant 2018.

    Voilà, Ben Boeing, si tu parviens à atteindre ces objectifs, tu deviendras grand, sinon tu resteras toujours le bambin agité d’un gouvernement amorphe et pour zéro.

    Wa salam!

    • KASSIN c’est des espèces de votre genres qui sont entrain de fabriquer des “loosers ” ainsi que vous l’êtes au MALI en inculquant comme mentalité c’est l’ETAT qui doit me faire tout même pour aller au chiotte et en retour les jeunes gens n’auront pas un mental de gagnant . L’autre jour je regardai une émission sur la COREE DU SUD qui est une référence en matière de développement première leçons des jeunes quand ils n’ont pas de boulot : c’est pas la faute de l’état parce que je suis incompétent, c’est ça une nation guerrière qui vas toujours de l’avant .Mais avec des gars comme kassin tapis dans l’ombre au service de quelle machine a l’abri de tout besoin que faire de la propagande .je te plaint vraiment . AU MOINS EUX ILS ONT PRIS DES INITIATIVES POUR REEOUVRIR HUICOMA LAISSONS LEUR LE TEMPS . des “loosers comme toi ont un autre agenda

      • L’investissement PUBLIC est partout dans le monde le fait de l’État et des collectivités publiques et l’investissement PRIVÉ est partout facilité par une meilleure politique publique.

        Il ne s’agit pas de regarder seulement les autres pays, il faut aussi comprendre ceux qu’ils font.

        Mais apparemment tu es perdu!

        Wa salam!

  3. Quand est ce qu’IBK va-t-il s’assumer enfin ?
    > Candidature de Karim: c’est pas moi mais le Cherif de Nioro !
    > Perchoir de l’AN pour le beau-père de Karim : c’est le RPM, mon candidat c’etait Niang !
    > mes neveux au gouvernement: c’est Oumar Tatam Ly !
    > Election truqué du HCI: c’est Mara !
    > Débâcle à Kidal: c’est Boubeye et la hiérarchie militaire !
    > Tomi: je ne le connais pas mais c’est mon frère !
    > 2014, année de lutte contre la corruption: sauf pour moi et ma famille !
    > Je ne négocierai jamais avec des groupes armés: sauf à Alger !

    Boucs-émissaires, revirement à 360° et mensonges sont les menus d’une gouvernance chaotique et irresponsable qui entraîne sans fin le Mali au fond de l’abîme.

  4. Que de Centrales Syndicales des Travailleurs pour ce pays!Toutes ses Centrales pour les mêmes Travailleurs d`un même pays. (UNTM, CSTM, CDTM, CTM je ne sas quoi encore)

  5. Salaire mensuel de Pr de l’assemblée nationale sans aunue de ses autres primes 25 000 000 FCFA. Un gouvernement responsable est un gouvernement qui fait des concessions et non piller son peuple. Du 1er responsable au dernier planton du gouvernement (Pr au planton)faites nous une déclarations officielle de vos salaires net actuels et faites un geste comme par exemple diminuer vos salaires de 25%. Là le peuple saura que vous êtes soucieux de son devenir et avenir. Que cet argent soit utilisé pour compenser un des points de revendication des braves travailleurs maliens! Qu’Allah bénisse le Mali. Amine.

  6. 🙄 “…si l’on se réfère au train de vie que s’ofrent les membres du Gouvernement et autres hautes personnalités de l’État…”

    Oui, si on jette un œil sur leur revenu, on dirait qu’on est pas dans un pays pauvre !

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