Entre nous : Le front social en ébullition

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Le front social est en pleine ébullition avec des préavis de grève venant de plusieurs corporations syndicales. Le Comité Syndical des Services du Travail (CSST) a déposé, sur la table de Mme le Ministre de la Fonction Publique et du Travail en charge des Relations avec les Institutions, Mme Diarra Raky Talla, le 1er mars dernier, un nouveau préavis de grève de 96 heures à partir du 24 avril prochain.

Les syndicats des hôpitaux du Point G et de Gabriel Touré, mécontents du départ de leurs Directeurs Généraux, ont juré de terroriser les pauvres patients qui souffrent déjà de leur indifférence. Pour le moment, ils hésitent à mettre en exécution leur menace. Le comité syndical de l’hôpital du Point G vient de suspendre son mot d’ordre de grève suite à un accord trouvé avec le département en charge de la Santé et de l’hygiène publique. Idem pour le syndicat des enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales qui a renoncé à son mot d’ordre de grève.

Le Syndicat Autonome de la Magistrature (SAM) a mis sur la table un paquet de revendications concernant essentiellement une augmentation de salaire et l’octroi d’indemnités aux magistrats. Le syndical national de l’éducation et la culture (SNEC) lui aussi, a fait part de ses doléances. La confédération des travailleurs du Mali (CSTM), la deuxième centrale la plus importante du pays, menace d’aller en grève les 21 et 22 mars 2016 et accuse le Ministre du Travail et de la Fonction Publique en charge des relations avec les institutions de mauvaise foi dans la conduite des négociations. Le comité syndical de l’ORTM a observé deux grèves et n’écarte pas une cessation du travail à durée illimitée.

La multiplication de ces revendications traduit un malaise social auquel le Gouvernement est censé apporter des réponses adéquates. À ce rythme, le Gouvernement de Modibo Kéïta risque de s’écrouler sous le poids des revendications de ses partenaires sociaux. La CSTM est déterminée à aller au bout. La grève de la CSTM, si elle est suivie, aura de lourdes répercutions sur le quotidien des populations notamment dans le secteur des transports. Cette effervescence du front social trouve déjà sur place un  climat de frustration et de déception au sein de la société malienne où les citoyens sont partagés entre le doute et l’espoir en attente des fruits de la croissance économique. La meilleure gestion de ces frustrations et déceptions n’est pas gagnée d’avance pour une équipe gouvernementale qui ne sait toujours pas  communiquer. Pour ne pas s’attirer les foudres du Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, le Premier ministre, Modibo Kéïta, a du pain sur la planche.

Il est difficile pour un Gouvernement dont les membres et autres cadres de la République ont un train de vie et des comportements peu orthodoxes devant  l’opinion, de convaincre les responsables syndicaux de la rareté des ressources publiques.

Chiaka Doumbia

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38 COMMENTAIRES

  1. C’est normal que les autres syndicats réclament car le gouvernement a cédé face aux impôts. L’effet boule de neige. Attendez vous au pire

  2. Je ne dirai pas que ce dont les fronts sociales réclament n’est plus ou moins pas important mais je pense qu’il faut mettre d’abord les intérêts général avant tout.

  3. Mais déjà les magistrats sont bien payé dans ce pays, parce qu’il représente l’image de la justice malienne. Le gouvernement malien fait de son mieux et les magistrats du Mali devrait faire autant.

  4. Les magistrats doivent se calmer, ils sont conscient de la crise dont traverse le pays. La Mali en se moment à d’autre priorité plus importante que celui des magistrats. Les magistrats doivent prendre leur mal en patience le gouvernement malien prendra compte de leur revendication.

  5. je pense que les fronts sociales doivent prendre leur mal en patience, vue la situation dont traverse le pays on ne peut faire ce genre de revendication. Le gouvernement est au courant de cela et les fronts sociale auront tous quoi de droit.

  6. Vue la crise dot traverse notre pays je pense que ceci peut attendre. Cette doléance des magistrats est une doléance qui put attendre. La traverse une crise plus sévère et plus important que tout cela.

  7. Attendre des moments comme ceux ci pour sortir des revendications sordides est vraiment irresponsable de la part de ces syndicats.
    Le mali a en ce moment d’autre chats à fouetter que de s’occuper de l’augmentation des gens qui sont déjà des privilégiés.
    Alors qu’ils la bouclent…

  8. Chers maliens,il ne faut pas se tromper.
    Ces revendications n’ont d’autres buts que de faire du tort au président IBK et jeter le discrédit sur sa gouvernance.
    Mais le peuple a déjà tout compris et soutient toujours son président.

  9. C’est vraiment la honte pour notre pays.
    Voir des syndicalistes se faire manipuler par des politiques pour faire pression sur le président avec des revendications qui ne tiennent même pas la route?
    Où va donc notre pays?

  10. Chers syndicalistes paresseux de mon cher Mali,sachez que vous n’êtes pas les seuls fonctionnaires de ce pays.
    Les milliards que vous revendiquez peuvent servir à d’autres choses car vous êtes déjà trop bien nanti.
    Alors calmez vous…

  11. Cher président IBK,ne donnez rien à ces tocards de magistrats qui ne font même pas bien leurs boulots.
    Les premières revalorisations avaient été faites dans le seul but de les mettre dans bonnes conditions afin qu’ils ne soient pas exposés à l corruption.
    Mais nous constatons que c’est la toujours la même chose.
    Qu’il nous foutent donc la paix…

  12. Les magistrats maliens sont les plus corrompus et nuls. Avec tout ça vous voulez 100 millions. Je pense que le budget national vous suffira. Vous n’arrivez mêmes pas apporter des solutions aux dossiers qui sont sur vos tables et vous voulez augmentation. Rien ici

  13. Les mains obscures qui sont derrière tous ceci ne trouveront pas gain de cause à leur nombreuse tentative de déstabilisation de ce régime. Nous sommes au courant de leur mascarade nuit et jour. Ce pouvoir ira jusqu’à la fin de son mandat.

  14. Le fonctionnement d’un pays ne se résume pas seulement à ces magistrats mais de l’ensemble de ces fils qui le servent. Nous sommes tous appelés à apporter à contribuer à son développement et non à sa destruction.

  15. Ces syndicalistes reclament des salaires et des primes élévées pour tant ils mettent des mois ,voir même des années pour resoudre un problème quelconques.

  16. Les centrales syndicales doivent comprendre que le gouvernement répondra à leur exigence. Le président tient toujours à ces engagements envers ses compatriotes. C’est juste une question de temps. Mais toutefois, qu’elles sachent que tout ne peut pas résoudre car les attentes sont énormes.

  17. Dans un pays de droit comme le Mali, tous les dirigeants qui sont incompétence et incapable de satisfaire sa mission devrait démissionner sans exception.
    Alors ne demandons à ces magistrat syndicalistes de démissionner le leur fonction s’il ne veulent plus travailler pour le gouvernement.

  18. Le président IBK est entouré par ces propres ennemis qui voulaient seulement handicaper le gouvernement.

  19. Le président IBK est un homme que la population Malienne cherche depuis longue temps, compte tenu de tout cela certain cherche à nuire le gouvernement.

  20. Nous sommes à un moment très sensibles alors que les magistrats rangent leur revendication dans les tiroirs pour l’instant car l’état ne peut pas faire face à ce problème.

  21. Le premier devoir d’un travailleur c’ est de se battre pour le développement de son pays .Malgré leur salaire à la hausse ,ces syndicalistes veulent encore des primes pourtant ils sont les premiers à savoir que le Mali est dans une période difficile.

  22. Et pire le seul spécialiste en dialogue social a été nommé Sécrétaire Général dans un département Ministériel. Madame le Ministre me fait pitié actuellement. Il faut une solidarité gouvernementale autour elle maintement.

  23. Et pire le seul spécialiste en dialogue social a été nommé Sécrétaire Général dans un département Ministériel. Madame le Ministre me fait pitié actuellement. Il faut une solidarité gouvernementale autour elle maintement.

  24. Toutes ces revendications sont légitimes car on ne peut pas refuser à un travailleur de réclamer de meilleures conditions de travail mais il faut être raisonnable car celles qui nous sont présentées surtout par le SAM sont à la limite outrageuse.
    Il faut que les différents syndicats prennent aussi la situation socio-politique du pays en compte afin d’éviter toutes actions que nous regretterons tous.

  25. Vraiment il faut que la CSTM et l’UNTM engagent des pourparlers avec le gouvernement.
    Leurs revendications sont nobles mais même en étant pas dirigeant on peut facilement au vu de la situation du pays qu’il y a des choses qu’on ne peut pas satisfaire en même temps. Il faut qu’on comprenne nos autorités. Tout bon dirigeant aspire à voir ces administrés dans de bonnes conditions de vies et je ne crois pas que nos autorités soient en marge de cette règle.

  26. Le ministre de la fonction publique ne doit pas rester sourde à toute ses manifestations de colère de part et d’autres car même si toute les revendications des uns et des autres ne peuvent être satisfaits; il faut écouter les acteurs du monde professionnel en de définir un cadre pour répondre au fur et à mesure aux préoccupations des uns et des autres.

  27. Cette situation devient de plus en plus inquiétante pourtant il faut apaiser le front social. Des grèves illimitées sont toujours un handicap pour nos sociétés. On ne peut résoudre cette situation rien que par la discussion. Certaines revendications sont tout à fait nobles mais des personnes comme nos magistrats qui sont parmi pour ne pas dire les mieux payés de notre pays qui veulent encore semer le désordre; c’est vraiment incompréhensible!

  28. Chers frères et sœurs c’est vraiment normal pour toute institution de la vie ; on a toujours besoin d’innovation , d’amélioration mais nous ne devons avoir pitié de notre pays. Faisons nos revendications mais ne mettons pas à mal la paix et la cohésion sociale car les vrais ennemis du pays sont tapis dans l’ombre et n’attendent qu’un petit désordre pour nous faire mal. Vigilance donc!

  29. Ces nombreuses revendications ont plus une connotation politique que sociale l’on pourrait dire.Parce que vu la crise que le Mali traverse actuellement je pense qu’il est égoïste et antipatriotique de formuler de telles revendications.

  30. le président IBK n’ a aucun problème avec les syndicalistes dont les revendications sont prises avec beaucoup d’intérêt et sont traitées depuis l’accession d’IBK au pouvoir.

  31. Déjà pris avec le dossier du nord, le président de la République et son gouvernement devront satisfaire les demandes sociales des uns et des autres.On ne donne que ce qu’on peut.Le gouvernement fait tout pour satisfaire les maliens.

  32. l’Etat dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des travailleurs a pris un certain nombre de mesures.Je crois qu’Il faut donc que les uns et les autres soient patients le temps que ces mesures fassent effet.

  33. Le syndicalisme est un droit pour les citoyens.Mais lorsqu’il devient un instrument politique pour faire du sabotage il perd tout son sens et sa raison d’être.Je pense que c’est à cela que l’on assiste actuellement au Mali ici. C’est dommage.

  34. Ce n’est pas du jour au lendemain que les conditions d’un corps de fonctionnaires de l’Etat ou autre peuvent passer d’un niveau bas à un niveau supérieur. Il faut franchir des étapes. Les doléances sont fondées mais elles ne sont pas recevables en cette période de crise dans laquelle se trouve le Mali.

  35. Je n’en veux pas au syndicat autonome de la magistrature pour ces revendications. Je pense que ces gens sont en train de pousser le pays vers sa fin. L’état dans lequel notre pays se trouve avec un budget, au début, déficitaire et actuellement égalitaire, je crois que les revendications des magistrats sont irrecevables. Ils sont invités à la patience. De la manière dont IBK s’est battu aux côtés d’AOK, pour faire de ces gens ce qu’ils sont aujourd’hui, il travaillera pour faire d’eux ce qu’ils être.

  36. La menace de grève des syndicats n’est pas favorable à l’Etat ainsi qu’à eux-mêmes. Je pense cette menace ne doit pas se concrétiser. J’invite ces employés à faire preuve de patience.

  37. La menace d’une grève illimitée du syndicat des travailleurs et autres syndicats n’aura pas lieu au su du gouvernement de Modibo Keïta. Le régime en place sait comment s’y prendre.

  38. Ces grèves n’ont pas commencé aujourd’hui. Les menaces de grèves illimitées ne sont que des simples menaces et les resteront. Car le régime d’Ibrahim Boubacar Keïta est en campagne développement du pays. Seulement certains esprits malintentionnés ne veulent pas aille au bout des objectifs.

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