Enseignement secondaire, fondamental et éducation préscolaire et spéciale : Six syndicats d’enseignants en grève de 408 heures

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Le Syndicat des professeurs de l’enseignement secondaire des collectivités (SYPESCO), le Syndicat libre et démocratique de l’enseignement fondamental (SYLDEF), le Syndicat national de l’éducation de base (SYNEB), le Syndicat national des enseignants du secondaire de l’Etat et des collectivités (SYNESEC), le Syndicat national des enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales (SYNEFCT) et la Fédération nationale de l’éducation, des sports, arts, de la recherche et de la culture (FENAREC)ont déposé le 4 janvier dernier un préavis de grève de 408 heures avec rétention de notes. Ces syndicats sont regroupés en synergie d’action depuis le 15 octobre 2016 afin d’améliorer les conditions de vie et de travail de leurs membres.

Dans leur combat commun, ces syndicats d’enseignants et le gouvernement avaient, le 2 mai 2017, signé un accord portant sur l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants. Cet accord étant resté lettre morte, les 6 groupes syndicaux ont alors observé une grève de 2016 heures allant du lundi 18 décembre 2017 au vendredi 5 janvier 2018, anticipant ainsi les congés de Noël. Ils réclament l’adoption immédiate par l’Assemblée nationale du projet de loi portant statut du personnel enseignant des enseignements secondaire, fondamental et de l’Education préscolaire et spéciale ainsi que la promulgation et l’application rapides de ladite loi. «Nos revendications ne sont pas nouvelles, car elles ont fait l’objet d’un accord signé entre nous et le gouvernement depuis le 2 mai 2017 et elles ont été acceptées en présence de 7 ministres : Education nationale, Enseignement supérieur et Recherche scientifique, Travail, Fonction publique, chargé des Relations avec les Institutions, Economie et Finances, Emploi et Formation professionnelle, Solidarité et Action humanitaire, Décentralisation et Fiscalité locale», a rappelé Adama Fomba, secrétaire général du SYPESCO et porte-parole des Syndicats d’enseignants en grève, rencontré à la Maison de l’enseignant.

M. Fomba a ajouté que, faute de non satisafaction des revendications, un préavis de grève de 408 heures avec rétention de notes a été déposé le 4 janvier 2018 au ministère du Travail et de la Fonction publique. C’est parce que le gouvernement n’a pas tenu son engagement que les syndicats d’enseignants sont allés en grève, a-t-il soutenu. «Cette fois-ci nous sommes déterminés pour la satisfaction totale de nos points de revendication», a par la suite martélé Adama Fomba.

Pour constater l’effectivité du débrayage, notre équipe de reportage a fait, hier lundi 8 janvier, un tour au lycée «Ba Aminata Diallo» (LBAD). Les salles de classe de cet établissement scolaire étaient fermées. Aucun enseignant, ni élève n’était visible dans la cour de l’école, encore moins en classe. Ce sont les gardiens assis à la porte qui veillaient au grain.

Selon certaines sources, le tout nouveau ministre de l’Education nationale et ses collègues du Travail, de la Fonction publique chargé des Relations avec les Institutions et de l’Emploi et de la Formation professionnelle ont rencontré hier (lundi 8 janvier 2018), les députés pour une réunion préparatoire à une session extraordinaire de l’Assemblée nationale prévue pour ce jeudi 11 janvier 2018. De même source, cette session devrait être consacrée à l’adoption du projet de loi portant statut du personnel enseignant des enseignements secondaire, fondamental et de l’Education préscolaire et spéciale.

Sidi Y. WAGUÉ

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2 COMMENTAIRES

  1. les gens vivent de leurs job .que l assure le bien être des enseignants qui sont devenus des âmes saignante vu leurs .
    pour l avenir du Mali donné aux travailleurs leurs droits c est aussi simple que bonjour

  2. De quoi est-il question au juste? Le statut autonome veut dire quoi en claire? Les revendications des enseignements consistent à quoi réellement? Voilà une problématique que je pose quand je vois des gens faire du chantage à l’Etat en brandissant une année blanche qui sacrifierait l’avenir de nos enfants. Mais une réponse commune à toutes ces questions et la plus plausible. C’est à cause de l’argent. L’égocentrisme est le premier vice à combattre au sein de la société malienne.

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