Les enseignants redescendent dans la rue au Mali : « IBK, les enseignants en ont marre de leurs conditions misérables, Trop c’est trop »

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Au Mali, les enseignants, à l’appel du Collectif des syndicats de l’Education signataires du 15 octobre 2016(SYLDEF, SYNEB, SYNESEC, SYNEFCT, FENAREC, SYPESCO), étaient encore dans la rue hier mercredi 27 avril. En organisant cette nouvelle marche, après celle du 5 avril dernier, les enseignants exigent l’application du procès verbal de conciliation signé le 8 janvier 2017.

Hier, les enseignants affiliés au Collectif des syndicats de l’Education signataires du 15 octobre 2016 sont descendus dans la rue pour demander le respect du procès verbal de conciliation signé le 8 janvier 2017 avec le gouvernement. A l’intérieur du pays et aussi à Bamako, les enseignants qui  boudent aussi les salles de classe ont déversé leur colère dans la rue.  A Bamako, s’il est difficile de préciser avec exactitude le nombre de participants à la marche, une chose est sûre : la mobilisation a été forte.

A l’image de Boubacar Touré,  les marcheurs avaient leurs pancartes sur lesquelles étaient mentionnées leurs revendications. De la place de la liberté  à la Cité ministérielle où ils ont remis leurs doléances au nouveau Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga, les manifestants ont élevé la voix : « IBK, les enseignants en ont marre de leurs conditions misérables. Trop c’est trop. Monsieur le 1er ministre, montrez votre compétence », «IBK, les enseignants demandent un statut autonome », « Non à la violation de l’accord du 08 janvier 2017 », « le Collectif des syndicats de l’Education signataires du 15 octobre 2016 disent Non à la discrimination et à l’injustice sociale », « Les enseignants sont des Maliens aussi », «  le statut autonome des enseignants ou rien »

A la Cité ministérielle, les responsables syndicats du Collectif ont été reçus par Abdoulaye Idrissa Maïga à qui ils ont remis leurs doléances. Le Premier ministre qui a récemment trouver une solution à la grève illimitée du secteur de la santé et qui est actuellement en train de gérer la crise qui secoue le football malien, a appelé les parties à une reprise du dialogue. Selon lui, « un compromis sera vite trouvé ».

Des grèves de 15 jours et de 20 jours avec rétention des notes le mois prochain

Le 14 avril dernier, le Collectif des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 a déposé, un préavis de grève, de 15 jours et de 20 jours avec rétention des notes, sur la table du gouvernement. « Nous syndicats  des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 (SYLDEF, SYNEB, SYNESEC, SYNEFCT, FENAREC, SYPESCO) exigeons : l’application immédiate du procès verbal de conciliation du 8 janvier 2017. Les syndicats de l’éducation bien que disposés au dialogue se réservent  le droit de : observer une grève de 15 jours soient 360 heures allant du mardi 02 au vendredi 05, du lundi 08 au vendredi 12, du lundi 15 au vendredi 19 et le lundi 22 mai 2017 ; observer une grève de 20 jours soient 480 heures allant du lundi 29 mai au vendredi 02 juin, du lundi 05 au vendredi 09, du lundi 12 au vendredi 16 et du lundi 19 au vendredi 23 juin 2017 », précise, dans son préavis, le collectif des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016.

Pour rappel, le 5 avril dernier, les enseignants, après des grèves de 48, 72h, 100h, 200 heures et plus, ont marché à Bamako et à l’intérieur du pays. A la suite de cette marche, le Collectif des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 a décrété, le 10 avril, une grève de 210 heures.

Le Collectif des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 s’insurge contre  la volte-face du gouvernement malien qui, selon eux, a accepté, après une semaine de négociation, le 8 janvier 2017, l’ensemble des points de revendications du préavis déposé le 22 décembre 2016. L’accord ainsi trouvé a été consigné dans un procès verbal de conciliation en ces termes: « l’Etat s’engage à donner un statut aux enseignants. Aucun aspect, dont la grille, ne sera occulté lors des travaux de la commission qui sera mise en place à cet effet au plus tard le 31 janvier 2017. Les parties ont convenu de la mise en place d’une commission de suivi de l’exécution des différents accords ».

A noter que, depuis le 4 avril, les enseignants de l’enseignement supérieur  sont en grève illimitée et cela fait 74 jours que les enseignants du Nord sont aussi en grève illimitée.

 

Madiassa Kaba Diakité

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17 COMMENTAIRES

  1. Le gouvernement fera de son mieux vu que le Mali est en crise. On ne peut pas demander la main ou encore la barbe du Bon Dieu. Il faut tout juste savoir qu’il ya une manipulation. On ne peut pas se comparer à des pays qui ont le double ou le triple de notre budget national.
    Il est temps qu’on bannisse certains comportement de nos quotidien et laissez le président travailler pour le bien être de tous.

    • alignez leurs salaires sur ceux des enseignants du Niger ou du Burkina-Fasso, deux pays qui ne sont pas plus riches que le Mali.

    • Aucun de ces pays sérieux, ne dispose de deux avions présidentiel, nos ministres sont mieux traités les ministres de ces pays.mais , seulement on vole plus ici que dans ces pays.
      Le Président malien dort plus et est moins soucieux de son peuple que les présidents de ces pays

  2. Je dis aux enseignants:

    -devenez ministres, comme les vieux vautours voleurs vicuex ventrus de Bamako la poubelle
    ou
    -devenez rebelles puis gouverneurs/colonels/maires/députés… comme les enturbannés nazillons des sables

    Comme cela vous aurez une prime de 15 millions pour refaire votre garde robe… sans parler de salaire en millions…

    le mali est dirigé par des minables fougaridens lachidens!

    • Pourquoi l’on peut être tardé souvent à ce point. Chaque profession a ses prérogatives. Ce n’est pas le président IBK qui a fixé leur salaire et ad’ailleurs ils n’ont pas été obligé à aller dans cette corporation. Le président lui au moins a pensé à leur augmenter de 30%. Leur galère ne date pas d’aujourd’hui.

      • Ils n’ont pas été obligés d’aller à l’enseignement c’est pourquoi on leur dit de changer de boulot s’ils veulent être mieux lotis. Qu’ils prennent les armes et assassinent quelques pauvres et le Président ivre de joie et de Whisky leur ouvrira les caisses de l’État. 💡💡💡💡

        • C’est exactement ce que j’ai voulu dire.
          qu’ils prennent les armes et tuent le peuple malien, comme les nazillons enturbannés, l’onul et la France plus ibcon les récompenseront avec des postes de gouverneurs, colonels, ambassadeurs…

  3. sachez aussi que le président ne va jamais aller à l’année blanche puis certaine écoles sont les classes

  4. Les juges ont demandé ils se sont contentés de ceux qu’ils ont reçu
    les médecins ont demandé ils se sont contentés de ceux qu’ils ont reçu
    vous aussi voudrez bien vous contenter du minimum ?
    compte tenu de la situation de l’ETAT si non c’est vos propres enfants qui soufrent .!!!!!!!

    • compte tenu de la situation de l’ETAT si non c’est vos propres enfants qui soufrent .!!!!!!!
      Mooriyaaa!!!! Où est passé l’avion dont on n’ignore le prix réel? Où sont les milliards dépensés pour une paix illusoire que seulement la présidence y croit.
      Moooriyaaa!!!! Continuez à soutenir IBK dans le faux, car vous, vous bouffez bien, l’histoire vous rattrapera.

  5. S’il a des milliards a gaspiller avec ces criminels du nord pour des conférences avec des coup sur factures, il peut satisfaire le peu que les enseignants demande,sans oublier les rétro-commissions des marchés publics que le prince karim et son réseau pillent dans les caisses de l’État on peut remettre l’école du mali en bon état.

    • Plus ou moins, mais je ne vois pas la chose ainsi. Il faut depenser pour le bien etre du pays mais le super-hyper vampire de IBK et sa racailles de requoins, crocodiles et vautours ne sont pas du tout transparents et communicatifs voila.
      Nous voulons des details et des bilans de nos impots payes et des aides de nos bailleurs de fonds avec peuvent a l’appui et il faudra des ONG qui supervisent toutes ces depenses incluant des personnes impartiales et qui ne sont pas corrompues et ne peuvent l’etre pour mener a bien le Mali. Voial le vrai probleme du Mali.

  6. C’est le moment favorable. Il faut une fois pour toute metre fin a la république Keita qui a été remarquable par son inefficacite. Le mali devient un état terroriste dans la sous region. La somalie de l’Afrique occidentale

    • En tout cas ils ont le plein le droit de faire des revandications normales pour ameliorer leurs conditions.
      Lol, kopin yugubane tu deconnes ici si je peux me permettre de dire ainsi.
      Ils ont le plein droit de faire des revendications et de demander des ameliorations de leursconditions.
      Les enseignants (es) ont toujours ete les moins nantis du Mali, les plus pauvres et meme miserables.
      Jettons un coup d’oeil sur l’education au Mali, elle est toute pourrie depuis AOK, ATT et IBK depuis leurs pseudo-democraties de 90 a aujourdhui. Ils politises, divises et profiter des eleves et etudiants pour faire des clans de partisans.
      Les enseignants sont des educateurs et educatrices et ils/elles doivent avoir de meilleure condition d’etudes et de vie aussi. Comme tous les autres syndicats de la fonction publique.
      Comme tout est corrumption partout dans la fonction publique depuis plus 25 ans et tout le monde appris ces mauvaises habitudes de vivre de celle la.
      Alors meetons nous tous et toutes ensemble pour faire du changment, le Grand changment dont tout le monde attend avec impatience.

      A suivre….

  7. Au regard de cette inflation de syndicats, les autorités devaient envoyer les forces de l’ordre les bombarder avec des bombes lacrymogènes ! Ils sont des éducateurs ce qui veut dire qu’ils doivent être des exemples à suivre mais regardez combien de syndicats ils ont ! Comment se peut-il qu’à la place de un ou deux syndicats costauds des intellectuels trouvent mieux de disperser leur forces dans de nombreux petits syndicats ?

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