Un préavis de grève de 48 h allant du mercredi 2 au jeudi 3 novembre prochains d’un groupement de syndicats d’enseignants est déposé sur la table du ministre du Travail.
Le secrétaire général du Syndicat national des enseignants du secondaire de l’Etat et des collectivités (Synesec), Tiémoko Dao, a animé une conférence de presse d’annonce d’un préavis de grève la semaine dernière à la Maison de la presse.
Il était accompagné des secrétaires généraux du Syndicat libre et démocratique de l’enseignement fondamental (Syldef), Yacouba Diallo, du Syndicat national de l’éducation de base (Syneb), Zoumana Maïga, du Syndicat national des travailleurs de l’enseignement catholique (Syntec), Jean B. Goïta, du Syndicat national des enseignants fonctionnaires des collectivités (Synefct), Boubacar Paitao, de la Fédération nationale de l’éducation de la recherche et de la culture (Fenarec), Abdoulaye S. Kéita et de la section du Syndicat national de l’éducation et de la culture (Snec), Massira Traoré.
L’alignement des salaires des enseignants maliens avec ceux de la sous-région est la doléance principale. “Nous sommes dans la mouvance de l’intégration et de l’uniformisation des programmes de formation, nous exigeons alors que l’Etat malien harmonise les traitements avec ceux de la sous-région“, ont-ils précisé. Et de dire que depuis décembre 2015, un projet de plan de carrière a été validé avec le département en charge de l’Education. Sans suite.
Les syndicats de l’éducation signataires du protocole du 15 octobre 2016 exigent son adoption et son application sans délai, la relecture de la décision portant règlementation des examens et concours de l’éducation nationale, l’adoption d’une carte scolaire à l’enseignement fondamental, secondaire et la construction d’écoles publiques, l’adoption d’un statut autonome de l’enseignant, la généralisation du curriculum, les mesures d’accompagnement pour la mise en œuvre de l’APC et la réintroduction de l’examen d’entrée en 7e année, le respect strict des textes régissant la mutation, l’augmentation de la prime de zone et l’augmentation de l’indemnité de logement pour les catégories A, B et C.
Ils ont également souhaité le retour de la méthode syllabique et la formation continue des enseignants qui ne maîtrisent pas la phonétique du syllabaire.
Seydou Karamoko Koné