La Confédération Syndicale des Travailleurs du Mali (CSTM) a déposé un préavis de grève sur la table du gouvernement, suite à la non-satisfaction de ses engagements dans plusieurs secteurs comme la santé, l’éducation, transports, Banques, liberté syndicale. La CSTM est résolu à battre le pavé afin que le gouvernement respecte ses engagements envers ses militants.
Le secrétaire général de la Confédération Syndicale des Travailleurs du Mali (CSTM) Hamadoun Amion Guindo et ses camarades comptent faire revenir à la raison le gouvernement malien qui piétine les droits de ses militants et les musèle des fois. A cet effet, la centrale syndicale a déposé un préavis de grève de 48 heures à partir du 21 mars 2016. Plusieurs secteurs sont concernés par le préavis de grève.
Sur le plan éducatif, la CSTM demande l’intégration de tous les enseignants contractuels des collectivités dans la Fonction publique de l’Etat. Un point de revendication qui avait été validé par le gouvernement au cours du forum national tenu du 30 Octobre au 02 Novembre 2009. La Confédération syndicale des Travailleurs du Mali a aussi dans son cahier de charge la no-application du décret No 2015-0363/PRM du 19 Mai 2015 qui fixe le SMIG des enseignants en service dans les écoles communautaires, centres d’éducation au développement et jardins d’enfants. Le secrétaire général de la CSTM et ses camarades s’insurgent aussi contre le non-paiement de la prime d’ancienneté qui doit être allouées aux enseignants de l’enseignement privé catholique. Concernant la santé, la centrale syndicale revendique l’amélioration du plateau technique des structures sanitaires de l’hôpital du Point G, des Centres de santé de références et Communautaires et du CHU Gabriel Touré, le recrutement par l’Etat du personnel spécialisé pour les hôpitaux et du personnel qualifié pour les Centres de Santé communautaires. Figure dans les revendications également l’instauration d’un plan de carrière pour les agents non professionnels de la santé en activité dans les hôpitaux etc. Au niveau des services de sécurité, le syndicat s’insurge contre les licenciements abusifs dont sont victimes certains agents. De nombreuses autres revendications concernent d’autres secteurs vitaux, et la centrale syndicale observera une grève de 48 Heures à partir du lundi 21 au mardi 22 Mars 2016 sur toute l’étendue du territoire pour la satisfaction des revendications qui figurent dans son cahier de doléances.
Moussa Samba Diallo