Après la grève des 21 et 22 août 2014, les deux parties renouent le dialogue pour restaurer la confiance et parvenir à un accord. Le second round des négociations entre l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) et le gouvernement s’est ouvert le 8 septembre 2014 au ministère du Travail, de la Fonction publique et des Relations avec les Institutions, sous la conciliation du doyen Mamadou Lamine Diarra. C’était en présence du ministre du Travail, Bocar Moussa Diarra et du secrétaire général de l’UNTM, Yacouba Katilé.
Les deux parties se retrouvent à nouveau, après l’échec du round initial et la grève de 48 heures déclenchée par la centrale syndicale. Les syndicalistes, assure Katilé, ont été les principaux artisans de la démocratie. L’UNTM, prévient-il, non seulement ne se taira plus, mais elle ne laissera plus le pays dans l’imprévoyance, dans l’hégémonisme et pire dans la compromission de son existence même.
Le secrétaire général de l’UNTM, Yacouba Katilé, réclame l’extinction totale du protocole d’accord du 2 octobre 2011 : le relèvement substantiel de la valeur du point d’indice; la diminution de l’ITS qui s’échelonne de 5 à 30% actuellement ; la matérialisation de la prise en compte des droits des enfants par l’octroi d’allocations à la hauteur de l’importance accordée aux enfants ; l’annulation systématique de la hausse des tarifs d’eau et d’électricité et le relèvement du SMIG comme facteur de réduction de la misère, de la pauvreté. Avant d’indiquer : « Si hier, pour des besoins de sauvegarde des intérêts particuliers, on a manipulé des personnes pour briser l’ardeur patriotique des syndicalistes, aujourd’hui, ces mêmes syndicalistes ont décidé de cimenter leur union ». Pour sa part, le ministre Bocar Moussa Diarra a souligné que le bien-être du travailleur et la bonne santé du travail sont une préoccupation partagée : « l’homme, le travailleur que nous sommes chacun, demeure le capital le plus précieux pour lequel rien n’est de trop. Tout, en effet, part de lui et tout lui revient. Le Mali, a besoin aujourd’hui, plus que jamais, d’une union sacrée de tous ses enfants, au delà de tous clivages partisans ou d’intérêts, de tout ressentiment, car lorsque la case familiale brûle, il faut d’abord éteindre l’incendie au lieu de s’attarder à en connaître les causes », a jugé le ministre Diarra.
Après la grève de deux jours que les deux parties regrettent, elles doivent tout faire afin que les conditions qui l’ont favorisée ne se recréent plus, a-t-il recommandé.
Prenant à son tour la parole, le président de la commission de conciliation, Mamadou Lamine Diarra, a souhaité moins de passion dans les débats, afin d’effectuer un travail fécond.
Lassana
chers responsables et représentants des travailleurs du Mali je vous encourage pour votre combat pour notre causes, le Mali doit bougé avec fierté vous incarnez cela aujourd'hui la lutte continue et nous aurons gains de cause, nous sommes tous dernières vous faits mieux que vos prédécesseurs.
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